Dans notre édition d’hier, on avait évoqué le cas Zeddam qui risque d’empirer, et c’est le cas. Il faut savoir que ses sautes d’humeur répétitives ne sont plus tolérées. Le premier responsable de la barre technique des Vert et Rouge, Djamel Menad, a pris la décision de ne plus l’accepter dans ses troupes : «Ça sera lui ou moi», mais Ghrib ne veut léser personne et a décidé, avant tout, d’avoir la version de Zeddam pour ensuite trancher. Le joueur, qui a raté la reprise, est venu à temps pour prendre part à la seconde séance comme à l’accoutumée, mais il ne savait pas qu’il ne pouvait pas s’entraîner. En fait, l’un des responsables envoyés par Ghrib afin de veiller à ce qu’aucun incident ne se déroule à l’entraînement est allé à la rencontre de Zeddam pour lui faire savoir qu’il ne peut pas s’entraîner. Le joueur quitte le 5-Juillet sans entraînement. Il faut savoir que Menad est plus que jamais décidé à mettre tout en œuvre pour ne plus voir Zeddam avec le groupe. De son côté, Ghrib, ne l’ayant pas encore rencontré, a donné des instructions claires : «C’est le Mouloudia d’Alger et pas un club de quartier pour venir et partir quand bon nous semble.» Hamza Zeddam appelle par téléphone Ghrib, ce dernier lui donne rendez-vous dans l’après-midi d’hier.
Menad campe sur sa position
Les camarades de Babouche ont tenté de toucher un mot au coach Djamel Menad afin qu’il passe à autre chose et laisse Zeddam s’entraîner, mais il était plus que jamais décidé à camper sur sa position quitte à y rendre son tablier. En fait, quand Zeddam avait rebroussé chemin pour rentrer chez lui, attendant sa rencontre avec Ghrib, certains joueurs ont tenté de convaincre Djamel Menad de lui pardonner, expliquant cela par le fait qu’il était très irrité de ne plus être convoqué alors qu’auparavant il était titulaire. Mais l’entraîneur en chef mouloudéen a été très clair, leur assurant qu’il devra payer son arrogance. Les joueurs ont compris que Zeddam est sur la liste noire et que personne ne pourra changer la donne.
Comme prévu, Zeddam arrive à la villa où il trouvera Ghrib qu’il attendait. Le joueur a été entendu. Mais Ghrib a trouvé que Zeddam était le fautif et a décidé donc de le punir. Il s’en sort avec cinq jours de mise à pied et 20 millions d’amende. Le joueur n’a
placé aucun commentaire, se contentant de suivre le discours tenu par Ghrib qui n’a pas été tendre quand il lui a fait savoir qu’il est au
Mouloudia d’Alger et que ce genre d’attitude n’est pas tolérable. Donc, Zeddam ne sera pas suspendu jusqu’en fin de saison, puisque samedi, il reprendra le chemin des entraînements avec ses camarades pour préparer la suite du parcours qui ne sera pas facile pour un Mouloudia plus que jamais décidé à réaliser une belle fin de saison.
- Z.
Ghrib : «Le cas Zeddam est réglé»
En somme, Zeddam a été sanctionné, mais pas comme le voulait Menad, car ce dernier ne cessait de parler de choisir entre lui et le joueur. Contacté par nos soins, le coordinateur de la section foot, Omar Ghrib, dira à cet effet : «On a rencontré Zeddam comme prévu à la villa. Je lui ai donné la parole afin de parler de son litige avec Menad. Le joueur a reconnu son erreur. Je lui ai fait savoir que ça ne pouvait passer sans casse. Il se devait de le payer, et donc, j’ai décidé
d’une mise à pied de 5 jours et 20 millions d’amende. Hamza reprendra samedi, et je tiens à ce que tout le monde sache que ce genre de souci arrive même dans les grands clubs européens, et donc, il faut passer à autre chose, car ce souci est bel et bien réglé.» Ainsi, l’affaire Zeddam a connu sa fin hier après que Ghrib ait décidé de la sanction à infliger à Zeddam…
Il a vécu sa première titularisation face au CSC
Aksas : «Au fil des matches, je serai meilleur»
- Vous avez vécu votre première titularisation contre le CSC, peut-on avoir vos impressions ?
- Effectivement, j’ai vécu ma première titularisation et cela après une longue durée, plus de trois mois, sans avoir joué. Il faut savoir que c’était très dur, car l’enjeu était très important, mais j’ai fait tout ce que je pouvais pour défendre avec courage les arrières de l’équipe. Et, hamdoulah, on a pu assurer dans un match qui était difficile.
- Pouvez-vous faire une analyse de votre rendement ?
- Je pense que j’ai bien géré la situation. Mon expérience m’a beaucoup aidé, puisque tout s’est bien déroulé, dans la mesure où on a fait barrière aux raids des attaquants du CSC qui n’ont rien pu faire. Il faut dire que nous étions bien présents, puisqu’aucune faille n’a été détectée.
- Le Mouloudia d’Alger aurait pu revenir de Constantine avec les trois points, si le groupe avait osé…
- Non, je crois plutôt qu’on a bien géré la partie, et ce, jusqu’au coup de sifflet final où on a pu amener le CSC à partager les points de la partie. Ce fut un bon point de ramené d’un déplacement qui nous a permis de rester troisièmes au classement. On fera en sorte de faire encore mieux dans les prochaines confrontations.
- Peut-on dire que le fait de voir un stade archicomble a intimidé les Mouloudéens au point de se contenter du partage des points ?
- J’ai entendu dire que depuis les années 80, le stade Hamlaoui n’a pas connu autant de monde. Je trouve que c’est normal de voir autant de personnes, car, quand il s’agit d’accueillir le Mouloudia d’Alger, qui est un grand club, la mobilisation est de mise, ce qui a été le cas à Constantine. De notre côté, on n’a pas été impressionnés pour autant, car on est des habitués de la grosse pression, on n’a pas été intimidés au stade Hamlaoui. On a tenu bon jusqu’au coup de sifflet final, car la majorité des joueurs de l’équipe sont expérimentés et savent gérer ce genre de pression. Je dirais qu’on a réalisé un bon résultat contre le CSC qui va nous permettre de voir la suite avec plus de sérénité. Il faut savoir que rien n’est encore décidé et on peut finir à une meilleure place. Ce qui est certain, on fera tout pour participer à la C1.
- Comment se présente pour vous le rendez-vous contre le MCO ?
- Il faut savoir que tous les matches restants seront très disputés et seront gérés comme des matches de coupe. Il faut faire en sorte de bien les gérer et faire de notre mieux pour aller chercher cette place qu’on vise tous. Il faut savoir que rien n’est encore bouclé et que l’ESS n’a pas encore assuré le titre. C’est toujours en jeu.
- De l’avis de plusieurs personnes, vous serez reconduit contre les Hamraoua aux côtés de Bachiri afin de former la paire de choc...
- Moi, ce qui est sûr, c’est qu’à chaque fois qu’on me fera appel, je mettrais les bouchées doubles pour réaliser la meilleure prestation. Que ce soit aux côtés de Bachiri ou de Djeghbala, qui sont des joueurs de qualité, on formera la bonne paire. Ça serait une belle chose pour le MCA de voir la concurrence qui engendrera des joueurs très bons et prêts quand le coach leur fera appel. Il n’y aura plus de remplaçants, mais à chaque fois, que je joue, avec Bachiri ou Djeghbala, ça sera la paire de choc.
A. Z.