Bensenada a misé sur deux aspects. D’abord, le plan financier où la situation est quasiment catastrophique du moment que les caisses du club sont presque vides. La nouvelle équipe devra conjuguer pleinement ses efforts pour essayer de renflouer les caisses en tentant de débloquer les situations auxquelles étaient liées les différentes parties en matière de sponsoring. Dans ce sens, on apprend que quatre à cinq milliards de centimes sont attendus. Les subventions émanant des autorités locales devront être signées par le nouveau président du CSA qui sera élu ce lundi.
Rééquilibrer le recrutement
Ensuite, sur le plan technique, la situation n’est pas aussi au beau fixe, selon le président Djillali Bensenada. Lui et son équipe avaient hérité d’un recrutement qui n’a pas été harmonieux et qui a été déséquilibré et tous azimuts. Cela a été vérifié, puisque l’effectif engagé en début de saison comptait cinq défenseurs axiaux. L’ancienne équipe dirigeante avait consommé les vingt-cinq licences possibles et le recrutement n’a pas été effectué selon les besoins par rapport aux insuffisances constatées au niveau de l’équipe qui venait d’accéder en Ligue 1. Le rendement final n’a pas été celui escompté par les supporters. L’équipe dirigeante actuelle va trouver sûrement beaucoup de difficultés pour pouvoir le rééquilibrer tant le nombre de licences autorisées lors de ce mercato reste très limité. L’équipe a beaucoup d’insuffisances, tant au niveau de la récupération qu’au niveau des couloirs défensifs. Ainsi, on constate un déficit au niveau des attaquants qui ont coûté excessivement cher et qui n’ont pas donné le rendement attendu. Le besoin actuel de l’équipe nécessite le recrutement de neuf ou dix joueurs, or, cela est impossible du fait que l’équipe n’a le droit de recruter que cinq éléments, ce qui explique l’âpreté du choix du staff technique. Pour y pallier, après une analyse effectuée par le nouveau coach, Abdelkader Amrani, l’équipe dirigeante compte faire des économies en essayant de libérer tous les joueurs au salaire excessif dont le rendement n’était pas dans l’attente de l’équipe dirigeante actuelle ni du nouveau coach, M. Amrani.
M. B.
Amrani a entamé son travail
Le nouveau coach d’El-Khadra, Abdelkader Amrani, a débuté son travail samedi après-midi en présence de plus des deux tiers de l’effectif, en raison de l’absence de quelques joueurs encore blessés, à l’image de Hamid Mokdad et Rachid Benharoun, et ceux qui étaient sur la liste des libérés, au nombre de sept. Ces derniers ont brillé par leur absence, alors que l’entraîneur Amrani avait, pourtant, bien annoncé dès son arrivée qu’elle n’était pas définitive du moment qu’il avait décidé de la revoir. Toutefois, il a dû travailler avec le groupe qui était sur place.
Benkabou se retire
L’entraîneur adjoint, Fethi Benkabou, qui avait assuré la séance d’entraînement de la matinée, avait fait ses passations de consignes au nouveau coach de l’équipe Abdelkader Amrani en lui présentant un bilan technique de cette première phase aller. L’entraîneur adjoint était contraint de partir pour des raisons purement administratives et financières du fait que le club n’a plus les moyens financiers pour payer deux adjoints, puisque le coach Amrani avait exigé la présence de son adjoint Elias Arab à ses côtés à la barre technique.
Les recrues ne sont pas encore arrivées
Les nouveaux joueurs appelés pour renforcer l’effectif d’El-Khadra n’étaient pas encore arrivés, hier. Le staff technique continue d’entraîner le même groupe, en présence des supporters autorisés à assister aux séances d’entraînement, contrairement à l’époque des coachs Iaïch et Bouali où elles étaient assurées à huis clos.