La direction clubiste a commencé par lui faire endosser une affaire d’indiscipline (ils ont dit qu’il a refusé le banc de touche), mais voyant que le joueur n’a pas mordu à l’hameçon, ils ont décidé d’employer d’autres méthodes, encore plus extrêmes. «Ils ont commencé par me dire que j’allais passer en conseil de discipline, sans raison apparente. J’ai quand même accepté, mais jusqu’à ce jour, je n’ai reçu aucune convocation pour ledit conseil. Aujourd’hui, ils me reprochent d’être rentré de la CAN en retard, alors que tout le monde sait que j’ai regagné directement mon club. Des internationaux tunisiens sont rentrés le même jour…, c’est à ne rien comprendre…», nous dira Khaled Lemmouchia, démentant au passage la presse tunisienne qui, hier, faisait état de la convocation du joueur pour être traduit devant le conseil de discipline aujourd’hui, samedi.
«J’ai voulu régler le problème à l’amiable, sans succès»
L’international algérien qu’on a eu au téléphone était déçu, mais pas abattu. «Je sais que cette situation pourrait avoir des répercussions sur ma carrière sportive, mais j’ai des droits bon sang ! J’ai essayé dès mon retour d’Afrique du Sud de trouver une solution à l’amiable au problème, mais ils n’ont rien voulu entendre…», nous dira Khaled. Cette solution serait de toucher un pourcentage de la somme que lui doit le club en échange de sa libération, une proposition que le CA a refusée.
«Cette situation me perturbe, mais elle ne me déstabilisera pas»
«Cette situation me perturbe c’est sûr, mais elle ne me déstabilisera pas. Je ne perdrai pas mon sang-froid, parce que je sais que j’ai raison. Je n’ai rien fait pour mériter ce que je subis actuellement. Alors j’ai décidé de rester serein…», ajoutera Khaled. Il est clair que Slim Rihahi, président du Club Africain, qui, pour information habite à Londres, veut punir Khaled pour avoir refusé de partir lors du mercato gratos. Khaled Lemmouchia s’entraîne avec les espoirs du Club Africain depuis son retour de la CAN. Il est privé de compétition officielle jusqu’à nouvel ordre.
A. B.