- Comment ça se passe avec le nouvel entraîneur ?
- Disons que tout se passe bien. Omar Belatoui fait partie des grands joueurs qu’a enfanté le MCO, même lorsqu’il est devenu entraîneur, son bilan était des plus positifs. J’ai eu l’honneur de travailler sous ses ordres en 2003, alors qu’il était à l’aube de sa carrière d’entraîneur. Dix ans après, avec l’expérience qu’il a accumulée dans ce métier, il peut être certainement d’un bon apport pour notre équipe. De toute façon, dans le contexte où nous sommes, il faut unifier les rangs afin de sauver l’équipe, que ce soit joueurs, entraîneurs ou dirigeants et supporters, tous doivent mettre la main dans la main dans cette fin de championnat qui s’annonce des plus cruciales.
- A propos de Belatoui, c’est grâce à lui que vous avez signé au MCO, alors que vous portiez les couleurs du Rapide de Relizane…
- Je lui dois beaucoup dans ma carrière, car alors que j’étais un joueur inconnu, il m’a recommandé aux dirigeants du MCO de l’époque. Cette semaine d’ailleurs, je lui ai rappelé que sans son coup de pouce, je n’aurais peut être jamais fait une carrière dans le haut niveau.
- On suppose qu’il connaît bien l’équipe ?
- Avant d’être engagé par le club, Belatoui a assisté à de nombreuses rencontres de l’équipe cette saison, soit en tant que consultant à la télévision ou en simple spectateur, il connaît tout sur l’équipe, c’est un avantage pour lui, afin de bien mener sa mission.
- Le fait de rester plus de 15 jours sans compétition officielle, cela vous perturbe-t-il ?
- Effectivement, attendre jusqu’au 7 mai pour renouer avec la compétition officielle, c’est très long. Heureusement qu’on va livrer au moins deux matches amicaux, ce qui nous permettra de garder le rythme. Néanmoins, pour notre nouvel entraîneur, l’arrêt du championnat lui permettrait d’avoir du temps pour préparer la chaude explication avec l’USMA.
- Parlons des relations entre le président et les joueurs, on dit qu’elles sont mauvaises ?
- Si je parle de mon cas personnel, je dirais que je n’ai aucun problème avec le président, maintenant pour les autres joueurs, je n’ai rien à dire. Moi, j’ai signé un contrat avec le club que je dois honorer, ce qui fait que je refuse de m’interférer dans des choses qui ne me regardent pas.
- A Batna, il paraît que tellement vous étiez nerveux que vous vous êtes accrochés avec vos coéquipiers, est-il vrai ?
- Il y a seulement eu un petit malentendu avec Kouriba qui n’a pas apprécié une remarque que je lui ai faite pendant le match. Toutefois, une fois dans les vestiaires, on a aplani ce différend. Si dans le match, on était un peu nerveux, c’est la faute à l’arbitre qui nous a énervés par son arbitrage qui n’était pas au-dessus de tout soupçon. Déjà à Sétif, alors que nous menions par un but à zéro, il ferma les yeux sur un penalty flagrant en notre faveur, cet arbitre a tout fait pour nous sortir du match, et à la fin, il a réussi son coup.
M. S.
Belhadj s’oppose à l’ouverture du capital
Chaque jour qui passe, au MCO, il y a toujours un événement ou une affaire qui défraye la chronique. La dernière en date est liée aux agissements de l’actionnaire Ahmed Belhadj (Baba) qui s’était éloigné des affaires du club, lorsque celui-ci était dans une position de relégable. Le propriétaire du complexe Mezghena, qui n’agit pas tout seul, après avoir réclamé la tenue d’une assemblée des actionnaires qui aurait été fatale à l’actuel PDG, dont on disait qu’il allait être destitué de son poste, voilà qu’on apprend que Belhadj aurait saisi le notaire qui s’occupe du dossier de la société sportive, ainsi que le commissaire aux comptes, pour les instruire de ne pas ouvrir le capital de la société, en se basant sur son statut d’actionnaire majoritaire, ayant donc le droit de regard comme il le prétend sur tout qui touche à la société.
Tant que les nouvelles lois du MJS…
L’action entreprise par Ahmed Belhadj suscite de nombreuses interrogations dans l’entourage du club phare de l’Ouest. En effet, cet actionnaire, même s’il détient les plus grosses parts dans la société, peut-il refuser l’ouverture du capital ? Récemment, le président de la FAF lors du forum du groupe Ouest-Tribune avait laissé entendre que le ministère de la Jeunesse et des Sports va promulguer prochainement de nouvelles lois sur le fonctionnement des clubs professionnels, l’une d’elles consisterait à obliger les clubs à ouvrir leur capital. «Le club qui refusera d’ouvrir son capital sera relégué en division inférieure», menacera le grand patron du football national. Toutefois, la question qu’on se pose, à quand l’officialisation de ces nouveaux textes ? Belhadj et ses partisans veulent tirer à profit du vide juridique pour barrer la route à toutes les personnes désireuses d’investir leur argent dans la société, en tête bien entendu… Youssef Djebbari.
Pourquoi il est sûr de son action
Ne pouvant s’interférer dans les affaires d’un club professionnel, les pouvoirs publics seront contraints d’intervenir pour mettre fin au marasme que vit le MCO depuis des années. A cet effet, les pouvoirs publics n’attendent que le dénouement final du championnat pour passer à l’action. La première étape sera d’obliger le club à ouvrir son capital, ensuite, d’après le wali, qui l’a déclaré en marge de la visite d’Abdelmalek Sellal, le Premier ministre, il y a 15 jours à Oran, on accélérera la procédure de signature du contrat de partenariat entre le MCO et Naftal qui va racheter 75% des parts de la société pour pousser les différentes factions qui sévissent au club à ranger leurs freins. Les pouvoirs publics promettent d’éplucher les comptes du club, une brigade de la police économique sera dépêchée d’Alger pour passer au peigne fin la comptabilité du club. Si tel est le cas, Belhadj n’aurait rien à craindre, car ce dernier a toujours donné de l’argent de sa poche au club, ce qui explique sa sérénité à avoir le dernier mot à la fin.
M. S.
Aoued doit ramener un certificat médical
N’ayant plus donné signe de vie depuis le match de samedi passé, Amine Aoued serait malade, ce qui explique son absence. Toutefois, l’ancien joueur du CRB et de l’ASMO n’a pas remis à la direction un certificat médical, contrairement à Salim Boumechra, d’où les différentes interprétations concernant son absence.
Reprise à Canastel
Au repos hier, les joueurs reprendront le travail cet après-midi avec une séance à la forêt Canastel. La séance débutera à 16h.
Le président est fatigué
Soumis à une forte pression, Larbi Abdelilah est allé voir le médecin avant-hier. D’après le diagnostic, heureusement, il ne s’agissait que d’une fatigue due au rythme de travail infernal auquel il est soumis ces derniers temps.
Krachaï a perdu 4,5 kilos
Titularisé à Batna pour la première fois depuis très longtemps, l’arrière gauche Krachaï Bouazza, auquel l’ancien entraîneur Slimani avait recommandé de perdre au moins cinq kilos pour pouvoir espérer jouer, s’est déchargé de 4,5 kilos, ce qui lui a valu une titularisation face au CAB. Manquant logiquement de rythme, Bouazza n’a pas fourni un bon match.
M. S.
Slimani : «OK pour le poste de DTS, mais pour un contrat de 5 ans»
Jeudi soir, le désormais ancien entraîneur du club a dîné avec le président Abdelilah, en présence de Hamid Kouidri, le responsable des catégories jeunes. Lors de ce dîner, il a été question de trouver un compromis avec Sid-Ahmed Slimani concernant son avenir au club. «Il y a deux options, soit on résilie le contrat ou je prendrai le poste de directeur technique comme on me le propose», a indiqué Slimani, qui ne cracherait pas, selon lui, sur la seconde proposition. «J’accepte de prendre le poste de DTS, toutefois, ma condition est que la durée du contrat sera de 5 ans, car je veux travailler sur un projet sportif, et ce n’est pas au bout d’un an qu’on récoltera les fruits de ce projet. Cinq ans est le délai minimum pour bien mener ce projet sportif», expliquera Slimani, qui va devoir rencontrer à nouveau les dirigeants du club ce samedi. «J’espère recevoir une proposition concrète.» A noter qu’il est de l’intérêt des deux parties de trouver un accord, plus particulièrement à la résiliation du contrat de Slimani, soit une procédure qui permettra à la direction de retirer la licence au successeur d’Omar Belatoui.
M. S.