Abdelilah respectera-t-il le deal fait avec Djebbari ?
Cependant, d’après des indiscrétions, les actuels dirigeants ne veulent pas déposer les clés et laisser Naftal prendre les commandes du club. Récemment, des réunions ont été tenues entre les actuels dirigeants et Youssef Djebbari afin de définir une stratégie qui permettra aux premiers nommés de garder leurs postes, en contrepartie, Djebbari verrait ses dettes reverser en parts dans le capital de la SSPA/MCO. Rendez-vous a été même fixé cette semaine, pour tout officialiser, une fois que les membres du conseil d’administration auraient, bien entendu, donné leur accord.
On attend les bilans financiers
Afin de dissuader Naftal de racheter le club, outre l’entêtement des dirigeants à vouloir garder le pouvoir, un autre détail bloque les tractations entre les responsables du club et ceux de Naftal, des présidents qui se sont succédé depuis le passage au statut professionnel du MCO, ils n’ont pas remis leur bilan financier, un document exigé par les services financiers de Naftal afin de vérifier, chiffres à l’appui, les différentes sorties et entrées d’argent. Pour rappel, le wali d’Oran avait menacé les dirigeants de recourir aux services de la brigade économique (IGF) pour passer au peigne fin la comptabilité du club durant les trois dernières années. Ce sera l’une des armes que les pouvoirs publics, utiliseront pour ceux qui veulent torpiller ce projet.
On va sortir les banderoles
Ne voulant pas perturber la sérénité de l’équipe, pendant que celle-ci luttait pour sa survie parmi l’élite, les supporters avaient, pendant plusieurs semaines, arrêté les hostilités. Mais comme le MCO est désormais assuré de rester en L1, les supporters vont mener une campagne pour chasser tout le monde : «On veut de nouvelles têtes, seule Naftal peut exaucer notre vœu». D’après des informations recueillies des différents fiefs des supporters, ces derniers vont accrocher des banderoles lors du match MCO- ASO prévu ce samedi au stade Habib Bouakeul, des banderoles hostiles, assure-t-on, aux actuels et anciens dirigeants.
M. S.
Belatoui : «Je veux continuer, mais pour un projet solide !»
L’entraîneur mouloudéen est un homme comblé, après deux matches sur le banc de touche, son équipe a décroché son objectif qui était le maintien.
Propos recueillis par M. STITOU
- En seulement deux matches sur le banc, vous avez réussi à décrocher l’objectif fixé par le club, votre sentiment ?
- Je suis très heureux d’avoir modestement contribué à assurer cet objectif, grâce à deux victoires en l’espace de quatre jours. A vrai dire, on ne s’attendait pas à gagner à Béchar vu la chaleur terrible et la volonté affichée par la JSS pour nous battre. Ce succès nous le devons à la hargne et au vouloir de nos joueurs qui étaient déterminés à sauver l’équipe, ce match on l’a plié en première mi-temps lorsqu’on a marqué trois buts. Après on a joué intelligemment pour contrer l’adversaire. En fin de match, on a senti que nos joueurs étaient fatigués, usés notamment par la chaleur torride qui sévissait, ils plièrent durant les ultimes instants du match. Ce qui m’a déçu et qu’il ya des gens qui ont spéculé sur notre performance alors que les joueurs étaient vidés à la fin du match après de gros efforts fournis. On a dit que Béchar est un club voisin, or Oran est plus proche d’Alicante (Espagne) que de Béchar. Certes, on a une bonne relation avec les citoyens de cette ville, mais la JSS ne nous a pas fait de cadeaux, cette victoire nous l’avions eu sur le terrain, n’en déplaisent à ceux qui rêvaient de voir le MCO descendre en L2.
- Qu’est-ce que ça vous fait d’entendre des gens dire que vous êtes un porte-bonheur du club ?
- Je ne suis pas le type qui tire la couverture vers lui, certes j’ai apporté ma touche personnelle mais aujourd’hui, je le dis honnêtement que tous les entraîneurs, qui sont passés avant moi cette saison au MCO, ont apporté quelque chose au club, maintenant si on se base sur mes différents passages au MCO, c’est vrai je n’ai connu que la réussite. Je veux bien continuer afin de donner encore du plaisir et de la joie aux supporters.
- A propos de votre avenir, avez- vous eu une discussion avec le président ?
- On a vaguement évoqué le sujet, je suis partant pour un projet sérieux et surtout des ambitions à la hausse, il faut mettre les moyens pour que le MCO redevienne ce qu’il était dans le passé, un club qui jouait pour les titres plutôt qu’à chaque saison lutter pour le maintien.
- Pour y parvenir, il est nécessaire d’avoir des compétiteurs, or cette race de joueurs fait défaut au MCO…
- C’est vrai qu’à mon époque, on jouait pour gagner des titres et qu’aujourd’hui les mentalités ont changé. Cependant, on ne doit pas accuser les joueurs, car dans une relation de travail, le joueur doit assurer son devoir en contrepartie, son employeur se doit de lui assurer ses droits, on ne peut pas appliquer le règlement intérieur à un joueur quand celui-ci n’est pas payé pendant des mois. Vous comprenez, il y a un tas de choses à changer dans ce club pour espérer une amélioration des résultats.
- Pour l’actuel exercice, il reste deux matches à jouer sans enjeu pour votre équipe…
- (Il nous coupe.) Non j’exige de jouer ces deux matches avec sérieux. Primo pour gravir d’autres marches dans le classement, et secundo garder cette dynamique de la victoire afin de terminer la saison sur une note positive.
- Enfin, quelle est votre réaction après l’incident qui s’est produit à Béchar dont le responsable a été Ferradji ?
- Ferradji a commis un acte très grave, ce qu’il a fait (il a agressé son coéquipier Bentaleb) ne doit pas passer sous silence. Si la direction décide de l’écarter définitivement de l’effectif, je cautionnerai sa décision.
M. S.
Ferradji, premier libéré
C’est le président Larbi Abdelilah qui l’a déclaré : «Je ne veux plus de Ferradji dans notre effectif, il a commis un acte grave», à la suite de l’agression physique de Ferradji sur son coéquipier Bentaleb (Okocha) samedi soir à Béchar. Ce dernier, touché sérieusement, a été transféré dans un centre sanitaire où le médecin a constaté les blessures dont a été victime Bentaleb. A noter que Ferradji, qui regretta son geste, est resté à Béchar (il n’a pas quitté sa chambre d’hôtel), n’est pas rentré avec l’équipe. A 38 ans, ce portier, qui s’était distingué par ses belles performances dans les bois du MCO lors des derniers matches, est le premier élément à avoir été libéré par le club.
Retour de Benatia ?
La direction du club songe dès à présent à préparer la saison prochaine. A cet effet, on a appris qu’elle souhaitait récupérer Madjid Benatia qui avait quitté l’équipe l’été passé en rejoignant les rangs de l’USMBA. Avec la relégation de son équipe, Benatia ne cracherait pas sur une proposition de son ancien club, assure l’un de ses proches.
Belarbi pisté
Afin de renforcer son effectif, le club oranais, qui a besoin d’un gardien de but de métier pour concurrencer Dahmane, aurait entrepris des contacts avec Belarbi le portier de l’ESM, vu les bonnes relations entre le MCO et l’ESM, ce transfert pourrait aboutir rapidement.
Pas de repos jusqu’à la fin…
Du championnat, en effet, après avoir accordé aux joueurs deux jours de repos, ces derniers qui reprendront le travail aujourd’hui, n’auront plus droit au repos, jusqu’à mardi prochain, soit à l’occasion du dernier match de championnat WAT- MCO.
Achiou, drôles de coïncidences !
Samedi, Hocine Achiou a marqué son deuxième but depuis qu’il a rejoint le MCO cet hiver, curieusement les deux buts furent inscrits sur balles arrêtées, l’un sur coup franc contre la JSK et l’autre samedi sur corner direct dans les bois de la JSS, autre similitude, les deux clubs (JSK et JSS) jouent avec les mêmes couleurs (jaune et vert), des couleurs qui réussissent bien au sympathique Achiou !