Certes, au départ, Sandjak a refusé de résilier le fameux contrat avant de toucher son argent, d’ailleurs, il a trouvé l’astuce d’envoyer un certificat médical à la direction du club afin de préserver ses avantages et ses intérêts, lui qui a accepté son limogeage en contrepartie d’un mois et demi de salaire. Toutefois, hier, les responsables de la JSK ont trouvé un terrain d’entente avec leur ancien entraîneur. D’abord, les deux personnes qui ont négocié avec Sandjak son départ de la barre technique de l’équipe première ont expliqué à ce dernier que les caisses du club sont vides et que l’argent ne tardera pas à rentrer à la trésorerie du club. Les interlocuteurs de Nacer Sandjak ont même parlé d’un délai d’une semaine. De son côté, Sandjak n’a pas voulu faire confiance à personne, il voulait rentrer chez lui en France les poches pleines. Pour cette raison d’ailleurs, il a exigé des garanties pour résilier son contrat. Après les insistances de l’ancien entraîneur de Noisy-le-Sec, les responsables kabyles ont jugé utile de passer chez le notaire pour signer une reconnaissance de dettes à Sandjak et de lui donner un chèque de garantie. Les deux parties sont passées chez le notaire à Bab Ezzouar, un proche du club qui a fait plusieurs déplacements avec la JSK à l’étranger et en Algérie. Sur place, Sandjak a eu le chèque de garantie et les responsables kabyles ont signé les documents nécessaires concernant la reconnaissance de dettes avant de passer à la résiliation du contrat. Ainsi donc, Sandjak part avec un chèque de garantie avant de revenir dans une semaine au maximum pour prendre son argent. Entre l’amour du club et l’amour de l’argent, il y a une grande différence, car ce même Sandjak n’a pas hésité à déclarer à son retour à la JSK qu’il est revenu par amour au club, alors qu’aujourd’hui, il n’a pas voulu résilier son contrat avant d’avoir son argent. Bref, le feuilleton Sandjak est terminé, mais est-ce que ce même Sandjak sera prêt à revenir un jour à la JSK et travailler avec Hannachi, lui qui a quitté à deux reprises le club par la fenêtre et d’une manière humiliante.
A. H.
Ils n’ont pas été informés par Hannachi du limogeage de Sandjak
Boukhari et Ouaked menacent de partir
Mustapha Ouaked et Saïd Boukhari étaient les derniers informés à la JSK du limogeage de Sandjak, alors qu’en principe, ils devaient être les premiers informés par cette histoire, vu leur rôle au sein de l’équipe et les postes qu’ils occupent dans l’équipe première. Pour rappel, Ouaked occupe le poste de coordinateur de l’équipe première, et Boukhari, celui de secrétaire de l’équipe seniors. Ces deux hommes s’occupent donc de l’équipe première et ils étaient en contact permanant avec Sandjak et les joueurs. Or, les hauts responsables du club ont jugé utile de ne pas informer ces deux dirigeants qu’à la dernière minute, ce qui n’est pas normal du tout, surtout lorsqu’on sait qu’avant leur retour aux affaires du club, Ouaked et Boukhari ont bénéficié d’une carte blanche de la part du président Hannachi. Ces deux dirigeants n’ont pas apprécié le comportement du premier responsable du club avec eux dans cette affaire de limogeage de Sandjak et ils n’ont pas hésité à menacer de quitter leurs fonctions. D’ailleurs, le départ de l’un ou de l’autre ou des deux à la fois pourrait se faire d’un moment à l’autre.
Ouaked se réunira lundi avec Hannachi avant de partir
De son côté, Mustapha Ouaked est parti hier en France pour régler ses affaires personnelles. Il sera de retour au pays dimanche prochain. Or, avant de reprendre le boulot au sein de l’équipe première, Ouaked devrait d’abord voir Hannachi. D’ailleurs, une rencontre entre les deux hommes est prévue lundi matin et Ouaked pourrait partir et quitter une nouvelle fois la JSK à l’issue de cette réunion.
A. H.
Karouf décline l’offre et reporte son retour
Comme tout le monde est au courant, les responsables kabyles n’ont pas hésité à contacter Mourad Karouf après le limogeage de Sandjak pour lui proposer de revenir aux affaires de la barre technique de l’équipe première. C’est Khouas, le DG de la SSPA, qui a parlé à Karouf. Or, ce dernier a décliné poliment l’offre, lui qui est toujours en poste à la JSK, puisqu’il est le DTS du club. Vu ses rapports avec Amrouche, il a préféré préserver les intérêts de l’équipe. Karouf n’a pas voulu reprendre ses fonctions au sein de l’équipe première pour la simple raison qu’il ne s’entend pas très bien avec Amrouche et que les deux hommes ne sont pas de bons amis. Vu ses rapports avec Amrouche, Karouf a vite compris qu’ils ne pourront jamais travailler ensemble, et comme il ne reste que cinq matchs avant la fin du championnat, Karouf a préféré rester loin de l’équipe première que de revenir et faire de bruit inutile par la suite.
A. H.