En homme avisé, il affirme que si les équipiers de Feghouli gagnent leur premier match face à la Tunisie, ils se qualifieront sans nul doute au deuxième tour. Pour lui, le premier match est déterminant pour la suite du parcours. «Le match face à la Tunisie est un derby et il peut se passer beaucoup de choses. Il faut joueur pour ne pas perdre, car une défaite lors de la première journée compliquera les chances de l’équipe d’accéder aux ¼ de finale. C’est pour cela qu’il faut opter pour la prudence. L’idéal, bien sûr, est que notre équipe nationale gagne son premier match face à la sélection tunisienne. Je crois qu’en cas de victoire contre cette dernière, notre équipe nationale se qualifiera à 80% au deuxième tour. La défaite est interdite si on veut préserver nos chances de qualification.»
Malgré la présence de la Côte d’Ivoire, du Togo et de la Tunisie, l’ancien meilleur passeur du championnat français est optimiste quant à la participation de l’EN. «Je suis optimiste quant aux chances de notre sélection d’accéder aux ¼ de finale. L’EN est entre de bonnes mains. Elle a bénéficié de tous les moyens pour réussir sa CAN. Les responsables de la fédération n’ont négligé aucun volet. Maintenant, c’est aux joueurs de confirmer sur le terrain, car tout se jouera sur le rectangle vert. Je pense que les joueurs ont largement les moyens de se qualifier au minimum au deuxième tour.»
Questionné sur le match d’ouverture qui a opposé le pays organisateur au Cap-Vert et sur le deuxième match qui a mis aux prises le Maroc à l’Angola, Saïb déclare : «Je pense que l’Afrique du Sud a concédé un faux pas en se contentant du nul devant le Cap-Vert, la plus faible équipe du groupe. En ce qui concerne Maroc-Angola, c’était un match équilibré et d’un niveau juste moyen. Il est encore tôt pour porter un quelconque jugement sur les deux équipes. Je crois que c’est un groupe équilibré et que l’Afrique du Sud a raté l’occasion de prendre la tête du peloton. Elle a perdu deux points face au petit poucet et elle devra se ressaisir lors de la prochaine journée pour ne pas se compliquer la tâche.»
N. Boumali