Le week-end passé, le président de la JSK a quitté le pays pour une destination qui a créée la confusion. Tout le monde parlait d’un voyage de Hannachi à Paris.

Comme ce dernier a multiplié les va-et-vient ces derniers temps entre Paris et Alger pour des raisons de santé, tout le monde croyait qu’il a fait un autre voyage en France pour effectuer un contrôle médical. Mais personne n’a donné les dates exactes de départ et de retour du président kabyle. Mieux encore, tout ce beau monde a été pris à contrepied par le président de la JSK, puisque ce dernier ne s’est pas rendu à Paris, mais bien à Madrid. Le séjour de Hannachi en Espagne n’a duré que quatre jours. Son voyage n’avait donc aucune relation avec son état de santé ni avec les vacances, puisque trois jours seulement après son départ, il était de retour au pays. Selon ses proches, Hannachi s’est rendu en Espagne pour rencontrer des gens qui pourraient aider le club sur le plan financier. Certes, ces derniers temps, les responsables de la JSK déclarent haut et fort que les caisses du club ne sont pas vides et que la situation financière est très confortable. Or la réalité est tout autre, puisqu’une crise financière secoue la JSK ces derniers temps, et les preuves sont à la pelle. Sandjak attend son argent, quelques joueurs attendent leurs salaires…

On parle d’une rencontre avec les responsables d’Eurocasa

Hannachi, qui a multiplié après son retour au pays les navettes entre Alger et Tizi, a réussi certes à débloquer la situation financière, puisque les joueurs qui attendaient leurs salaires depuis cinq mois ont touché quelques mensualités. Toutefois, la situation n’a pas été réglée définitivement, sachant que la crise s’était aggravée, surtout après le retrait de l’un des sponsors majeurs du club, Echourouk en l’occurrence. D’ailleurs, selon la même source, Hannachi est parti en Espagne pour essayer de trouver des bailleurs de fonds. On parle même d’une rencontre avec les responsables d’Eurocasa. Oscar, le patron de cette boîte, a aidé la JSK par le passé, et les responsables du club kabyle souhaitent un autre geste de l’Espagnol, surtout en cette période de  grave crise. Mais la tâche n’est pas si facile que çà, surtout quand on sait que les entreprises espagnoles sont au bord du gouffre, financièrement parlant. La grave crise financière qui ébranle toutes les économies de la zone euro n’est pas faite pour arranger les choses, trouver de l’argent en Espagne, par les temps qui courent, relève du miracle, ni plus ni moins.

M. A.