Mais le président Hannachi n’est pas prêt à céder sa place à n’importe qui, puisqu’il conditionne son départ par l’acceptation de son secrétaire Saïd Boukhari à lui succéder. Cela relève bien sûr de l’utopie, mais le président Hannachi y croit. «Je suis fatigué, très fatigué même. Si Boukhari accepte, je suis prêt à partir tout de suite», a-t-il annoncé.
«Sandjak est parti, car il n’était pas capable d’entraîner l’équipe»
Alors que tout le monde sait que Nacer Sandjak a été poussé à la sortie en raison de la pression terrible exercée sur lui, le président Hannachi continue à dire que c’est Sandjak qui voulait partir. «Après le match face au MCA, il voulait partir. Il voulait me rencontrer, mais je l’avais orienté vers Yazid Yarichène. La séparation s’est faite à l’amiable. Il est parti, car il n’était pas capable d’entraîner l’équipe. J’avoue que je me suis trompé sur lui.»
«Sandjak et les joueurs seront payés lorsque l’argent rentrera»
Comme nous l’avons rapporté dans nos différentes éditions, Nacer Sandjak n’a pas encore touché son argent. D’ailleurs, le président Hannachi l’a confirmé hier soir dans son intervention sur Echourouk TV. «Sandjak et les joueurs seront payés lorsque les caisses du club seront renflouées. A la JSK, on n’a jamais lésé personne.»
Il est utile de rappeler que le chèque de garantie que devait remettre la direction à son désormais ancien entraîneur se trouve chez un notaire à Alger, avec lequel la direction a l’habitude de travailler.
«Demandez à Belkalem ce qui s’est passé pendant et à la fin de la mi-temps face au MCA»
Questionné sur le cas de Belkalem qui ne cesse de défrayer la chronique ces derniers jours, notamment après son expulsion face au MCA, le président Hannachi a éludé la question pour éviter de polémiquer encore avec son défenseur international. «Vous dites qu’il est sous pression, demandez-lui de vous dire ce qui s’est passé pendant et à la fin de la première mi-temps face au MCA.»
«Je n’ai parlé d’aucun entraîneur après le départ de Sandjak»
Bien que les CV des entraîneurs ne cessent d’atterrir sur son bureau depuis le départ de Sandjak, le président Hannachi précise qu’il n’a pas encore tranché sur la question de la barre technique. «Je n’ai parlé d’aucun entraîneur. Actuellement, il y a Amrouche auquel j’accorde mon entière satisfaction, et tout ce qui se dit ça et là n’est que de la pure spéculation», confiera Hannachi, avant d’ajouter que les présidents de clubs tiendront une réunion le 16 de ce mois à l’APN pour parler du professionnalisme.
Mohamed A.
Il veut céder sa place à Boukhari
La dernière trouvaille de Hannachi
La dernière sortie médiatique du président Hannachi sur Echourouk TV a laissé tous les fans de la JSK pantois. Intervenant hier soir sur cette chaîne, plus précisément au cours de l’émission Studio Foot, Hannachi n’a pas trouvé mieux que d’user d’un autre stratagème pour faire croire aux gens qu’il est prêt à partir. En effet, il a confié qu’il est disposé à céder sa place pour peu que Saïd Boukhari, le revenant secrétaire de l’équipe seniors, accepte de le remplacer. Cette trouvaille du président de la JSK a fait rire plus d’un. Personne ne doute des compétences de Boukhari, mais de là à lui confier la présidence du club, cela relève d’un discours démagogique. Est-il logique de céder sa place à son employé ? Bien sûr, non. S’il avait cité le nom de Yazid Yarichène, un actionnaire du club, auquel la direction doit près de 10 milliards de centimes, la pilule aurait été facile à avaler. Mais de là à annoncer que si Boukhari accepte de gérer le club, il partira tout de suite, c’est presque une blague. Il sait parfaitement que Boukhari ne dira jamais oui. Au lieu de voir la réalité en face, le président Hannachi continue à trouver des échappatoires à chaque fois qu’il se sent acculé. Le hic dans tout cela, il n’y a pas si longtemps, il critiquait ce même Boukhari en compagnie de ses dirigeants, et aujourd’hui, il veut le placer à la tête du club. Le président Hannachi a toujours recouru à des subterfuges pour se maintenir à son poste, mais comme les supporters ne veulent plus le croire, il a innové cette fois en évoquant la carte de Boukhari qui n’a été informé du départ de Sandjak qu’à la dernière minute.
M. A.
Une marche le 18 avril pour demander le départ de Hannachi
Les supporters des Jaune et Vert multiplient les appels ces derniers jours sur les réseaux sociaux pour demander à tous les fans de répondre et en masse à l’appel de la marche qui devrait avoir lieu jeudi prochain à Tizi Ouzou. En effet, un groupe de supporters a jugé utile d’organiser une marche pour réclamer le départ de Hannachi de la présidence de la JSK. Ces derniers temps, les supporters kabyles n’ont pas cessé de demander le départ de Mohand-Chérif Hannachi, mais, tous les moyens déployés par les supporters et toutes les demandes des supporters n’ont pas réussi à faire bouger Hannachi de son siège de la présidence. Même par le passé, les supporters kabyles ont organisé une marche pour demander le départ du président kabyle et ce dernier est resté toujours dans son poste. Bref, les supporters de la JSK veulent tenter une nouvelle fois leur coup avec une marche, et ils veulent réussir cette marche. Pour cette raison, ils n’ont pas cessé d’appeler les supporters à venir en masse jeudi prochain à 9H à l’université de Hesnaoua, point de départ de cette marche pour marcher jusqu’au siège de la wilaya en traversant bien sûr la route du stade 1er-Novembre. Certes, au départ, cette marche était prévue pour samedi prochain, c\'est-à-dire pour le 20 avril, mais pour plusieurs raisons, cette marche a été avancée pour le 18 du même mois, c\'est-à-dire pour la veille de la rencontre JSK-USMBA. Reste à savoir maintenant s’il y aura du monde lors de cette marche et si les autorités locales laisseront les supporters marcher pour demander le départ de Hannachi.
M. A.
Alors que les caisses du club ne sont pas vides
Le président tarde à payer les joueurs
Selon une source autorisée, la situation financière de la JSK n’est pas aussi alarmante que le prétendent certains dirigeants. D’ailleurs, une personne proche de la direction actuelle nous a indiqué que la JSK dispose actuellement de près de 10 milliards, mais elle ne comprend pas les raisons ayant poussé les responsables du club à ressasser à chaque fois que les caisses sont vides. Les dirigeants de la SSPA ont ouvert un compte à la BDL, alors que celui du CSA est domicilié toujours à la BNA. Mais si les caisses du club ne sont pas à sec comme veulent le faire croire certains dirigeants, d’aucuns se demandent à quoi rime tout ça ? Ce qui est certain, les joueurs attendent avec impatience de percevoir leur argent. La direction leur doit deux mensualités ainsi que les primes de matches. Pour régulariser tous les joueurs ainsi que les autres employés du club, le président Hannachi aura besoin au moins de 7 milliards de centimes. Cette somme est disponible dans les caisses du club, selon les dires de notre source. Mais la question qui mérite d’être posée est de savoir pourquoi le président de la JSK tarde-t-il à régulariser ses joueurs.
L’apport de Nedjma est de 9 milliards de centimes
La direction actuelle a toujours évité de divulguer l’apport de ses sponsors. Notre interlocuteur, qui a tenu à préciser que la situation n’est pas aussi catastrophique qu’on le laisse entendre, révèle que, par exemple, l’apport de Nedjma est de 9 milliards de centimes par saison. Le contrat signé entre la direction de la JSK et l’operateur de téléphonie mobile stipule que la somme de 9 milliards de centimes sera débloquée en trois tranches. Autrement dit, tous les 4 mois, la direction recevra 3 milliards de centimes de la part de son principal sponsor. Elle a reçu la première tranche au mois de janvier et la deuxième tranche est prévue à la fin de ce mois ou au début du mois de mai. C’est pour cela que le président Hannachi a demandé à ses joueurs de patienter jusqu’à ce que les caisses du club soient renflouées.
L’argent de Fiat est déjà consommé
L’accord avec Fiat a été signé dans la discrétion la plus totale. Aucune cérémonie de signature n’a été organisée par la direction pour annoncer la venue de ce nouveau sponsor. L’apport de Fiat, comme nous l’avons déjà rapporté, est de 5 milliards de centimes. L’argent de ce sponsor est rentré dans les caisses du club depuis bien longtemps. A noter qu’il est le deuxième principal sponsor du club après Nedjma.
M. A.
Il a peur de la marche du 18
Hannachi convoque en urgence son bureau
Hier, au moment où nous mettions sous presse, on a appris que le président kabyle a convoqué son bureau en urgence. Ayant été informé que les supporters veulent organiser une grande marche pour exiger son départ de la présidence du club, Hannachi a réuni ses dirigeants pour essayer de trouver les bonnes solutions pour cette histoire de marche. Cependant, aucune information n’a été filtrée sur ce qui s’est passé lors de cette réunion et sur les décisions qui ont été prises par le bureau de Hannachi concernant cette marche.
Pour encourager la formation
Hannachi ne paye pas les entraîneurs
Le premier responsable du club kabyle n’a pas cessé de déclarer ces derniers temps que la politique du club se basera désormais sur la formation. Hannachi n’a pas hésité à déclarer que l’inauguration du nouveau stade de Tizi Ouzou sera assurée par une grande équipe de la JSK composée des joueurs formés au club. Comment ose-t-on parler de la formation, alors qu’on ne peut même pas assurer les salaires des entraîneurs des jeunes catégories. Oui, les entraîneurs des jeunes catégories de la JSK ne sont pas payés depuis le début de la saison et ils ne seront pas payés avant la fin de cette saison. L’entraîneur des espoirs doit toucher chaque fin de mois un salaire de 25 000 DA, celui des juniors 20 000 DA et celui des cadets 15 000 DA. En balançant ces chiffres, on comprend vite que la direction du club kabyle n’est pas appelée à assurer le salaire de Mourinho, mais juste des petits salaires, des Smig quoi. Encore des humiliations et des scandales à la JSK, alors qu’à l’époque du grand Jumbo-Jet, les Salah Yousfi et Moh Younsi ont formé des grands joueurs pour le club et ils étaient très bien considérés par leurs dirigeants. Aujourd’hui, des entraîneurs acceptent de travailler durant toute la saison sans toucher le moindre sou, et c’est tout à fait normal et logique qu’ils ne peuvent pas former un joueur ni assurer les bons résultats.
M. A.