EN-Belhadj : «J’ai pris ma retraite, je ne reviendrai pas là-dessus»

Le latéral gauche de la formation d’Al-Sadd, Nadir Belhadj, est sorti de son mutisme pour nier toute volonté de revenir en équipe nationale. Son propos est on ne peut plus clair.

Dans une interview accordée à blogolo.fr, site spécialisé dans le foot portugais, l’ancien joueur de Portsmouth a avoué qu’il n’accordait pas trop d’importance aux bobards qui circulent ça et là concernant son possible retour chez les Verts, lui qui avait décidé l’année passée de prendre sa retraite internationale.

Ainsi, après la dernière sortie médiatique de Vahid qui avait barré la route définitivement à un retour de nadir «le retraité», c’est maintenant au tour du joueur de couper court et nier catégoriquement un quelconque souhait de rejouer pour l’EN : «Je ne pense pas trop à ça. J’ai décidé d’arrêter ma carrière internationale et je ne pense pas revenir là-dessus.»

 

«J’ai passé 6 ans en sélection, j’en suis fier et je continuerai à la suivre»

Nadir semble même avoir consommé son «divorce»’ avec les Verts. Son discours est clair et net, il ne cache pas sa satisfaction par rapport à la belle période passée avec l’EN et promet de rester un fidèle fan. «J’ai passé six ans en sélection et j’en suis très fier. Maintenant, il y a un nouveau groupe et je le soutiens. Je continue de le suivre», ajoutera-t-il.

 

«Un retour en Europe ? Je vais en discuter avec mon conseiller»

Le contrat liant Belhadj à Al-Sadd s’achèvera en fin de saison. La Fiorentina, la Lazio et West Ham sont déjà sur ses traces, de quoi lui donner des envies de retour en Europe. Il ne le nie pas : «Je vais m’asseoir avec mon conseiller et on va en discuter. S’il y a une possibilité d’aller au Europe, pourquoi pas.»

 

«Le Benfica, ça me dirait bien» 

A ce qu’il paraît, en plus des clubs anglais et italiens qui s’intéressent aux services de Belhadj, le championnat portugais aussi n’est pas resté insensible aux prestations et à la classe du latéral gauche algérien. Il n’a d’ailleurs pas nié cet intérêt et se verrait même dans ce championnat qu’il dit apprécier à plus d’un titre : «Le Benfica est un super club. En 2005/06, il m’avait suivi pendant un moment, mais ça ne s’est pas fait malheureusement. J’en avais parlé avec Hassen Yebda. Il y a de supers infrastructures, un stade magnifique et des supporters fidèles. La Liga portugaise est un très bon championnat, technique qui me correspond bien. Ça me dirait bien. Le Portugal est un pays de foot.» Et d’ajouter : «Il m’arrive en zappant de tomber sur des matches portugais. Et je regarde. C’est difficile de prédire que sera champion. J’espère que ce sera le Benfica !» (rires)

 

«À Lyon, j’ai manqué de patience»

La carrière de Belhadj en Europe s’est arrêtée à Portsmouth, mais avant l’Angleterre, l’ancien latéral gauche de l’EN avait fait un court passage à Lyon, mais comme ça avait coïncidé avec l’arrivée de l’Italien Grosso, il n’avait pas eu la chance de jouer, ce qui avait précipité son départ. Ce que regrette Belhadj qui avoue qu’il a manqué de patience : «Lorsque je suis arrivé à Lyon, le club avait recruté Fabio Grosso au même poste. Un champion du monde. C’est lui qui a joué et c’était normal. Il venait d’être sacré champion du monde. Peut-être ai-je manqué un peu de patience. Six mois après mon départ, Grosso partait lui aussi et Lyon a recruté un autre gaucher. Mais je n’ai pas de regrets. J’ai eu et j’ai la chance de jouer avec de grands joueurs», conclut-il.

S. M. A.

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