JSK : Maïza sera traduit devant le conseil de discipline

En demandant à son entraîneur de ne pas le convoquer dans la liste des 18 dans le cas où il ne le ferait pas jouer d’entrée face à l’USMA, Maïza n’a fait qu’aggraver son cas. L’entraîneur Sandjak estime que le cas de son défenseur central relève désormais de la direction.

 Au moment où nous mettons sous presse, on ignore si Maïza reprendra ou pas les entraînements avec son équipe. Il est sûr que s’il ne réintègre pas le groupe, il sera dans l’obligation de rembourser une partie de l’argent pris à la signature de son contrat. Même si sa conduite est dictée par son souhait de prendre sa revanche sur son ancienne équipe, elle reste néanmoins condamnable. La JSK est un grand club et si les dirigeants ne sanctionnent pas ce genre de comportement, cela ouvrira la porte à tous les écarts disciplinaires. Selon une source digne de foi, Sandjak souhaite la traduction de Maïza devant le conseil de discipline pour que ça serve d’exemple aux autres joueurs. Si les dirigeants ne réagissent pas en prenant des sanctions à son encontre, l’autorité de Sandjak sera affaiblie. Il aura du mal par la suite à gérer son groupe à quelques mois du baisser de rideau. C’est pour cela qu’il insiste sur la traduction de Maïza devant la commission de discipline.

Il a failli déjà quitter l’équipe avant le match face à la JSMB   

Le défenseur Adel Maïza a commencé à afficher son mécontentent suite à sa relégation sur le banc juste à la fin de la rencontre face à l’ASO. Il avait affirmé ce jour-là qu’il ne se taira pas, s’il ne joue pas à l’avenir. Le match d’après, c’est-à-dire, face à la JSMB, il a été mis sur le banc pour la deuxième fois d’affilée. Cela n’a pas été de son goût et, d’après un membre de la délégation présent à Béjaïa, Maïza a failli quitter l’équipe quelques heures avant le coup d’envoi du derby en apprenant que son nom ne figure pas dans le onze entrant. Il n’est revenu à de meilleurs sentiments qu’après l’intervention de certains équipiers. Mais ce n’est que partie remise puisqu’il n’a pas hésité un seul instant à quitter ses équipiers jeudi dernier. Il a exigé une place de titulaire face à son ancienne équipe, mais son coach n’a pas cédé à son chantage.

Mohamed A. 

Ce qu’il a confié à ses amis à propos de son défenseur central

Sandjak : «Je n’ai pas besoin de Maïza»

Le départ inattendu de Maïza n’inquiète nullement l’entraîneur Sandjak. Refusant de chauffer le banc, l’enfant d’Annaba a clairement signifié à son entraîneur que s’il ne le fera pas jouer d’entrée face à l’USMA, il ne doit pas le convoquer dans la liste des 18. Il a chargé Rezki Amrouche, son adjoint, de lui transmettre le message, C’est ce qu’il a fait. C’est ainsi qu’il n’a pas convoqué son défenseur central pour le rendez-vous d’aujourd’hui. Maïza a refusé de s’exprimer sur sa décision de rentrer chez lui à 48 heures de la rencontre face à l’USMA. Sandjak, qui s’est expliqué sur la non-convocation de Maïza, a avoué à certains de ses amis qu’il n’a pas besoin de lui. «C’est lui qui m’a demandé de ne pas le convoquer, s’il ne sera pas aligné d’entrée. Ce n’est pas une perte, car je n’ai pas besoin de lui», leur a-t-il confié.

«La JSK possède la meilleure charnière centrale du championnat, alors que lui ne jouait même pas à l’USMA»

Tout le monde s’attendait à ce que l’entraîneur Sandjak soit confronté à cette situation après le recrutement de Maïza au dernier mercato hivernal. L’ancien pensionnaire de l’USMA a joué titulaire lors des 4 premières journées de la phase retour, mais avec le retour de Belkalem et Rial, il s’est retrouvé sur le banc. L’entraîneur Sandjak a révélé à certains de ses amis qu’il ne peut pas laisser Belkalem ou Rial sur le banc pour faire plaisir à Maïza. «Ce joueur ne jouait même pas à l’USMA, alors qu’à la JSK, la concurrence est plus rude. On a la meilleure charnière centrale du championnat et je ne peux pas la changer. Maïza ne jouait même pas à l’USMA et à la JSK il réclame une place de titulaire indiscutable», leur a-t-il ajouté. 

Mohamed A.

 

L’équipe livrée à elle-même

Depuis quelques jours, on a constaté que l’équipe est livrée à elle-même. A l’exception des jours de matches où certains dirigeants font leur apparition tout en donnant l’impression qu’ils ne laissent rien au hasard, les autres jours, ils ne donnent pas signe de vie. Même l’entraîneur Nacer Sandjak ne trouve aucun interlocuteur devant lui. Le problème latent qui existe entre le CSA et quelques membres de la SSPA n’a fait qu’envenimer les choses. L’absence des dirigeants a ouvert la voie à tous les écarts disciplinaires. Le défenseur Sofiane Khelili s’est présenté à la séance de la reprise de mercredi dernier en tenue de ville en signe de protestation contre son statut de remplacant, mais, le lendemain, il a réintégré le groupe sans être inquiété par qui que ce soit. Ensuite, c’est au tour de son équipier Maïza d’abandonner ses équipiers à 48 heures de la rencontre face à la JSMB suite au refus de l’entraîneur Sandjak de céder à son chantage. Cela n’a fait réagir aucun dirigeant. Si le président Hannachi se trouve toujours en France pour subir des examens médicaux, ceux qui ont été chargés de veiller à la bonne marche de l’équipe ne se manifestent que les jours des matches tout en promettant des primes aux joueurs par le biais de la presse, alors que les équipiers de Belkalem n’ont perçu aucune prime depuis le match gagné face au MCEE. 

Mohamed A.  

 

Les supporters en colère contre Maïza

Ne s’attendant nullement à ce qu’il exige une place de titulaire à son entraîneur, la plupart des supporters dénoncent l’altitude de Maïza qui a quitté l’équipe 48 heures avant la rencontre face à l’USMA. Pour eux, les dirigeants doivent sévir, car ils estiment qu’il est impensable qu’à la JSK des joueurs arrivent jusqu’à exiger une place de titulaire. Ils ne comprennent pas l’absence des dirigeants qui continuent à faire comme si de rien n’était. 

  

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