- Relégable avec Moreirense, vous avez décidé de rester pour aider votre club à se maintenir. Moreirense a-t-il les ressources nécessaires pour éviter une descente ?
- La situation est compliquée au classement, mais nous avons les moyens de nous maintenir. Dans certaines rencontres, nous avons manqué de réussite. Nous avons souvent dominé et finalement perdu. Le maintien, j\'y crois et c\'est pour cela que je suis resté.
- Parfois esseulé à la pointe de l\'attaque, vous avez pourtant réussi à inscrire 13 buts toutes compétitions confondues. Comment réussissez-vous à tirer votre épingle du jeu ?
- Je ne vis pas cela comme une saison galère dans mon esprit. J\'ai la chance d\'être titulaire et de jouer à chaque fois 90 minutes. Malgré ce que certains peuvent dire, le championnat portugais est d\'un très bon niveau tactique et technique. Avec mon club, j\'ai la possibilité d\'accumuler du temps de jeu et de faire au minimum 30 matches en SuperLiga.
- Comment vous êtes-vous retrouvé au Portugal ?
- Je sortais d’une saison en National à Cassis-Carnoux. Mon frère Kamel qui a joué à Guimarães (2006-08) m’a conseillé le Portugal. J’ai fait un essai à Freamunde. Le club voulait me garder mais on ne s’est pas entendus. Je suis donc allé au Moreirense où j’ai signé pour quatre ans. J’ai été prêté dans la foulée à Vizela pour avoir du temps de jeu et pour m’adapter. A Moreirense, c\'est ma première vraie saison. Je n\'étais pas l\'attaquant numéro 1 en début de saison, j\'ai gagné ma place et j\'ai tout fait pour la garder.
- Physiquement, vous êtes plus athlétique que Kamel, votre frère. Vous n’êtes pas le même type de joueur ?
- Non, on n’est pas du tout pareil. Je suis plus costaud, je vais plus au duel. J’ai une bonne vitesse, j’aime prendre la profondeur. Techniquement, je me débrouille et je suis adroit devant la cage alors que Kamel est plus un renard des surfaces, il a du métier.
- De gros clubs portugais vous suivent, En Angleterre et en Espagne, votre profil plaît. En Ligue 1, Marseille, Nice ou Saint-Etienne ont dépêché des émissaires pour vous superviser ou se sont renseignés. Comment imaginez-vous votre avenir ?
- Je suis content qu\'on puisse s\'intéresser à mes performances. Pour le reste, je sais d\'où je viens, j\'ai les pieds sur terre. Je suis plus attiré par le championnat d\'Angleterre car il correspond plus à mes qualités. L\'OM est dans mon cœur.
J\'y suis né, J\'aimerais y jouer un jour.
- Vous avez été récemment supervisé par Noureddine Kourichi, l\'adjoint de Vahid Halilhodzic pour le compte de la sélection algérienne. Répondriez-vous favorablement à un appel des Fennecs?
- Oui, si je suis appelé, j\'irai. C\'est mon pays et je serai content de jouer pour eux. Cette idée est bien évidemment dans un coin de ma tête.
Qu\'avez-vous pensé de l\'élimination de l\'Algérie lors du premier tour de la CAN ?
- J\'ai suivi cela, je me sens concerné. Comme tout le monde, j\'ai été déçu du résultat. La défaite face à la Tunisie (1-0) nous a coûté cher, et ensuite le match à six points contre une bonne équipe du Togo (2-0) a été difficile moralement.
- Justement, cette équipe algérienne a produit du jeu mais elle a manqué terriblement d\'efficacité. Avec Belfodil de Parme, vous faites partie des joueurs qui sont pressentis pour mettre fin à ce problème...
- J\'ai trouvé que l\'équipe a manqué de chance. Islam Slimani a fait un bon match face aux Tunisiens, il a touché la barre transversale et pendant la compétition, la plupart de ses tirs ont été cadrés.
- Rêvez-vous de jouer aux côtés de votre frère en sélection ?
Oui, pourquoi pas.
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«Mon frère et moi, on n’est pas du tout le même type de joueur»
«Lors de la CAN, Slimani était bon, il a juste manqué de chance»
«Je suis plus attiré par le championnat d’Angleterre»