- Comment avez-vous trouvé l’ambiance au sein de l’EN ?
- Comme d’habitude, très bonne. On était contents de se retrouver. Une fois au complet, le vrai travail commencera. Je pense que le stage de Rustenburg va nous permettre de bien préparer la CAN et surtout d’être prêts pour le premier match du 22 janvier contre la Tunisie.
- Mis à part 4 joueurs, qui avaient participé à la CAN 2010, tous les autres joueurs composant la liste des 23 joueurs découvriront pour la première fois l’ambiance africaine. Ne craignez-vous pas que le facteur de l’inexpérience peut jouer un mauvais tour à notre EN ?
- C’est vrai qu’on n’est pas un groupe très expérimenté, mais après il y a l’adrénaline de la compétition. On va essayer de compenser ce manque d’expérience par une grande débauche d’énergie et d’envie. Je crois que le groupe a vraiment envie de faire quelque chose dans cette CAN et de construire quelque chose sur le long terme. On est conscients de nos forces, mais aussi de nos faiblesses. On va essayer de faire une bonne préparation pour qu’on puisse être le mieux armé possible pour bien aborder le premier match de la CAN contre la Tunisie.
- Avec une charnière centrale un peu new-look, pensez-vous que la défense algérienne peut tenir le coup pendant la CAN ?
- On pourra faire un bilan sur la défense une fois la CAN terminée. Si on est là, c’est qu’on possède les qualités pour pouvoir jouer. Si le coach pense qu’on peut assumer notre rôle à 100%, c’est qu’il nous fait confiance. Concernant mon association avec Belkalem ou quelqu’un d’autre, je pense qu’on a montré notre complémentarité dans les derniers matches disputés lors des éliminatoires de la CAN. On ne sait pas encore qui va jouer le 22 janvier contre la Tunisie, car le dernier mot revient au coach. Je pense qu’il y a 4 ou 5 joueurs capables de jouer dans la charnière centrale.
- Donc, la concurrence est rude pour gagner sa place dans la charnière centrale...
- La concurrence est là, il va falloir gagner sa place. Je pense qu’aujourd’hui tout le monde pense collectif et pas individuel. Celui qui jouera va faire le maximum pour rendre service à l’équipe.
- Après une période difficile, vous vous êtes imposés en défense comme un élément important grâce à vos qualités et votre personnalité…
- C’est ma façon d’être et ma personnalité qui font que j’ai plus d’aptitudes que certains à parler ou à essayer de faire en sorte que le groupe se porte le mieux. Par rapport à moi, je suis arrivé juste avant la CM 2010, donc ce n’était pas facile de s’intégrer en tant que titulaire. Il y avait des défenseurs en place et, petit à petit, j’ai fait mon trou. Quand on m’a donné ma chance, je l’ai saisie. Aujourd’hui, je ne prends pas ça pour acquis. Je sais que, pour la sélection, il faut être présent le jour J. Donc, voilà ce qui a été fait lors des derniers 6 mois. Je l’ai effacé et je me concentre actuellement sur le rendez-vous du 22 janvier. Je vais bosser durant le stage de préparation dans le but de convaincre le coach afin de gagner ma place dans le onze type. C’est une mission délicate, mais je vais tout donner pour réussir mon pari.
- Pensez vous que la selection algérienne est capable d’aller loin dans la CAN ?
- On doit tout d’abord être prêt pour bien entamer la compétition officielle dès le 22 janvier prochain contre la Tunisie et faire en sorte de bien négocier les deux autres au programme contre le Togo le 26 janvier et la Côte d’Ivoire, le 30 janvier. Notre objectif est de passer le premier tour et donner de la joie au public algérien.
K. H.