Chalali, Bouchouk, Maïza et Boulainceur ont tous rejoint l’équipe chère au président Hannachi. Ces éléments arrivaient plein d’ambitions et rêvaient de gloire avec les Jaune et Vert. Cependant, ils ne s’attendaient certainement pas à se retrouver en plein cauchemar, comme celui qu’ils vivent aujourd’hui. Mis à part Chalali qui est un titulaire indiscutable, le reste des renforts hivernaux patauge en eaux troubles et se retrouve la plupart du temps hors de la liste des 18. Il faut avouer aussi que l’entraîneur en chef Nasser Sandjak n’a pas l’air de compter sur les trois joueurs au point de les mettre carrément à l’écart en ne leur faisant confiance que très rarement. Retour sur le cas de ces trois «lofteurs».
Bouchouk, une valeur sûre
L’ancien international a tronqué sa tenue du CAB pour rejoindre la grande formation kabyle au mercato, il a été annoncé en grande pompe et tout le monde se frottait les mains de l’excellente affaire qu’avait réalisée le club en enrôlant le natif d’El-Eulma. Malheureusement pour lui, la belle histoire va tourner très court. En effet, après avoir contracté une blessure qui l’a tenu éloigné des terrains pour quelques semaines, le numéro 20 comptait profiter de la trêve pour revenir en force et retrouver par la même occasion une place de titulaire. Mais le coach ne semble pas convaincu par ses qualités et a décidé de l’écarter pour le match d’hier face au Mouloudia. Une grosse désillusion pour le joueur qui a plié bagage et qui est rentré chez lui.
Maïza paye son coup de gueule
Pour le défenseur central, Adel Maïza, ce dernier est venu renforcer la JSK pour pallier l’absence du duo Rial-Belkalem parti à la CAN. Très vite, il s’est imposé comme un titulaire et a pris part à quatre rencontres de championnat. Mieux, il a même réussi à inscrire deux buts. Un début des plus satisfaisants pour l’enfant d’Annaba qui verra son ascension stoppée net par le retour des internationaux. L’ancienne tour de contrôle de l’USMA a retrouvé une place sur le banc. N’étant que le troisième choix de Sandjak, il finira par craquer et pousser un grand coup de gueule qui lui coûtera une mise à l’écart. Revenu dans la liste des 18, il reste un remplaçant aux yeux de son coach qui lui préfère la paire d’internationaux.
Boulaïnceur et Khelili, des internationaux mis au frigo
On s’est intéressés aussi au cas de deux jeunes joueurs de la formation de Djurdjura. Il s’agit de l’attaquant Boulainceur et du défenseur Sofiane Khelili. Pour le premier nommé, il ne rentre que très rarement en cours de jeu et passe le plus clair de son temps sur le banc de touche. Ayant perdu sa place au sein de l’EN espoirs, le joueur traverse des moments difficiles. Quant à Khelili, il avait rejoint la JSK en provenance du NAHD avec l’espoir de s’imposer au sein de sa nouvelle équipe. Déjà, en recrutant Maïza, on a réduit ainsi ses chances de jouer et puis, le concerné n’est pas une priorité pour son entraîneur qui ne semble pas convaincu par ses qualités. En somme, plusieurs interrogations subsistent : pourquoi recruter des joueurs confirmés et ne pas les faire jouer ? Ces joueurs vont-ils supporter le fait de se retrouver sans compétition pour ce qui reste du championnat ? Wait and see.
I. Z.