Pour sa première convocation en équipe nationale, l’attaquant de Moreirense, Nabil Ghilas, n’a pas caché sa joie d’être en sélection. Dans cet entretien accordé à la presse au centre de Sidi Moussa, l’international algérien espère avoir l’occasion de faire son baptême du feu avec les Verts.

- Comment s’est déroulée votre intégration dans le groupe à votre arrivée au centre de Sidi Moussa ?

- Les anciens nous ont très bien accueillis et nous ont même facilité la tâche, je suis très content.

- Que vous a dit le coach ?

- Le coach dit qu’il ne promet la place de titulaire à personne et qu’il ne fait de promesses à personne. Le coach Vahid nous a fait savoir qu’on est là pour travailler afin de gagner notre place de titulaire, et surtout, de donner le maximum de nous-mêmes.

- Vous étiez il y a quelques années supporter de l’EN et vous vous êtes même déplacé à Tchaker pour soutenir les Verts, est-ce le fait d’être un joueur maintenant est une fierté pour vous ?

-Je suis fière et ma famille est fière de moi, comme je sais qu’ils seront nombreux à soutenir les Verts le jour du match face au Bénin. L’équipe nationale est sacrée pour moi. C’est le destin qui m’a amené là et il m’a permis de réaliser mon rêve d’enfance.

- Comment vous avez trouvé l’ambiance au sein du groupe ?

- On a un excellent groupe et il y a une très bonne ambiance. Les anciens joueurs, voire les cadres, sont comme de grands frères qui nous aide pour nous mettre directement dans le bain.

- Est-ce qu’il y a un joueur en particulier qui vous a facilité la tâche ?

- Non, personne en particulier, tout le groupe nous a facilités la tâche. Franchement, je ne me sens pas du tout nouveau.

- Avez-vous une idée sur l’adversaire qui est le Bénin ?

- Non, je n’ai aucune information quant à cet adversaire (Ndlr, entretien réalisé vendredi), d’autant qu’on n’a pas visionné cet adversaire. Toutefois, le coach Vahid axe son travail actuellement sur le volet technico- tactique.

- Avez-vous des appréhensions pour le match face au Bénin ?

- Je n’ai d’appréhension contre aucune équipe africaine, et j’aimerais bien commencer contre le Bénin.

- Vous allez certainement débuter en tant que joker le prochain match, êtes-vous prêt à faire vos preuves ?

- Depuis mon arrivée en Algérie, je suis prêt à faire face à n’importe quelle situation, autrement dit, je suis prêt dans ma tête. J’essayerai de jouer et pourquoi pas marquer mon premier but avec les Verts.

- Votre frère Kamel a déjà fait son passage en sélection, vous a-t-il donné des conseils pour entrer dans le bain tout de suite, et surtout pour trouver vos automatismes ?

- Oui, j’ai été conseillé par mon frère qui a appelé certains joueurs qu’il connaît pour prendre soin de moi et pour m’orienter.

- La stérilité devant les buts fut le souci du sélectionneur durant la précédente CAN. Le fait de figurer dans la liste sur laquelle le coach va compter face au Bénin vous met-il une pression supplémentaire ?

- Non, je ne sens aucune pression. Si le coach m’a convoqué, c’est pour apporter le plus sur le plan offensif. Et si je peux aider, j’aiderai sans le moindre problème.

- Le fait de commencer avec l’EN en Algérie vous aidera-t-il plus par rapport à la cohésion et l’adaptation, comparativement à certains de vos coéquipiers qui ont débuté en Afrique ?

- Je ne connais pas l’Afrique noire, mais je pense que débuter la sélection à domicile est une chose importante pour l’adaptation et la cohésion.

A. D.