- Le Mouloudia a assuré le maintien avant la fin du championnat comme vous l’avez souhaité, quel est votre sentiment ?
- Hamdoulilah ! C’est vrai que nous avons souvent souhaité atteindre ce but avant terme. Nous avons assuré le maintien avant la fin du championnat. Et nous l’avons réussi avant les deux derniers matchs restant au programme.
- Et ça n’a pas été facile d’atteindre cet objectif ?
- Bien sûr que ça n’a pas été facile. Les matches, on les abordait avec une grosse pression. On savait que le public qui était derrière guettait nos résultats avec angoisse et inquiétude. Nous aussi nous étions inquiets mais nous étions certains de pouvoir assurer le maintien avant terme.
-Le fait de passer sous la coupe de 7 entraîneurs en moins d’un an a-t-il influé sur le rendement des joueurs ?
- Que voulez-vous que je vous dise, l’entraîneur est devenu la victime toute désignée après chaque mauvais résultat. La direction a fait tous ces changements jusqu’à l’arrivée de Belatoui, avec qui l’équipe a réussi le pari. Je pense qu’il a été le porte- bonheur du Mouloudia.
- Sur le plan personnel, vous n’avez pas joué assez de matches, comment avez-vous vécu cette situation ?
- C’est vrai, je n’ai joué que 13 ou 14 matches en championnat, si je me souviens bien.
-12 en championnat …
- C’est le compte et ce n’est même pas la moyenne pour un joueur. Je voulais prendre part à plus de rencontres, mais les entraîneurs en ont voulu autrement. Chacun avait ses propres visions et ses propres choix. Je ne suis pas rentré dans les plans des entraîneurs.
-Vous sentez-vous lésé ?
- Oui et beaucoup même ! On m’a complètement ignoré (il s’arrête) En tous les cas, je m’en remets à Dieu, parfois le football est cruel.
- Regrettez-vous d’avoir opté pour le MCO ?
- Non jamais ! Je suis issu d’El-Hamri. Je suis un enfant du quartier même si j’ai fait mes débuts à l’ASMO. Je rêvais de jouer pour le Mouloudia et pour son merveilleux public. Non jamais je ne regrette d’avoir signé au MCO. C’est mon statut de remplaçant qui m’a marqué un peu. Enfin …
- Est-ce à dire que vous songez à partir ?
- Je n’ai pas encore décidé puisque le championnat n’est pas fini. Nous avons deux autres matches à disputer. Donc je vais attendre la fin du championnat. Ce n’est que vers la fin que je pourrai aborder ce sujet.
- Avez-vous des contacts ?
- Pour être franc, je n’ai aucun contact. Vous savez, il me reste encore un an à faire puisque j’ai signé un contrat d’une durée de deux ans.
L. M. A.
Dahmane annoncé à la JSK, Aoued à l’USMH
Le gardien Hamza Dahmane est annoncé à la JS Kabylie. D’après nos informations, ce portier intéresse la direction du club de Tizi Ouzou pour concurrencer Malik Asselah. Un premier contact aurait été entamé le mois passé coïncidant avec la mise à l’écart de Dahmane au profit de Ferradji. Son coéquipier, le milieu Mohamed Amine Aoued, intéresse de son côté, les dirigeants de l’USM El Harrach. L’intérêt porté vers le numéro 11 des Rouge et Blanc a été ébruité dans l’entourage de son équipe. Ce joueur, a le profil recherché par le staff technique de l’équipe des Jaune et Noir.
8 jours de repos pour Bentaleb
Touché au visage dans son altercation avec son coéquipier Ferradji, le milieu Lakhtar Bentaleb n’est pas concerné par la réception de l’ASO Chlef ce samedi. Le staff médical lui a prescrit un repos d’une durée de 8 jours pour se soigner.
Ouamane remet ça
Le gardien Réda Oumane s’est de nouveau absenté aux entraînements. Hier il a raté la séance tenue sur le rectangle vert du stade Habib Bouakeul. Autant dire que ce gardien qui n’a pas eu la confiance des entraîneurs et de la direction, n’a plus la tête pour continuer à s’entraîner surtout que l’équipe a assuré le maintien.
Match d’application avec Sabri et Belarbi
Ce jeudi au stade Bouakeul, l’entraîneur Omar Belatoui a convié ses poulains à un match d’application. Un match auquel les jeunes Sabri et Belarbi ont pris part. A noter l’absence de Bentaleb et Senouci en raison d’un ennui de santé, ainsi qu’Ouasti qui a évoqué une grippe.
Sauvé pour la 5e fois en moins de 10 ans
Le Mouloudia fera-t-il peur la saison prochaine aussi ?
Contrairement à la saison écoulée, la formation du MC Oran a assuré son maintien à 2 journées de la fin de l’actuel exercice. Totalisant 7 points d’avance sur le CA Batna, son sérieux concurrent battu at home par le CS Constantine, le onze Rouge et Blanc n’aura rien à craindre donc de son avenir en Ligue1.
Par L. M. Azzi.
Du coup, le risque d’une deuxième relégation s’est estompé pour la deuxième saison de suite et pour la 5e fois en moins de 10 ans. Autant dire que la vie de ce club s’est focalisée sur la survie de son équipe fanion. Un objectif devenu la principale raison de vivre d’une frange de gens censés porter ce Mouloudia dans le cœur. Depuis le fameux scénario de Sidi Bel Abbès où la réputation du club phare de l’Ouest a été salie en 2004, aucune prise de conscience n’a été enregistrée dans l’entourage mouloudéen. Sous le règne de Youcef Djebbari, de feu Kacem Elimam, après l’accession de 2009, ou de Larbi Abdelialh, l’équipe fanion du MCO a fait peur à toute une ville. Le premier nommé a sauvé la face en 2006, lorsqu’il avait monté une grosse équipe au mercato hivernal et la saison d’après avant de connaître la relégation en 2008. Le regretté Elimam, après une accession historique, a usé de toute son expérience pour booster ses joueurs qui ont lâché du lest après une phase aller de rêve durant la saison 2009-2010. A l’instar de la saison 2011-2012, celle qui se termine n’a fait que dégoûter les supporters, car leur chère équipe a encore une fois, attendu les derniers instants du championnat pour arracher le droit de rester en Ligue1.
La composante humaine de la direction, le mal du club ?
Le dégoût suivi d’une grosse peur sur toute la ville d’Oran. Une peur qui a poussé les autorités à user de certains stratagèmes pour multiplier des interventions qui ont un lien avec l’aspect financier alors que le mal se situe dans la composante humaine d’une administration indigne du standing de ce club fondé sur les préceptes à caractère musulman en 1946. Les responsables de la ville se sont aveuglément lancés à ouvrir cette manne au lieu de chercher à responsabiliser les différents dirigeants qui se sont succédé dans un intervalle très court.
L’ère de Mehiaoui, la meilleure de la dernière décennie
En plus de la saison 2006-2007 dirigée par Youcef Djebbari, celle de 2010-2011 reste de loin la meilleure pour les fans du MCO. Car leur team fétiche a réalisé le meilleur parcours de la dernière décennie. Un parcours réalisé sous le règne de Tayeb Mehiaoui, premier président du club sous l’ère du professionnalisme. Elu à l’unanimité durant l’été 2010, le sénateur d’Oran a monté une équipe qui a procuré beaucoup de joie aux supporters qui n’ont jamais eu l’occasion de craindre une relégation. Leur formation a côtoyé le haut du tableau et a atteint le dernier carré de la coupe d’Algérie de l’édition 2011. Les problèmes de salaires non payés et les écarts disciplinaires ont carrément disparu pendant le règne du concessionnaire de Peugeot. «Malgré les entraves menées contre moi, le Mouloudia a trouvé ses marques. Les chiffres sont là pour le prouver et s’il n’y avait pas ces entraves on aurait fait mieux», ne cesse-t-il de répéter. La saison 2010-2011 reste donc la meilleure sur le plan sportif et même administratif pour le MCO dans les dix dernières années.
Le 67e anniversaire du club dans l’oubli
Fondé le 14 mai 1946 à la rue Er-Rouaz à El-Hamri, le Mouloudia d’Oran a perdu de sa notoriété comme l’atteste une série de cinq à six saisons de peur sachant que son équipe phare a frôlé une seconde relégation dans les deux dernières saisons sportives. Cette situation pousse les dirigeants actuels jusqu’à oublier l’anniversaire de ce club qu’ils présument aduler. Le soixante-septième anniversaire du MCO est passé dans l’oubli alors que cette équipe a sauvé sa peau et gagné le droit de poursuivre son existence en Ligue1.
L. M. A.