JSK : Belkalem n’a pas signé de contrat cette saison

Compétition s’est procuré le tableau des salaires à la JSK de la saison passée. On constate que, contrairement au tableau de la saison en cours publié dans notre édition d’hier, la case Belkalem n’est pas blanche. Les salaires des autres joueurs ou employés du club ont été sciemment effacés par nos soins, sachant que beaucoup d’entre eux ne sont plus à la JSK.

Le cas de l’international de la JSK, Essaïd Belkalem, ne cesse de livrer ses secrets. Si dans notre édition d’hier, on a rapporté que dans la grille des salaires des joueurs, la case où son nom figure, on ne retrouve aucun montant, aujourd’hui, on vous fera une autre révélation de taille concernant toujours ce défenseur adulé par la plupart des supporters des Jaune et Vert.

Après la publication de la grille des salaires, un responsable, sous le couvert de l’anonymat de peur de subir les foudres du président Hannachi, nous a contacté pour tenter d’apporter des précisions sur le cas de Belkalem qui a surpris plus d’un. Ce dirigeant a souligné, en effet, que si, sur la case réservée à Belkalem dans la grille des salaires, ne figure aucun montant, c’est qu’il n’a signé aucun contrat à l’intersaison. Cela peut surprendre plus d’un, mais c’est la pure vérité. Les gens auront du mal à croire étant donné que le défenseur international a négocié à plusieurs reprises avant d’accepter de poursuivre son aventure avec les Canaris. Mais comment se fait-il qu’il n’a pas signé de contrat à l’intersaison ? La réponse est simple. Il ne s’est entendu avec la direction que lors du stage effectué au Maroc et l’équipe na regagné le pays qu’après la clôture du marché des transferts.

Il n’a trouvé d’accord avec la direction qu’une fois que l’équipe a débuté son stage au Maroc

Tout le monde se rappelle l’épisode de l’été dernier. L’enfant de Mekla, qui était en désaccord avec son président, n’a pas caché son mécontentement lors du stage d’intersaison effectué à Alger. Il a même refusé le brassard de capitaine lors de la rencontre amicale disputée face à l’équipe de Médéa pour démontrer à ses responsables qu’il n’est pas du tout satisfait du traitement qui lui a été réservé. Et comme le courant entre lui et le président Hannachi ne passait pas, il fallait qu’il négocie avec un autre responsable capable de le convaincre de rester. Et ce responsable n’était que Yazid Yarichène, le président de la section football. La direction avait à ce moment-là affirmé que le cas de Belkalem était réglé après avoir tenté de faire croire aux supporters que celui-ci avait exigé 350 millions de centimes puis 250 millions de centimes. Mais la réalité est autre puisqu’il a fallu attendre le stage du Maroc pour que la direction parvienne à trouver un accord avec lui. Les dirigeants présents à Casablanca n’ont trouvé un terrain d’entente avec lui qu’à la veille de la clôture du marché des transferts. C’est pour cela qu’il n’a signé qu’une demande de licence.

Il a cru en la parole de sa direction

Malgré les attaques à répétition du président Hannachi contre son défenseur central, ce dernier s’est engagé à rester sans même signer de contrat. S’il l’a fait, c’est par amour à la JSK. Constatant que le temps n’est pas en sa faveur, il n’a pas exigé de signer de contrat. La délégation kabyle n’a regagné le pays qu’après la clôture du marché des transferts et, pour ne pas rater son stage, il s’est contenté de signer une demande de licence. D’après une source digne de foi, le salaire proposé à Belkalem ne dépasse pas les 140 millions de centimes. Autrement dit, il n’a pas réclamé un salaire faramineux comme veut le faire croire la direction actuelle, laquelle ne cherche qu’à nuire à son défenseur international.

Il a refusé d’empocher le salaire de 455 000 DA et les primes

Au mois de mars dernier, le président Hannachi avait reçu dans son bureau certains de ses joueurs afin de procéder à la régularisation de leur situation financière. Et parmi eux, il y avait Belkalem. Mais à la grande surprise de ce dernier, au lieu que la direction lui offre le salaire sur lequel il s’est entendu avec les dirigeants au Maroc, le président Hannachi n’a voulu le payer que sur la base de son salaire de l’an dernier, à savoir 455 000 DA. Il a voulu aussi lui octroyer les primes de matches de cette saison, mais Belkalem a évidemment refusé le salaire de l’an dernier. Il a insisté pour qu’il soit rémunéré selon la mensualité qui lui a été promise à l’intersaison dont le montant ne dépasse pas les 140 millions de centimes. Il faut souligner néanmoins, que, même s’il décide de saisir les instances concernées pour être rétabli dans ses droits, l’international de la JSK a peu de chances de gagner vu qu’il n’a pas signé de contrat à l’intersaison.

Heureusement qu’il a un contrat  d’images avec Nedjma  

Le jour où nous avons rapporté que Belkalem n’a perçu aucun sou cette saison, d’aucuns se demandaient comment il fait pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille ? Nos investigations nous ont permis de percer le secret puisqu’on a appris d’une source digne de foi qu’il a signé un contrat d’images avec l’opérateur de la téléphonie mobile Nedjma en compagnie de Slimani ainsi que d’autres joueurs. Cela entre dans le contrat de sponsoring signé entre Nedjma et la FAF et le choix des joueurs se fait en étroite collaboration entre les deux parties. Le montant de son contrat d’images est d’un milliard de centimes par an.

Mohamed A.                

Une 407 pour calmer Chalali

Selon une source autorisée, la direction a mis à la disposition de son attaquant vedette, Mohamed Chalali, une voiture de service de marque 407 depuis son retour de l’équipe nationale A’. Les dirigeants se sont entendus avec lui de lui offrir une voiture de service juste après la signature de son contrat, mais il a attendu plus de deux mois pour que la direction mette à sa disposition un véhicule de service. L’attaquant Chalali a bénéficié de la voiture mise à la disposition de Sandjak, lequel l’a restituée à ses dirigeants après son départ. Mécontent de voir son salaire revu à la baisse sans que les dirigeants daignent l’avertir, l’ex-pensionnaire de l’ESS n’écarte pas son départ à la fin de l’exercice actuel surtout qu’il s’est entendu avec les responsables kabyles que s’ils ne trouvent pas d’accord avec eux au mois de juin, il pourra opter pour le club de son choix. Ainsi, afin de le calmer un peu, les dirigeants ont mis à sa disposition un vehicule de service. Mais on s’interroge sur les raisons ayant poussé la direction à attendre pratiquement la fin de la saison pour tenir sa parole envers un joueur qui a donné entière satisfaction depuis qu’il a rejoint la JSK au dernier mercato hivernal.

M.A    

 

Vers le limogeage de Khouas

Selon une source proche de la direction, les jours de l’actuel DG de la SSPA/JSK, Khouas Mohand Tahar, sont bel et bien comptés. Son limogeage n’est qu’une question de jours. Plusieurs griefs sont retenus contre lui par le président de la JSK, mais il faut souligner que ce n’est pas la première fois que son départ est évoqué dans l’entourage du club. Il n’entretient pas de bons rapports avec les actionnaires du club et il aurait même eu, il y a quelques semaines de cela, un accrochage verbal avec Rachid Azouaou. Les actionnaires ont du mal à accepter qu’un salarié du club qui perçoit une mensualité de 10 millions de centimes leur dicte ce qu’ils doivent faire. Le président Hannachi lui avait accordé les pleins pouvoirs, mais si les informations le donnant partant se confirment, cela veut dire qu’il n’a plus son soutien. Mais à la JSK, tout change d’une minute à l’autre et tant que la décision de l’éjecter de son poste n’a pas été prise par Hannachi, il faut s’attendre à tout.

Boukhari pour le remplacer

Avant même que le départ de Khouas ne soit confirmé, on parle déjà dans l’entourage du club de son éventuel remplaçant. En effet, le revenant Boukhari auquel le président Hannachi a fait appel pour interjeter un recours auprès du TAS dans l’affaire opposant Dabo à la JSK fait partie désormais du cercle très restreint auquel Hannachi fait confiance. D’ailleurs, il est allé jusqu’à dire que si Boukhari accepte de prendre la présidence de la JSK, il partira tout de suite. Evidemment, ce n’est qu’une ruse de la part de Hannachi pour leurrer encore une fois le public kabyle. Mais Boukhari qui était son bras droit durant plusieurs années avant d’être poussé à la sortie, ne dira pas non, si le président Hannachi le nomme au poste de DG de la SSPA/JSK. Il était l’homme à tout faire par le passé et le poste qu’il occupe actuellement, celui de secrétaire de l’équipe seniors, n’est qu’une manière de l’introduire dans les affaires du club avant de lui confier un poste important.

M.A.            

 

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