- «EN 2010, même si on a atteint les demi-finales, la participation fut modeste»

Le président de la Fédération algérienne de football était l’invité hier de l’émission Studio El-Kora de la Chaîne I de la radio algérienne.

Deux jours après l’assemblée générale de la FAF qu’a abrité Oran et de la conférence de presse animée sur place via l’un des forums régionaux, le patron de la Fédération s’est exprimé de nouveau sur la gestion du sport-roi en Algérie, sur les programmes mis en place par la FAF pour ranimer le football au pays, avec notamment une grande partie de l’émission consacrée au dossier du professionnalisme.  

 

«Les dirigeants des clubs algériens sont otages de l’amateurisme»

El-Hadj ne décolère toujours pas par rapport au retard enregistré par son projet, celui de la professionnalisation du football national. Il pointe du doigt les responsables des clubs de l’élite : «Les dirigeants des clubs algériens sont otages de l’amateurisme. Si les responsables veulent avancer, ils doivent chercher des sources d’argent. La source, c’est l’investissement. Pour ce faire, il faut donner l’opportunité aux hommes d’affaire, aux industriels et aux supporters aussi. Les clubs ne sont pas des propriétés privées», a-t-il dit.

 

 «On est le seul pays africain à mettre autant de moyens pour sa sélection»

Le patron du siège de Dély Brahim se félicite néanmoins, et malgré les difficultés, de sa politique et des moyens qu’il a mis pour la réussir, et ça se voit sur l’EN : «En Afrique, aucune instance de foot n’a mis les moyens qu’on a mis à la disposition de notre sélection.»

 

«Notre EN peut atteindre ses objectifs, comme elle peut les rater»

Le membre exécutif de la FIFA a aussi parlé de la sélection et de sa dernière participation à la CAN. Il reconnaît que le niveau de l’équipe est tout juste moyen par rapport aux grandes nations du football mondial : «On n’est pas l’Argentine, ni le Brésil, ni l’Allemagne, on n’a qu’une équipe algérienne avec un certain niveau. On peut dire qu’avec cette équipe, on a un niveau tout juste moyen qui peut nous mener vers certains paliers, mais c’est possible aussi qu’on ne les atteigne pas.»

 

«En 2010, on a pris un 4-0 contre l’Egypte…»

Les critiques de Rabah Saâdane raisonnent à ce qu’il paraît toujours dans les oreilles du président. Il ne cesse d’adresser des flèches à son ancien coach lors de chacune de ses sorties médiatiques. Hier, il a évoqué la CAN-2010 et la participation de l’EN qui fut, malgré le carré d’as, modeste, d’après El-Hadj : «Avec une victoire grâce à un but marqué par un défenseur, un nul et une défaite 3-0 contre le Malawi et un succès face à la Côte d’Ivoire, et surtout un humiliant 4-0 face à l’Egypte, en 2010, je crois que même si on a atteint les demi-finales, la participation fut modeste.»

S. M. A.

 

Concernant le renfort du staff technique chez les A et la constitution de celui des A’

«Vahid a réclamé des adjoints, il les aura après le 26 mars»

Concernant l’affaire des adjoints que réclame Vahid, Raouraoua affirme que l’entraîneur aura ce qu’il veut, mais pas dans l’immédiat. Il trouve que l’équipe a ce qu’il faut pour dépanner et assurer la préparation du match du Bénin : «Il a envie d’engager d’autres techniciens pour qu’ils l’aident. Notre devoir est de subvenir à ses besoins, mais ça ne sera pas pour demain, car on n’est pas pressés, on a pour le moment ce qu’il faut pour préparer le Bénin, et les nouvelles têtes seront connues après le 26 mars prochain.»

 

«Les staffs des équipes A et A’ seront indépendants l’un de l’autre»

Par ailleurs, concernant ce renfort chez les A réclamé par Vahid et la possibilité de voir l’un des adjoints du Bosnien prendre les A’, Raouraoua a apporté la précision suivante : «Les A, c’est une chose, les A’, c’en est une autre. Les staffs seront indépendants l’un de l’autre», a-t-il lancé..

S. M. A.

 

 

Il est suspendu face au Bénin

«Si on avait des joueurs comme Lacen…»

Medhi Lacen est suspendu face au Bénin, il ne sera pas présent à Blida le 26 mars prochain, cela inquiète à plus d’un titre Vahid et l’ensemble des responsables de la sélection, même Raouraoua est touché par ce manque et le déséquilibre causé par cette absence qui prouve que l’EN a un manque terrible pour ce qui est des joueurs de qualité : «Lacen est suspendu pour le prochain match, et on pense beaucoup à son remplacement, si on avait des joueurs de qualité, ce problème ne nous aurait pas dérangé à ce point», a-t-il dit.

S. M. A.

 

 

«Pas facile de gérer un groupe durant un mois sans qu’il n’y ait de problèmes ni de blessures, Vahid l’a fait»  

Le président de la FAF se félicite aussi de la maîtrise parfaite que Vahid a sur son groupe et qui était visible, d’après lui, avant et durant la CAN : «Vivre un mois avec un groupe sans le moindre problème à signaler, c’est un point positif, Les blessures aussi, il n’y en a pas eu, c’est bon aussi, mais dans tout cela, on ne doit pas oublier que c’est aussi grâce aux joueurs», ajoutera-t-il.

 

 

 

«Kaoua se consacrera à sa mission initiale, former les gardiens et les entraîneurs des gardiens»

Après plusieurs contradictions et démentis de part et d’autre, Raouraoua a enfin évoqué le cas Kaoua qu’on annonçait en fin de mission chez les A. Le président de la FAF avoue que l’ancien portier du Mouloudia d’Alger qui reste un salarié de la FAF se consacrera désormais à sa mission initiale, celle de former des gardiens de buts, mais aussi des entraîneurs pour eux. Le manque terrible de bons gardiens dans les différents championnats a alerté la FAF qui a lancé un programme visant à former des keepers et c’est Kaoua qui s’en chargera : «Kaoua, pour ceux qui ne le savent pas, est un salarié de la FAF. Avant de rejoindre la sélection, il avait déjà une mission, celle de former des gardiens et des entraîneurs. Désormais, il s’occupera de cette mission», a-t-il rappelé.

S. M. A.