«Aujourd’hui, on a eu la réponse négative de Denis Lavagne qui a décidé de poursuivre son aventure avec l’Etoile du Sahel. Maintenant, on est sur la piste de trois autres entraîneurs et j’espère qu’on choisira le meilleur», dira le président Hannachi.
«Aucune entreprise n’a pris attache avec nous»
Contrairement à ce qui a été dit ça et là sur la possibilité de la reprise de la JSK par la compagnie aérienne Air Algérie, le président Hannachi a confié hier qu’aucune entreprise nationale n’a pris attache avec nous. «Je suis étonné par la déclaration de Kerbadj dans laquelle il déclare que 12 clubs seront rattachés à des entreprises nationales. Aucune entreprise n’a pris attache avec nous», précisera Hannachi.
«Il y a quelque chose d’anormal»
Après avoir confié qu’aucune société nationale n’a pris langue avec lui pour une éventuelle reprise, le président Hannachi s’interroge sur le fait que la Sonatrach ait déjà repris 4 clubs et d’autres clubs négocient avec d’autres entreprises nationales. «Il y a quelque chose d’anormal. On n’est même pas au courant de ces négociations. La JSK a beaucoup donné au football national.»
«Il n’y a pas d’entreprise forte à Tizi Ouzou»
Si plusieurs clubs de l’élite ont engagé des pourparlers avec des sociétés nationales, comme l’a révélé Kerbadj, la direction de la JSK attend que l’Etat l’aide à trouver un société capable d’injecter de l’argent pour assurer la pérennité du club. «Il n’y a pas d’entreprise forte à Tizi Ouzou. Il y a l’ENIEM. L’état doit assurer la prise en charge au moins pour les équipes de première division. On a même proposé à ce que les centres de formation soient construits par l’Etat. En ce qui nous concerne, on ne peut pas travailler sur un projet, alors qu’aucune société n’a pris attache avec nous», ajoutera Hannachi. Il faut souligner néanmoins que le président avait promis d’ouvrir le capital, mais jusqu’à maintenant il ne l’a pas fait. Il avait aussi parlé de l’arrivée des Qataris et des Espagnols, mais jusqu’au jour d’aujourd’hui, ce n’est que des paroles en l’air.
Salim T.
Kerbadj : «Rien ne se fera sans la JSK»
Il semble que le président de la Ligue de football professionnel, Mahfoud Kerbadj, est dépassé par les événements. Après avoir déclaré que 12 clubs, dont la JSK, seront rattachés à des entreprises cet été, il a tenté hier de rassurer le président Hannachi, lequel a révélé qu’aucune entreprise nationale n’a pris attache avec la direction de la JSK, que rien ne se fera sans la JSK. Il était préférable pour le vice-président de la FAF d’inciter les clubs à ouvrir leur capital.
M. A.
Pourquoi Lavagne a refusé de venir
L’entraîneur Denis Lavagne n’a pas attendu la fin du championnat tunisien pour décliner l’offre de la JSK. Il a fait savoir, hier matin, aux responsables kabyles qu’il préfère poursuivre son œuvre avec l’Etoile du Sahel. La raison de son refus n’est pas due seulement au classement de son équipe qui est bien placée pour remporter le championnat de la Tunisie, mais aussi à l’instabilité qui règne à la JSK. D’après une source proche du dossier, Denis Lavagne s’est renseigné sur le club kabyle et après mûre réflexion, il a décidé de rester à l’Etoile du Sahel. Sa cote a grimpé depuis l’annonce de ses contacts avec les responsables de la JSK. Ses dirigeants ont exaucé toutes ses exigences et le seul perdant dans l’affaire est la JSK. Pourtant, Lavagne nous avait affirmé, il y a quelques jours de cela, qu’il ne viendrait pas à la JSK. Mais les dirigeants des Canaris n’ont pas pris en compte sa déclaration. Le plus drôle est qu’ils ont contacté plusieurs managers pour tenter de convaincre Lavagne à prendre les rênes de la barre technique de la JSK. Ils ont perdu près d’un mois à attendre un entraîneur qui dès le départ n’était pas très chaud à venir. S’il l’était, il ne les aurait pas orientés vers son manager. Eux, bien sûr, ne s’attendaient pas à ce que sa réponse soit négative. Ce n’est que dans la soirée de jeudi que les responsables kabyles ont commencé à explorer d’autres pistes. Ils ont été sûrement informés de la décision définitive de Lavagne de rester à l’Etoile. Ils n’ont pas tiré de leçons de leurs échecs précédents et au train où vont les choses, la JSK ne voit toujours pas le bout du tunnel.
Mohamed A
Il ne reste que la signature
Chibane pour deux ans à la JSK
L’attaquant de la JSMC, Youcef Chibane, devrait signer incessamment un contrat de deux saisons au profit de la JSK. Il a négocié jeudi dernier avec Yazid Yarichène auquel il a donné son accord de principe. Certes, il n’a toujours pas signé son contrat, mais un responsable kabyle nous a confié que Chibane est la première recrue de la JSK en cette saison. Originaire de Tizi Ouzou, ce jeune attaquant espère se frayer une place sur l’échiquier des Canaris. Sa mère est native d’Assif El-Hammam et son père de Zekri. Auteur d’une belle saison avec la JSMC avec à la clé 21 buts, Chibane se dit séduit par le discours d’Yarichène. Il ne veut pas griller les étapes, mais il est déterminé à faire de son mieux pour être à la hauteur de la confiance placée en lui. Il ne sera pas dépaysé puisqu’il retrouvera à la JSK son ami et son ancien équipier au RCK, Walid Bencherifa.
N.B.
Une masse salariale très élevée
Le président Hannachi a beau dire que si la JSK dispose de gros moyens financiers, il recrutera les meilleurs joueurs du championnat et le meilleur entraîneur sur le marché, mais ce qu’il a omis de souligner est que certains joueurs de la JSK sont surpayés. L’exemple le plus édifiant est celui de Mekkaoui. Au CSC, il percevait un salaire de 30 millions de centimes, mais à la JSK, il a eu droit à 76 millions de centimes, c’est-à-dire presque le triple. Loin de nous l’idée de le juger, il faut reconnaître qu’il n’a pas joué pratiquement depuis la rencontre face au WAT disputée à Tlemcen. Il n’y a pas que lui, puisque Sedkaoui, Boulaïnceur, Bouchouk, Mazari, Ziad et Messaâdia, pour ne citer que ceux-là, touchent des salaires élevés par rapport à leur rendement sur le terrain. Les 5 premiers joueurs n’ont pas joué beaucoup lors de la phase aller. Si les dirigeants n’avaient pas recruté juste pour recruter lors du dernier mercato hivernal, ils auraient évité des dépenses inutiles. L’équipe a terminé la saison à la 7e place et au vu des dépenses engagées depuis le mois de juin dernier, la JSK aurait pu jouer les premiers rôles.
M. A.
La nouvelle politique de Hannachi
L’une des décisions prises par le président Hannachi est de réduire la masse salariale du club. Contrairement à l’année dernière où il a déboursé des sommes faramineuses, cette saison, il envisage de recruter 3 à 4 joueurs expérimentés et de faire appel à des jeunes capables de faire parler d’eux à l’avenir. Il a décidé de limiter les dépenses pour que la JSK ne croule pas sous les dettes l’an prochain. L’exemple de l’ESS qui n’a pas fait de folies la saison dernière lui a donné à réfléchir. Son ambition, bien sûr, est de jouer le titre la saison prochaine, mais pas à n’importe quel prix. Mais a-t-il le choix réellement, surtout lorsqu’on sait que la direction doit encore 4 mensualités aux joueurs ?
En attendant l’arrivée des sponsors, il est obligé d’opter pour une nouvelle politique, celle qui consiste à faire l’amalgame entre les jeunes et les joueurs de valeur. C’est pour cela qu’il a ciblé Karaoui, Gharbi, Yachir, Chibane, Si Salem et les autres. D’après une source digne de foi, la direction a décidé de ne pas accorder un salaire de plus de 180 millions de centimes. Et pour ce qui est des joueurs actuels qui perçoivent des mensualités élevées, les dirigeants ont pris la décision de libérer certains d’entre eux, à l’image de Bouchouk, Ziad et Bouaïcha.
M. A.
Yarichène négociera prochainement avec Gharbi
Le président de la section football, Yazid Yarichène, envisage de négocier avec le milieu de l’ASO, Sabri Gharbi, avant la fin de cette semaine. Contacté par les responsables chélifiens avant la fin du championnat, l’enfant de Relizane attend une offre concrète de la direction. Il est convoité par plusieurs formations de l’élite et il souhaite trancher sur son avenir avant la fin de ce mois. Gharbi fait partie des priorités de la direction de la JSK pour la saison prochaine. D’après une source digne de foi, les dirigeants sont prêts à mettre le paquet pour le convaincre à porter le maillot kabyle.
M.A
Hannachi a-t-il enterré la piste de Tatem et Touahri ?
Annoncés proches de la JSK depuis la fin du mois d’avril dernier, Tatem et Touahri attendent toujours d’être relancés par les dirigeants kabyles. Touahri a reçu plusieurs offres, notamment de l’étranger, mais il veut prendre tout son temps avant de trancher sur sa prochaine destination. Près d’une semaine après le baisser de rideau, les dirigeants n’ont toujours pas relancé ces deux éléments. D’après une source digne de foi, les responsables kabyles auraient décidé d’abandonner la piste de Tatem et celle de Touahri. Le premier est suspendu pour trois matches à la suite de son expulsion face au CSC. Ayant eu vent que les supporters ne sont pas du tout contents des joueurs qu’ils comptent recruter pour la saison prochaine, les dirigeants ne savent plus quoi faire. Le recrutement de Chibane n’est pas fait pour rassurer les fans qui veulent voir de grands noms.
M.A
Un attaquant nigérien ciblé
Dépassés par les événements, les dirigeants ne savent plus ce qu’ils doivent faire. Tantôt, ils parlent de l’arrivée d’un attaquant camerounais et tantôt d’un éthiopien. Plusieurs CV ont été envoyés à la direction, mais d’après une source digne de foi, les dirigeants hésitent toujours à faire leur choix. Devant l’imbroglio qui règne actuellement au club, un responsable tente tant bien que mal de recruter un attaquant nigérien dont on ignore l’identité.
Coulibaly toujours d’actualité
Comme nous l’avons rapporté précédemment dans l’une de nos éditions, l’attaquant Coulibaly qui porte le maillot du MCEE depuis le mois de janvier dernier intéresse sérieusement les responsables de la JSK. Ils souhaitent procéder à un échange Camara-Coulibaly. Cette option leur permettra de se «débarrasser» de leur milieu ivoirien, mais aussi de renforcer leur compartiment offensif avec un joueur qui a réalisé de belles prestations depuis qu’il a rejoint le championnat algérien. Les dirigeants kabyles avaient tout fait pour résilier le contrat de Camara au mois de juin dernier, mais celui-ci avait refusé de partir sans ses indemnités. La saison prochaine, il aura droit à un salaire de 9 000 euros par mois et c’est pour cela que la direction songe à le transférer surtout que la JSK dispose de plusieurs milieux de terrain.
M.A