Plus de 20 jours après le départ de Sandjak, le président Hannachi n’a toujours pas tranché sur le choix du futur entraîneur de la JSK.

 De peur de se tromper encore une fois sur la valeur de son entraîneur, le président de la JSK temporise, histoire de consulter ses érudits conseillers avant d’annoncer le nom du futur coach. Khalef lui a recommandé d’attendre la fin de l’exercice actuel avant d’entamer les négociations avec les entraîneurs susceptibles de succéder à Sandjak, mais, lui, est déterminé à finaliser avec l’un des entraîneurs ciblés avant la fin du championnat. D’après une source proche de la direction, deux entraîneurs français ont les faveurs de Hannachi. Il s’agit de l’actuel coach de l’Etoile du Sahel, Denis Lavagne, et du sélectionneur du Mali, Patrice Carteron. Les deux entraîneurs sont en poste, mais cela n’a pas empêché les responsables kabyles à prendre attache avec eux. L’intérêt pour Patrice Carteron ne date pas d’aujourd’hui, puisque le président Hannachi a négocié par le passé avec lui, mais sans parvenir à le convaincre à venir. Mais cette fois, il est disposé à casser sa tirelire pour engager un coach capable de mener l’équipe à bon port. Certains se poseront certainement la question : comment se fait-il qu’un entraîneur en charge de la sélection malienne accepte de venir travailler en Algérie ? D’après notre source, la mensualité de Carteron ne dépasse pas les 15 000 euros et comme il est victime d’une campagne de dénigrement, il n’écarte pas son départ à la fin du mois de juin. Les dirigeants de la JSK savent que ses jours avec la sélection malienne sont comptés et c’est pour cela qu’ils désirent le recruter. Le deuxième sur leur liste n’est que l’ancien sélectionneur du Cameroun et actuel coach de l’Etoile du Sahel, Denis Lavagne. D’après une source autorisée, le président de la section football, Yazid Yarichène, a eu un entretien avec le manager de Denis Lavagne, lequel lui a laissé entendre que le coach de l’Etoile est prêt à étudier toutes les propositions. Il lui a ajouté néanmoins qu’il doit attendre quelques jours avant d’entamer les négociations avec lui. Le club tunisien a un match retour de la coupe d’Afrique à préparer et il est aussi concerné par les play off. D’aucuns s’interrogeront sur les raisons qui poussent un entraîneur qui a atteint tous ses objectifs à partir. Il semble que la situation qui prévaut actuellement en Tunisie ne l’encourage pas à rester. Il est utile de rappeler que Denis Lavagne a eu, il y a quelques années de cela, un accrochage verbal avec le président Hannachi lorsqu’il était l’entraîneur de Coton Sport de Garoua.  

Mohamed A.