Malgré l’échec subi à Béchar, l’entraîneur Abdelkrim Benyelles se déclare triste, mais optimiste.

- Votre équipe n’arrive plus à gagner, comment l’expliquez-vous ?

- Par plusieurs facteurs, celui des finances qui est toujours présent et qui empoisonne la vie du club. Vous n’êtes pas sans savoir que les joueurs ne sont pas payés depuis plusieurs mois, tout autant que le staff technique, même si je n’ai pas pour habitude de parler de mon problème. J’ai connu la même situation dans d’autres villes, mais j’ai poursuivi mon travail.

- Y a-t-il d’autres causes ?

- Le recrutement n’a pas répondu à notre attente. Avant le mercato, j’avais transmis à la direction le nom de deux joueurs pour les faire venir. Rien n’a été fait, et cela fait un mois que j’ai appris les véritables raisons. Et enfin, le problème de discipline qui se pose fréquemment.

- Justement, l’aspect disciplinaire a été souvent décrié par les observateurs, qu’en dites-vous ?

- Je n’en disconviens pas. Ce n’est pas tout le groupe qui est concerné, à l’exception de deux joueurs. Il faut dire qu’avec un effet réduit et pas très étoffé, il m’était difficile de sanctionner lourdement. Cela ne veut pas dire que je ne vais pas prendre de sanctions.

- Vos supporters attendaient une réaction des joueurs face à la JSS…

- Je peux vous dire que nous avons joué notre plus mauvais match de la saison face à la JSS. Cela n’a pas marché sur le plan moral, car en possession de tous nos moyens, nous avons réussi à battre le MCA devant plus de 50 000 spectateurs. C’est pour dire que le problème est ailleurs.

- Comment voyez-vous l’avenir du WAT ?

- Bien sûr, il reste cinq rencontres à jouer avant le baisser du rideau sur le championnat. Il est évident que nous devons absolument engranger le maximum de points possibles. Il reste 30% de chances pour nous maintenir, on va lutter jusqu’au bout. Je ne vous cache pas que je suis triste pour tous ces échecs, mais je reste optimiste pour l’avenir du Widad.

- Vous auriez pu quitter le WAT face à ces nombreux problèmes, mais vous avez tenu à rester, pourquoi ?

- Vous savez que je ne suis pas du genre à abandonner le navire. Si j’ai accepté d’entraîner le WAT et si je suis encore là, c’est par amour du club et par respect aux supporters.

A. Z.

 

Les supporters s’en prennent aux joueurs

La reprise des entraînements mardi après-midi au stade annexe de Akid Lotfi n’est pas allée à son terme. Après la réunion avec les joueurs et leur entraîneur, qui leur a fait effectuer deux tours de piste, un groupe de supporters a insulté des joueurs. Il a fallu l’intervention de l’entraîneur, de Boudjakdji et de Belgherri pour calmer les esprits. Le coach a quand même décidé d’interrompre les entraînements.

 

Mebarki en tenue de ville

Le défenseur Sofiane Mebarki s’est présenté en tenue de ville à la reprise des entraînements ; n’ayant pas encore récupéré, l’enfant de Maghnia a préféré faire l’impasse.

 

4 absents à la reprise

Comme à chaque reprise, des absences ont été relevées ce lundi. Il s’agit de Tiza, Renane, Kouadri et Mazouzi. D’aucuns se demandent quelle sera la décision de l’entraîneur face à ces défections.

 

Sidhoum, Boushaba et Boudjakdji de retour

Eloignés des terrains pendant plus de dix jours en raison de blessures, le capitaine Boudjakdji, le défenseur Sidhoum et l’attaquant Boushaba ont repris les entraînements mardi après-midi avec leurs coéquipiers. Ils se sont contentés d’une vingtaine de minutes puisque les entraînements ont été interrompus.