- Que représente pour vous ce match nul face à la Côte d\'Ivoire ?
- On a fait honneur à l\'Algérie. On était déjà éliminé, donc ce n\'était pas facile à gérer sur le plan psychologique, mais on a fait le maximum. On aurait pu gagner ce match. Il était à notre portée, malheureusement on a fait match nul, mais on retiendra le positif, on a un point, on a marqué deux buts. On ne sort pas avec zéro point de cette CAN. Nous allons tout faire pour combler les manques pour rivaliser avec ce genre d\'équipes.
- Vous avez été titulaire lors des trois matchs et malgré votre manque de compétition, vous réussissez à gérer…
- Je suis arrivé ici en manque de compétition. J\'ai travaillé très dur pendant 15 jours. Physiquement, je me suis senti très bien. J\'ai joué sans la moindre difficulté. Après, le coach décidé de me faire confiance, j\'espère que je ne l\'ai pas déçu.
- Pourtant, il y avait Ghoulam en concurrent…
- Oui, mais là n\'est pas le problème. J\'ai toujours eu confiance en moi. Dans le football, dans les autres sports ou même vous… partout il y a de la concurrence. Pour gagner ta place, tu dois travailler et prouver que tu es le plus méritant. Le meilleur.
- Vous n\'avez pas douté un peu au début, surtout que vous ne jouiez pas trop…
- Non, jamais. Je suis un compétiteur, et comme je vous l\'ai dit, j\'ai une grande confiance en moi et aussi en le travail. Je suis un joueur assez expérimenté, j\'ai su comment me gérer durant ma blessure, ma rééducation et aussi ici en Afrique du Sud. Et puis, je dois ajouter autre chose : avec Ghoulam ça se passe très bien. Il a été très bien accueilli. C’est un bon joueur. Je suis content qu\'il soit là et convaincu qu\'il pourra beaucoup nous aider.
- Quel bilan, collectif et personnel, faites vous de cette CAN ?
- On a vu face à la Côte d\'Ivoire que cette équipe pouvait faire beaucoup mieux que ce petit point qu\'on a récolté. Malheureusement, il nous manquait ce petit plus… On a montré qu\'on s\'est amélioré sur le plan du jeu et de la possession de balle. Des jeunes joueurs ont pris de l\'expérience, le groupe a pris de l\'expérience… Sur le plan personnel, je dirais que je suis satisfait, même si je sais que j\'aurais pu faire mieux.
- Comment voyez-vous la suite ?
- Je vais rentrer dans mon club, Parme. J\'ai hâte de découvrir l\'ambiance qui y règne. Je vais essayer de m\'adapter et de connaître un peu tout le monde, jouer le maximum de matchs… Après, dans moins de deux mois, on aura rendez-vous avec le match face au Bénin en Algérie. On doit bien se préparer parce que la qualification en Coupe du monde est très importante pour cette génération.
- Dites-nous franchement, êtes-vous satisfait de ce transfert ?
- Oui bien sûr, sinon je n\'aurais pas signé. Je suis content d\'avoir opté pour ce club, c\'est une chance pour moi et un honneur de porter le maillot parmesan.
- Parme affrontera Milan le 15 février…
- (Rire) Oui, exact, mais avant ça, il y a un match, on va donc parler, préparer et se concentrer sur ce premier match, et après on aura tout le temps pour parler du match face au Milan AC.
- Vous allez jouer aux côtés d\'un autre Algérien, un futur coéquipier en sélection…
- Ah oui, Ishak Belfodil. Je suis content de trouver un Algérien à Parme. Ça va faciliter un peu mon intégration. C\'est sûr qu\'on va parler de l\'équipe nationale d\'Algérie. C\'est un bon attaquant qui va, je l\'espère, nous faire beaucoup de bien.
- Êtes-vous optimiste ?
Mais moi je ne me fais pas de souci. Je vais me battre pour être encore plus fort. C’est comme ça que j\'ai toujours fait.
- Nous avons appris qu\'une réunion s’est tenue la veille du match entre les joueurs et coach Vahid, de quoi avez-vous parlé au juste ?
- Il y a eu une réunion certes, celle-ci a été d\'ordre technique. On a préparé la Côte d\'Ivoire, c\'est tout.
- On croit savoir que le but était de changer le règlement intérieur…
-(Il sourit) Non, c\'était juste une réunion technique. Le règlement est fait, on doit tous le respecter. On n\'a pas à le changer.
- On dit qu\'un groupe est né ici en Afrique du Sud, vous confirmez ?
- Oui, c\'est vrai. Un groupe est né ici en Afrique du Sud. Nous sommes soudés, on est comme une famille. Mais maintenant, il faudra penser au match du Bénin. Nous avons deux mois pour éliminer nos défaillances et nous améliorer davantage afin de réaliser nos objectifs futurs.
- Confiant pour l\'avenir de ce groupe ?
- Je peux vous dire que ce groupe aura son mot à dire. Mais il faut d\'abord gagner le match du mois de mars. Il est hyper important pour l\'avenir de cette génération.
A. B.
«Je n\'ai jamais douté de mes qualités, même avec Ghoulam comme concurrent»
«Je suis content d\'avoir signé à Parme»
«Avec Belfodil, on parlera de l\'EN c\'est sûr»