Il s’est plaint auprès de son entraîneur à plusieurs reprises, mais en vain. Le coach Sandjak se trouve dans la même situation que lui puisqu’il attend aussi son argent. L’attaquant Chalali a rejoint la JSK au dernier mercato hivernal et malgré ça la direction du club lui doit déjà de l’argent. Le président de la section football, Yazid Yarichène, qui a négocié avec lui au mois de janvier dernier, lui avait promis de le payer quelques jours seulement après la signature de son contrat. Le joueur affirme qu’il a touché une partie de la somme sur laquelle il s’est entendu avec les dirigeants, mais il n’a pas perçu la totalité de son dû. Connu pour son sérieux et son professionnalisme, Chalali a longuement avant de réclamer son argent. Le secrétaire Saïd Boukhari a tenté de rassurer les joueurs en leur promettant de les régulariser au mois d’avril, mais ces derniers ne croient plus aux promesses. Cela fait plusieurs semaines que les dirigeants leur tiennent le même discours, mais ils n’ont rien vu venir jusqu’à maintenant. L’ex-pensionnaire de l’ESS qui a fait un effort sur le plan financier pour signer à la JSK espère être payé le plus vite possible. Il remplit avec merveille sa mission sur le terrain et il a même accepté de prendre un risque énorme en jouant tout en étant blessé face au CSC. Mais si la direction tarde à payer les joueurs, cela risque de les démotiver surtout que certains sont des pères de familles. Les langues commencent à se délier et si les dirigeants ne tiennent pas leurs promesses, la situation risque d’exploser au mois d’avril prochain. C’est la premiere fois dans l’espoir du club que les joueurs réclament publiquement leur argent.
Mohamed A.
Chalali : «Je n’ai pas touché tout mon dû»
Entretien réalisé par N. Boumali
L’ex-pensionnaire de l’ESS brille d’un match à l’autre. Il est devenu la coqueluche de tous les supporters, mais, malgré la belle forme qu’il affiche, son moral n’est pas au beau fixe. La cause est qu’il n’a pas encore touché son argent. Il a apporté le plus attendu de lui, mais il a besoin d’être mis dans de meilleures conditions, car c’est un élément qui peut faire mal à l’avenir.
- Vous n’avez pas pris part à la séance d’hier matin, peut-on connaître la raison ?
- Mon absence est due à ma maladie. Je suis malade et c’est pour cela que je ne me suis pas entraîné ce matin.
- Etes-vous totalement remis de votre blessure ?
- Je me sens de mieux en mieux. J’ai mis à profit mon déplacement en France afin de soigner ma blessure. J’ai regagné Tizi Ouzou depuis 2 jours et les douleurs que je ressentais aux adducteurs commencent à disparaître.
- Vous serez prêt en principe pour le match face au Mouloudia d’Alger…
- Incha Allah, je serai fin prêt pour le prochain rendez-vous de championnat. Si tout ce passe bien, je serai de la partie.
- On a appris que vous avez réclamé votre argent, qu’en est-il au juste ?
- Comme vous le savez, il y a un petit problème d’argent au club. A l’instar de tous mes équipiers, j’ai réclamé mon argent.
- Est-il vrai que vous n’avez touché aucun centime depuis que vous avez rejoint la JSK ?
- Non, ce n’est pas vrai. J’ai touché une partie, mais pas toute la somme sur laquelle on s’est entendus.
- Les dirigeants ont promis de vous régulariser au mois d’avril, êtes-vous rassurés maintenant ?
- Tant qu’on n’a pas touché notre argent, je ne peux pas vous dire qu’on est rassurés. L’important, c’est le concret.
- A 6 rencontres de la fin du championnat, quel est l’objectif du club ?
- On tentera de glaner le maximum de points possible. Notre objectif est de se classer à la 5e ou la 6e place.
- Et quelle est votre ambition personnelle, sachant que vous avez marqué 3 buts jusqu’à maintenant ?
- Mon souhait est de marquer le maximum de buts. J’ai disputé 6 ou 7 rencontres avec la JSK et j’ai inscrit 3 buts, je tâcherai d’améliorer mon compteur buts dans les matches à venir.
- Savez-vous que vous êtes devenu la coqueluche des supporters kabyles ces dernières semaines ?
- Je sais qu’ils sont contents de moi. Depuis que j’ai rejoint l’équipe kabyle, je fais de mon mieux pour être à la hauteur de la confiance placée en moi. J’espère qu’on rendra le sourire à notre public.
N. B.