El-Eulma a fait le plein de confiance avant de jouer l’USMBA samedi à 15h au stade du 24-Février pour le compte de la 25e journée de Ligue 1.

Avec un groupe bien en jambe, l’équipe eulmie s’est livrée à une belle démonstration lors de ses deux matches de préparation. Les Eulmis ont fait match nul (3-3) contre Aïn Fakroun et gagné face au MOB (3-4). Leur attaque a réussi à marquer la bagatelle de 7 buts dans les deux rencontres. Bourekba et Chenihi ont été les principaux artisans du réveil de leur compartiment offensif qui n’a pas marqué une quantité pareille de buts dans autant de matches auparavant en championnat. Les signaux sont donc au vert pour le MCEE qui devra se méfier de l’USMBA avec qui il ira croiser le fer, ce week-end avec la possibilité de rentrer avec un bon résultat.

A cet effet, l’entraîneur helvétique Raoul Savoy songe surtout à mettre en place un groupe de joueurs disponibles à tout moment et faisant partie de ceux qui sont les plus en forme actuellement. L’entraîneur a sans doute une bonne réflexion à ce sujet lorsqu’il a pris la décision de prendre les meilleurs avec qui il travaille aux entraînements.

 

Les joueurs se sont-ils adaptés au nouveau système de jeu ?

L’entraîneur l’a vérifié au niveau du terrain lors des rencontres amicales jouées dernièrement pour préparer son équipe. Savoy a choisi d’appliquer le système classique du 4-4-2 avec qui il espère réussir, même si jusqu’à présent, ses joueurs ne se sont pas pleinement adaptés. Il lui reste donc beaucoup d’exercices et plusieurs matches réussis bien entendu pour faire passer ce système marquant une nouveauté chez les joueurs, mais le peu de temps qui reste à la saison n’est pas suffisant pour encore essayer d’autres formules de jeu. En définitive, ce sont surtout les bons résultats qui comptent pour l’instant. Et la nouvelle stratégie laisse entrevoir des jours meilleurs, en témoignent les deux matches amicaux livrés la semaine passée qui n’ont laissé aucun indifférent. Même si on ne sait jamais où cela mènera, la méthode proposée au groupe est peut-être la bonne pour prendre une meilleure voie.

A. T.

 

 

Chenihi : «Le maintien passe par le plein à à domicile»

- «Je me sens abattu quand je marque et mon équipe perd»

 

Il avait tout juste 19 ans lorsqu’il est devenu titulaire à part entière dans l’équipe du MCEE. Il a disputé tous les matches, cette saison, et inscrit de nombreux buts à partir de son poste d’attaquant. Tous les entraîneurs qui sont passés à la barre technique du club ont eu à vérifier la qualité et le talent de ce jeune joueur.

 

- Comment avez-vous été admis en seniors alors que vous étiez encore jeune ?

- Tout a commencé lorsque l’équipe a voulu rajeunir son effectif. Je n’étais pas le seul à être choisi, il y avait 3 ou 4 joueurs espoirs qui entretenaient une bonne cohésion de jeu avec moi, qui sont aussi montés de catégorie. Le club cherchait des attaquants à cette époque et on m’a choisi pour joueur en seniors. Je me suis tout de suite adapté malgré mon jeune âge. Après, il n’y a eu aucun problème, car les joueurs cadres de l’équipe m’ont encouragé et je n’ai rien vu venir de leur part que des conseils. J’avais un peu d’appréhension au début, cela n’a pas longtemps duré, car j’avais une envie folle de m’imposer dans le jeu.

- Et vous n’avez pas manqué de briller par la suite.

- Oui, je n’aurais pas pu rêver mieux ! Mais je sais aussi que le chemin de la performance est encore long. Mon équipe joue le maintien pour la deuxième saison de suite et on se sent tous concernés par cet objectif. On ne peut apporter quelque chose à l’équipe que lorsqu’on l’aide à se mettre à l’abri de la situation qu’elle vit actuellement par rapport à sa position au tableau. Ce qui me ravit surtout, c’est de réussir à marquer des buts. C’est passionnant et un peu spécial pour moi. Reste que, je l’avoue, parfois, je me sens un peu découragé lorsque mon équipe perd et que, de mon côté, je parviens à marquer.

- Vous n’êtes pas sans savoir que votre équipe n’a pas tout à fait assuré le maintien…

- J’en suis conscient et c’est l’unique raison qui me pousse à redoubler d’efforts. C’est quelque chose qui nous anime tous. C’est pénible et les résultats sont insatisfaisants. Ils se suivent dans la série négative, mais ce n’est pas la catastrophe. On a l’avantage d’être mieux classés que d’autres et le privilège de disputer 3 matches à domicile que nous devons remporter pour prendre une avance sur les équipes du bas du tableau. Notre équipe a plus de chance que d’autres, mais il ne faut pas la laisser passer. Le plus important est d’être prêt jusqu’au bout.

- Dernière question, on vous a mis au courant que vous êtes convoité par un club étranger ?

- En toute sincérité, je n’ai jamais envisagé d’aller jouer dans un club étranger, mais si le destin vient à se réaliser pourquoi pas. Chaque joueur aspire à une destinée européenne. Je suis un professionnel et je joue que ce soit ici ou ailleurs. Je suis encore jeune et jouer en Europe, c’est un honneur pour moi ainsi que pour l’équipe qui m’a formé. C’est le destin qui décidera. Je n’ai jamais eu l’occasion de voyager à l’étranger et je me félicite qu’un club européen s’intéresse à moi.

A.T.

 

Harizi pète les plombs

Le milieu de terrain, qui n’a sans doute pas accepté son statut de remplaçant lors du match amical disputé contre le MOB, a eu une discussion vive avec son entraîneur à la fin de la partie. Le coach, qui n’a trouvé aucune explication à donner sur cet incident, s’est dit frustré par le comportement de ce joueur. Il est d’autant plus encore surpris du caractère contestataire de son joueur qu’il l’a astreint à rester sur le banc estimant qu’il n’entre pas dans ses plans pour le moment. Harizi Abdelkader ayant déjà eu un comportement similaire avec le précédent entraîneur, Belhout, pour avoir contesté ses décisions, son cas risque d’avoir des conséquences fâcheuses pour son avenir au MCEE.