L’attaquant Abdelkader Amer-Yahia, en fin de contrat avec l’ASMO, ne semble pas avoir pris de décision pour son avenir. Il doit prendre conseil de ses proches, a-t-il indiqué en marge de l’entretien réalisé au téléphone hier matin. Un entretien dans lequel, le dénommé Dekouche est revenu sur une saison mi-figue, mi-raisin pour lui.

- Dans quelles conditions se déroule la préparation de l’équipe ?

- Nous travaillons le plus normalement du monde. Les résultats de l’équipe qui sont très encourageants nous permettent de mettre l’ambiance dans les entraînements. 

- D’autant que l’équipe a fait un bond au classement général…

- C’est vrai. Car c’est bien de voir notre formation accomplir un parcours pareil. Nous restons sur une série positive et c’est de bon augure pour la suite du championnat.

- Justement quelle est votre propre vision à 8 journées de la fin ?

- Chaque match a ses particularités. On doit gérer les prochaines rencontres exactement comme on l’a fait précédemment. Après on verra si on pourra décrocher une meilleure place possible.  

- Vos propos dégagent un sentiment de frustration…

- Il n’y a aucun problème, mais je m’en veux tellement, parce qu’en réalité, je ne suis pas satisfait de ma saison. Car pour être plus clair, je n’ai pas été chanceux. D’abord il y a cette blessure qui m’a éloigné de l’équipe pendant de longues semaines. Cette période a coïncidé avec le mauvais parcours de l’équipe pendant la phase aller du championnat. Puis je n’ai pas eu suffisamment de temps de jeu pour m’exprimer. Néanmoins, je déploie de nombreux efforts afin de rester apte à tout moment.

- Et pour reprendre votre place…

- Cette place si je l’ai perdue c’est en raison de la blessure dont je vous ai parlé. Par la suite, je n’ai pas eu suffisamment de temps de jeu. Ça été difficile pour moi. Mais avec le temps, j’ai pris confiance en mes possibilités. Comme je viens de le dire, je travaille dur afin de gagner ma place. Je vais faire tout mon possible pour finir cette saison en force. 

- La direction vous propose de prolonger avec le club, avez-vous pris une décision ?

- C’est vrai qu’on vient de me parler de cette éventualité. Les dirigeants ont voulu me convaincre de prolonger mon contrat. Vous savez, à présent je suis concentré sur mon travail. Je suis à l’ASMO, c’est mon club. Je lui donne la priorité malgré les contacts. Seulement je ne peux pas prendre de décision sans le conseil de mes proches. A la fin du championnat, j’aurais l’occasion de penser à tout. Le présent, c’est l’équipe et les matches restant au programme.

L. M. A.

 

Que devient la SSPA-ASMO ?

Avant la fin de la saison écoulée, les membres du conseil d’administration de la SSPA-ASMO se sont confinés dans un silence qui a laissé pantois toute la famille asémiste. A l’exception de Saïd Mekhici et Chafaâ Hanai Agueni qui ont montré leur désaccord avec certains modes de fonctionnement, les autres ont préféré rester dans l’ombre «pour l’intérêt de la société», ont argumenté certains d’entre eux. Ce silence s’est prolongé cette saison au point où les affaires de l’équipe fanion dite professionnelle ont été laissées au club amateur, mis à part les signatures des contrats des joueurs revenant au PDG Mohamed El-Morro. Sans ce dernier, aucun mouvement de transfert de joueurs n’aurait été accompli et nul doute que l’équipe fanion aurait commencé l’actuel exercice avec un effectif obsolète ou constitué d’éléments espoirs ou juniors. Comme si l’alliance, légitime en fait, entre la direction de la société et celle du CSA s’est entièrement coupée. Sinon qu’est-ce qui se passe et que devient cette société asémiste si éblouissante dans ses deux premières années d’existence ?