MCO/Chérif El-Ouazzani : «C’est mon destin»

Benchadli démissionnaire, la direction n’a pas mis beaucoup de temps pour faire appel à l’ancien international qui reprend les destinées techniques d’un club qu’il dit aimer plus que les autres.

- Vous êtes de retour au MCO ?

- J’avoue que je ne m’y attendais pas du tout. En l’espace de 24 heures, les événements ce sont accélérés au club. Il y a d’abord la démission de mon collègue Benchadli, qui m’a franchement surpris. D’ailleurs, je fais partie de ceux qui souhaitaient ardemment son maintien à la barre technique. J’en ai même formulé le vœu auprès de Larbi Abdelilah, auquel j’ai demandé de tout faire pour que Benchadli revienne sur sa décision. Mais rien n’y fit, puisque celui-ci ne voulait pas rester

- Au départ, il était prévu que vous soyez nommé directeur technique, vous confirmez ?

- Pas plus tard que mercredi, je devais rencontrer les dirigeants pour discuter de mon recrutement au poste de DTS (directeur technique sportif). D’ailleurs, j’étais prêt à encadrer Benchadli. Avec ma longue expérience, je pouvais l’aider dans sa tâche sans empiéter bien sûr sur ses prérogatives. Finalement, il est parti et c’est vraiment dommage.

- Vous arrivez à un moment difficile, ça rappelle l’épisode de l’année dernière.

- C’est clair, la situation du club n’inspire guère l’optimisme avec des joueurs qui ne se sont pas entraînés depuis 21 jours. Physiquement, notre équipe accuse un grand retard. Toutefois, étant un enfant du club et qui, de surcroit, est très attaché à cette équipe, que je considère comme ma deuxième famille, je ne pouvais lui tourner le dos malgré que le challenge est très difficile. On dirait même que c’est mon destin que de prendre le club à chaque fois qu’il est dans une situation pareille. Je suis conscient que pour l’entame de la phase retour, on va livrer quatre matches couperets, avec deux déplacements, l’un à Béjaïa (ce mardi) et l’autre à Sidi Bel-Abbès. Entre ces deux déplacements, nous recevrons le CSC, ce qui fait qu’au départ, le calendrier n’est pas favorable

- Qu’est-ce qui vous pousse à accepter un tel challenge ?

- C’est vrai que j’étais sans club depuis mon départ de l’ASMO, mais honnêtement, et je vais encore une fois le rappeler, je suis très attaché au MCO. Cet amour que je porte pour le club, constitue ma source de motivation pour relever le défi. Cependant, cela ne peut se faire sans plusieurs paramètres.

- Lesquels par exemple ?

- Je le dis de tout mon cœur, mon souhait le plus cher est que toute la famille du MCO s’unisse. Il est vraiment dommage de voir que des personnes connues pour leur attachement au club, s’entredéchirent. Mon message est simple, mettons tous la main dans la main pour sortir le MCO de la crise.

- Au fait, peut-on connaître les termes de votre contrat ?

- Le contrat, je vais le signer pendant le week-end, quant à la durée, elle sera de 18 mois. On s’est entendu avec les dirigeants sur cette durée et, pourquoi pas, la prolonger après si par bonheur notre collaboration est réussie.

M. S.

 

Il a dirigé hier sa première séance

S’étant mis d’accord avec les dirigeants jeudi soir pour revenir entraîner le MCO, Chérif El-Ouazzani a dirigé, hier matin, sa première séance d’entraînement. Avant de l’entamer, le revenant coach a tenu un discours au groupe où il insista sur le travail et le sérieux afin de bien gérer le parcours difficile qui attend l’équipe. A signaler qu’après cet entraînement, Chérif El-Ouazzani s’est rendu au stade Ahmed Zabana pour suivre la rencontre de coupe des U21, MCO-USMAn.

 

Djebbari devait rentrer hier

Après un séjour de cinq jours en France, Youssef Djebbari devait rentrer hier dans la journée. On ne sait pas quelle sera sa réaction par rapport aux derniers événements qui se sont produis au MCO pendant son absence. Plus particulièrement ses relations avec Larbi Abdelilah, notamment avec l’engagement de ce dernier fait en présence du DJS, qui n’a pas été respecté. C’est pour cela qu’on attend avec curiosité la réaction de Youssef Djebbari.

 

Bouguerra donne son OK

Arrivé jeudi après-midi à Oran, l’attaquant émigré Fouad Bouguerra, qui a négocié le soir même son contrat, est tombé d’accord avec les dirigeants. Hier dans la journée, il devait parapher son contrat.

 

Il s’est entraîné hier matin

L’ancien attaquant de l’USMAn était présent hier matin à la séance d’entraînement qui s’est déroulée au complexe hippique d’Es-Senia. A noter que Hocine Achiou et Abderaouf Zarabi, engagés la veille par le club, se sont entraînés avec le groupe.

 

Aouedj, Chérif et Bouazza avec les U21

Hier, les U21 du club, drivés par le duo Mechri-Belhadef, ont enregistré les renforts des trois éléments précités lesquels devraient réintégrer l’effectif des seniors aujourd’hui. C’était à l’occasion du match de coupe d’Algérie face à l’USMAn qui s’est terminée sur le score de 4 à 0 en faveur des Hamraoua. A noter qu’Aouedj et Chérif ont marqué, chacun, un but.

 

Ouasti malade

Souffrant de maux de tête, Zoubir Ouasti, qui avait assisté en tenue de ville à la séance d’hier matin, est indisponible pour cinq jours. Ce qui fait d’ores et déjà que le libero mouloudéen est forfait pour la rencontre de mardi.

 

Boumechra et Kouriba absents

Ce sont les seuls éléments qui n’ont pas encore rejoint le groupe. Boumechra qui est remis de sa blessure au genou, est occupé par l’état de santé de sa mère. Quant à Kouriba, qui est sorti sur blessure lors du dernier match livré par son équipe face à El-Hadjar, il est toujours aux soins.

 

2 séances d’entraînement

Au programme de l’équipe hier sous la coupe du revenant entraîneur Si Tahar Chérif El-Ouazzani, deux séances d’entraînement. L’une le matin au complexe hippique d’Es-Senia et la seconde au stade Ahmed Zabana en fin d’après-midi.

 

 

Benchadli : «Cautionner le recrutement, était synonyme de complicité de ma part»

 

La surprenante démission de Djamel Benchadli mercredi, qui a mis en émoi les supporters du club, qui reconnaissent à l’unisson, le bon travail effectué par cet entraîneur, a été différemment commentée par l’opinion mouloudéenne. Alors qu’on le voyait diriger le MCO pour un long bail, cet entraîneur qui tenait bien la maison comme on le dit dans le jargon du football, justifie sa démission par plusieurs raisons.

 

Sa non-implication dans le recrutement

La première raison qui a poussé Djamel Benchadli à claquer la porte est : «Au départ, il était prévu que je sois associé dans le recrutement. D’ailleurs, j’ai dégagé le profil des joueurs à ramener, en insistant pour que les éléments recrutés soient compétitifs. Il faut qu’on se mette d’accord, je n’ai rien contre Achiou et Zarabi, mais le premier n’a pas joué le moindre match depuis la saison dernière. Quant à Zarabi, on sait qu’il joué deux matches avec le CSC, plus je crois 64 minutes dans un autre match. Alors que j’avais proposé Heried du CAB, un milieu récupérateur qui était à l’USMA et qui est pétri de qualités. Malheureusement, on ne l’a pas ramené. Sans parler de Tiouli et Ferrahi de l’ESS. Moi, j’ai demandé un bon gardien de but, un milieu récupérateur et un bon attaquant, tout en exigeant qu’ils soient tous compétitifs, car avec l’enchaînement des matches à la phase retour, on n’aura pas de temps à perdre avec les recrues. Accepter le recrutement fait par les dirigeants aurait été synonyme de complicité de ma part», expliquera Djamel Benchadli.

 

Le cas Sebbaïhi

Ayant décelé des qualités chez l’émigré Sebbaïhi, le désormais ancien entraîneur du MCO avait insisté auprès des dirigeants pour le faire signer. «Sebbaïhi est un élément prometteur, malheureusement, on l’a perdu, puisqu’il vient de rejoindre le CSC. En l’apprenant, j’étais très triste, car le MCO venait tout simplement de perdre un élément de valeur», déplore-t-il. Enfin, Djamel Benchadli affirme qu’il n’était pas au courant de la décision de la direction de nommer Chérif El-Ouazzani au poste de directeur technique. «Sincèrement, j’ignorais cette nomination», se contentera de répondre Djamel Benchadli.

M. S.

 

 

 

 

 

 

 

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