JSK : Hannachi provoque Sandjak

Le nul concédé devant le CSC a provoqué la colère du président Hannachi, lequel ne s’attendait aucunement à cette contre-performance à domicile.

En mauvais termes avec son entraîneur depuis son retour de Paris où il a été hospitalisé pendant plusieurs jours, le président de la JSK n’a pas raté l’occasion pour remettre en cause le travail de Sandjak. Certes, il n’a fait aucune déclaration à la presse, mais d’après ses collaborateurs, le nul concédé face aux Sanafir lui a fait très mal. Ses relations avec son coach risquent de se détériorer davantage dans les jours à venir, d’autant que l’équipe n’a aucun objectif à atteindre en cette fin de saison. Le président Hannachi n’était pas présent au stade, mais ses proches lui ont dit que la JSK était méconnaissable et qu’elle a évité une défaite certaine. Cela l’a mis hors de lui. Lui qui tablait sur une victoire devant le CSC pour que son équipe se relance dans la course au podium n’en revenait pas d’apprendre que celle-ci a été tenue en échec par les Sanafir.

Le rapport qu’on a lui a transmis accable Sandjak

Malgré son absence, le président Hannachi a pu savoir tout ce qui s’est passé durant le match. Les dirigeants présents au stade lui ont fait savoir qu’ils n’ont pas reconnu la JSK sur le terrain. Ils lui ont ajouté que les causes de l’échec sont dues au manque de fraîcheur physique chez les joueurs et à une défaillance tactique. Ils ont visé directement leur entraîneur qui a expliqué à la fin de la rencontre la mauvaise prestation par la programmation hasardeuse de la LNF. Ils auraient pu accorder des circonstances atténuantes à Sandjak. Les arrêts à répétition du championnat en cette fin de saison n’arrangent pas les affaires de la JSK qui était sur une courbe ascendante avant la réception du CSC. En plus, ce n’est pas aisé pour tout entraîneur de motiver des joueurs d’une équipe qui n’a aucune ambition en cette fin de saison.

Hannachi le boude et n’assiste plus aux matches de son équipe 

Depuis son retour de Paris, le président Hannachi n’a pas eu de tête- à-tête avec Sandjak. Ce dernier n’arrêtait pas de lui demander des audiences, mais en vain. Son président ne lui répondait même pas au téléphone. Et pour éviter tout contact avec lui, il ne se rendait même pas au stade pour suivre les matches de son équipe. Le président Hannachi justifiait ses absences aux matches de son équipe par des raisons de santé, mais depuis son déplacement à Aïn Témouchent où il a suivi la rencontre de l’équipe nationale des moins de 20 ans face au Bénin, les gens commencent à s’interroger sur les véritables raisons qui le poussent à ne pas se rendre au stade. Ceux qui connaissent le président de la JSK savent que lorsque ce dernier ne veut plus d’un entraîneur, il n’assiste plus aux rencontres de son équipe. L’exemple d’Ighil Meziane est encore vivace dans les mémoires des supporters. Les jours de Sandjak sont plus que jamais comptés et d’aucuns se demandent si celui-ci ira jusqu’à la fin de son contrat.

Mohamed A.     

Pression sur le coach

3 victoires à Tizi et défaite interdite à l’extérieur 

La formation du Djurdjura a raté une bonne occasion mardi dernier en recevant le CSC pour ajouter deux précieux points à son compteur. Avant le coup d’envoi de cette partie, tout le monde à la JSK misait sur la victoire. Sur le terrain, les coéquipiers de Remache n’ont pas pu battre le CSC et le match nul entre les deux équipes était équitable selon l’avis de plus d’un. Toutefois, à l’issue de cette rencontre, quelques dirigeants kabyles étaient en colère contre leur entraîneur. Ce dernier a fait l’objet de critiques acerbes de la part de quelques membres du CA et des dirigeants de la section football. «Non seulement sur le plan physique les joueurs ont souffert en seconde période, mais aussi sur le plan tactique on n’a rien vu», a balancé un membre influent du CA. Cette phrase a été partagée par tous les autres actionnaires de la SSPA qui, il faut le dire, sont contre Sandjak depuis un bon moment. D’ailleurs, au lendemain de ce semi-échec, les responsables du club kabyle n’ont pas hésité à parler de l’avenir de l’équipe. Les membres influents de la JSK exigent trois victoires à Sandjak lors des trois sorties de l’équipe à Tizi Ouzou. Les plus hauts responsables de la JSK ne veulent surtout pas terminer la saison à la septième place rien que pour sauver une saison pourtant ratée sur toute la ligne.

 

Même pour les matchs à l’extérieur, l’équipe doit réaliser des résultats positifs

En plus des trois matchs que les coéquipiers de Djamel Benlamri seront appelés à jouer à Tizi Ouzou, la formation du Djurdjura sera aussi appelée à jouer trois matchs en dehors de ses bases avant la fin du championnat. Même lors des matchs restants à disputer à l’extérieur, les responsables ds Jaune et Vert exigent de Sandjak des résultats positifs, surtout lors du clasico où la JSK n’aura pas droit à la défaite. Autrement dit, la formation du Djurdjura doit éviter coûte que coûte la défaite lors de ses trois déplacements.

 

Désormais, le coach n’aura pas droit à l’erreur

Trois victoires à domicile et défaite interdite à l’extérieur. Le premier responsable du club kabyle ainsi que les membres influents de CA n’ont pas hésité à mettre la pression sur leur entraîneur au lendemain du faux pas de l’équipe à domicile devant le CSC. Nacer Sandjak n’aura pas droit à l’erreur lors de six matchs restants du championnat. Pour un dirigeant kabyle, l’entraîneur touche un gros salaire, il ne doit pas rater ses matchs à Tizi Ouzou comme il doit aussi réaliser de bons résultats à l’extérieur.

M. A.

 

La reprise des entraînements est prévue pour samedi matin 

Pas de stage de préparation à Alger

Lors des précédents jours, les membres du CA ne pouvaient rien dire à propos de leur entraîneur, vu que l’équipe a enchaîné une bonne série de six matchs sans défaite. Toutefois, après le faux pas de mardi passé, quelques membres du CA sont montés au créneau pour descendre en flamme Sandjak. «Physiquement, les joueurs étaient out et tactiquement on n’a rien vu.» Les responsables kabyles ont tiré sur leur entraîneur à l’issue de la rencontre de mardi passé et la première conséquence de ce semi-échec, un stage à Alger refusé à Sandjak. Ce dernier voulait organiser un stage à Alger lors de cette longue trêve que la JSK observera. Cependant, les responsables de la JSK n’ont pas apprécié la demande de leur entraîneur. Pour eux, leur équipe n’est même pas concernée par une place sur le podium pour organiser un stage en fin de saison alors que les caisses du club sont vides. La formation du Djurdjura reprendra le chemin des entraînements samedi prochain à Tizi Ouzou et préparera son match devant le MCA à Tizi Ouzou jusqu’à la veille de la rencontre.

M. A. 

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