EN : La Viola ne lâche pas Taïder

Convoité par plusieurs équipes du Vieux continent, Saphir Taïder aura l’embarras du choix l’été prochain pour choisir sa prochaine destination.

L’international algérien a fait la saison qu’il fallait pour confirmer qu’il est bien une des révélations de la Serie A, et les grands clubs italiens se bousculent, comme on le sait, pour lui proposer le contrat qu’il faut et arracher son OK.

On a tous eu vent de l’intérêt du Milan AC, de la Juve, de l’Inter et d’autres équipes dans d’autres pays, on vous a même rapporté, récemment, les propos de Salvatore, l’agent de Bologne, qui l’avait recruté de Grenoble fin 2011. Il avait déclaré qu’il verrait bien Saphir dans l’effectif milanais, vu son talent et son style de jeu qui correspondent au jeu du vieux club lombard.

Salvatore a aussi raconté l’histoire de son recrutement, lorsqu’il est allé voir Saphir, alors que ce dernier n’avait pas plus de 18 ans. Dès ce jour, il avait ressenti quelque chose de différent chez ce jeune garçon, qui était convoité déjà par plusieurs clubs français, dont Saint-Etienne, mais aussi de la Fiorentina, qui avait failli le chiper à l’époque, mais il avait fait l’essentiel et a fini par l’emmener à Bologne.

Deux ans plus tard, l’intérêt est toujours là

Deux ans plus tard, Saphir est devenu l’une des pièces maîtresses de l’équipe de Bologne. Piolin le coachn en fait le patron du milieu du terrain, et cela lui a donné plus de responsabilités, et il assume ça assez bien. Cette réussite a, semble-t-il, donné plus de regrets aux dirigeants de la Fiorentina qui se mordent toujours les doigts de l’avoir manqué il y a deux années. Mais pour ce club, il n’est pas question de lâcher l’Algérien, ils sont toujours prêts à l’avoir et ne baisseront pas les bras, malgré que cette fois, ils savent qu’ils vont devoir mettre le prix fort pour le recruter.

Prade veut conclure pour éviter les surenchères

Ainsi, et à quelques semaines de la fin du championnat d’Italie, les équipes s’activent comme elles peuvent pour renforcer dès l’entame du grand marché estival leurs effectifs. D’ailleurs, les dirigeants de la Fiorentina ne semblent pas vouloir perdre de temps. Selon une information de calciomercato.com, ils auraient eu récemment un tête-à-tête avec leurs homologues de Bologne. Les discussions auraient tourné autour de quelques joueurs, la Fiorentina cible des éléments évoluant actuellement à Bologne, et afin de ne pas se faire doubler, ils ont préféré attaquer le recrutement avant le début de la période des enchères.

Réunion entre les dirigeants des deux clubs, et la Viola propose des échanges

Le but est donc clair, acheter des joueurs bon marché, mais pas n’importe lesquels, le nom de Taïder reste gravé dans les cœurs des dirigeants de la Fiorentina, eux qui étaient les premiers à l’avoir repéré à Grenoble. Ils n’auront pas la conscience tranquille avant de le recruter apparemment. D’ailleurs, la même source avance que Daniele Prade, le DS de la Fiorentina, se serait en personne occupé de ce volet.

Disposant d’un budget limité, il est en revanche prêt à jouer les cartes qu’il faut pour gagner son pari. D’ailleurs, la presse italienne parle de quelques joueurs de la Viola qui intéresseraient Bologne, et que Prade est disposé à leur les libérer.

La Fiorentina prête à racheter son contrat

Il est donc clair que les gars de la Fiorentina ne rigolent pas, cette démarche explique tout, le DS du club aurait donc proposé à Guaraldi, le patron de Bologne, quelques options intéressantes, parmi elles, un latéral droit et un attaquant contre deux milieux de Bologne, l’Uruguayen Diego Perez, et l’Algérien Saphir Taïder. D’après ces informations, ce premier contact avait pour but de tâter le terrain en prévision d’une offre dans les tout prochains jours. Il faut dire que la presse italienne a évoqué le prix de 5 millions qu’aurait proposé Milan, et cela a, semble-t-il, encouragé la Fiorentina à recruter le joueur, trouvant que le prix est abordable. Mieux encore, elle a en main la carte du latéral droit Rômulo Souza et de l’attaquant argentin Matías Fernández, qu’elle propose en échange, en les introduisant dans la transaction, ce qui baisserait sensiblement le prix de ce «Saphir» qui affole chaque jour un peu plus les recruteurs.

S. M. A.

 

 

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