Cependant, il faut savoir que le joueur béninois est lié au CRB jusqu’à la saison 2015. Donc, en vertu de la loi, il n’a pas du tout le droit de signer ailleurs sans l’aval de la direction du CRB qui doit lui remettre sa lettre de libération. Une chose que le premier responsable du club belouizdadi, Azzedine Gana, a nié en bloc. «Je n’ai pas signé la lettre de libération de Pascal», déclare-t-il. Alors comment se fait-il qu’Angan a tout conclu avec les dirigeants des Darawiche et s’était rendu en Egypte pour parapher son contrat ? Selon le manager de joueurs qui s’occupe de ses affaires, Angan s’est déplacé au niveau de la fédération pour exposer son cas, sur place, il a reçu des garanties qu’il peut s’engager avec l’équipe de son choix. La réponse au niveau de la FAF est motivée par le fait que le joueur en question n’a pas touché ses salaires au CRB depuis sept mois maintenant. Donc, comme tout le monde le sait, dans notre pays, un joueur qui n’est pas payé pendant trois mois peut changer de club, et ce, même s’il est toujours lié à son club employeur par un contrat. Ceci dit, même le président Gana dit vrai quand il dit qu’il n’a pas signé la lettre de libération du joueur, il n’en demeure pas moins qu’il ne peut l’empêcher de signer à Al-Ismaïly pour la simple raison qu’il ne lui a pas payé ses arriérés qui sont de sept mois.
Il devait signer hier son contrat
Angan, qui a rejoint donc l’Egypte jeudi passé, entamera son travail dès aujourd’hui où il est attendu à la séance d’entraînement que l’équipe effectuera. Mais avant, le joueur béninois devait signer hier un contrat. En effet, les deux parties (responsables d’Al-Ismaïly et Angan) devaient se rencontrer en fin de journée et s’assoir autour d’une table, juste pour que le joueur signe son contrat, car il s’est entendu avec eux sur toutes les clauses de son contrat. D’ailleurs, Angan s’est déplacé en Egypte avec sa famille, alors d’aucuns croient qu’il s’est déplacé afin de faire du tourisme, mais pour s’y installer et démarrer son travail avec les Darawiche.
Un autre scandale pour l’administration Gana
La direction du CRB, à sa tête le président Azzedine Gana, démontre encore une fois qu’elle est incapable de gérer un club de la dimension du CRB. Après les multiples scandales de la saison qui viennent de se terminer, entre autres le boycott des joueurs des séances d’entraînement, le boycott du stage de préparation, le non déplacement aux îles Comores pour disputer un match de la coupe arabe, voilà qu’une autre couche s’ajoute avec cette affaire du joueur Angan qui est toujours lié au club jusqu’à la saison 2015 et il a pu s’engager avec une autre équipe sans que les dirigeants puissent bouger.
H. A. B.
La déclaration de Kerbadj soulage les Belouizdadis
La dernière sortie médiatique du président de la Ligue de football professionnel, Mahfoud Kerbadj, qui a indiqué que douze clubs de la L1 seront pris en charge dès la saison prochaine soit par une entreprise publique ou privée, et que le CRB figure parmi les clubs où les négociations son en bonne voie avec une société, en faisant allusion à la CNEP, soulage plus d’un au CRB. En Effet, les supporters du Chabab, qui attendent avec impatience la venue d’une société qui reprendra leur club, souhaitent effectivement que celle-ci arrive avant l’entame du prochain exercice sportif. Ils ne souhaitent guère que leur équipe fétiche revive le scénario des quatre dernières années où le problème financier a toujours pesé dans la réalisation d’un bon parcours. Les inconditionnels des Rouge et Blanc croient fermement que sans l’intervention de l’Etat pour sauver le CRB, aucun autre ne peut le faire. D’ailleurs, ils se sont organisés récemment en sit-in afin de réclamer des pouvoirs publics de venir en aide à leur club et de mettre à sa disposition une société qui le sauvera de la disparition.
Le conflit Gana-Kalem pourrait retarder la venue de la société
Bien qu’il semble que le CRB connaîtra de bons jours avant le début de la saison prochaine, il n’en demeure pas moins que le conflit entre Azzedine Gana et Mokhtar Kalem, respectivement président de la SSPA/CRB et président du CSA/CRB, pourrait avoir des conséquences néfastes sur l’avenir du club, notamment l’arrivée de cette entreprise. Les deux hommes, qui ne s’entendent pas depuis plusieurs mois maintenant, n’ont pas pu se réunir récemment, et chacun d’eux accuse l’autre d’être le responsable de l’échec de la réunion. Une réunion qui aurait pu mettre au clair certaines questions qui sont toujours dans l’ambigüité, notamment l’ouverture du capital du club qui est l’une des conditions principales pour qu’une entreprise reprenne le Chabab. Alors, si les deux hommes persistent dans leur conflit et ne s’assoient pas autour d’une table pour débattre des problèmes du CRB et les actions à entreprendre dans un avenir proche, tout porte à croire que la décision de l’Etat d’aider le CRB pourrait être voué à l’échec.
H. A. B.
Ousserir sur le départ
Le gardien de but belouizdadi, Nassim Ousserir, ne semble pas décidé à poursuivre sa mission avec le Chabab pour une autre saison. En effet, on a appris d’une source généralement bien informée que le portier, tout comme ses coéquipiers, est dépité par la crise financière qui secoue le club. Légitimement, Ousserir pense à son avenir et ce n’est certainement pas dans le club où il n’a touché aucun salaire depuis sept longs mois qu’il le fera. Alors, il ne veut pas revivre le même scénario l’année prochaine, d’où son souhait de changer d’air en allant sous d’autres cieux plus cléments.
Il est proche du CSC
Nassim Ousserir est proche du CSC. C’est le club qui s’est manifesté et qui désire s’attacher ses services. Il faut dire que les contacts entre les deux parties remontent à la saison passée quand les dirigeants des Sanafir avaient porté un intérêt pour le gardien, mais les négociations n’avaient pas abouti. Dans la perspective de construire une équipe solide en prévision de la saison prochaine, les responsables du club de Constantine semblent revenir à la charge et compteraient cette fois-ci s’adjuger les services de l’excellent gardien de but du CRB qu’est Nassim Ousserir.
H. A. B.
Les fins de contrat s’impatientent
Les joueurs, qui sont en fin de contrat au CRB, ne savent plus à qui s’adresser pour connaître leur sort. En effet, ceux-ci ne trouvent personne avec qui parler de leur avenir et savoir s’ils vont poursuivre l’aventure avec le club ou ils seront libérés. Face aux multiples problèmes que connaît le Chabab, notamment sur le plan financier, les dirigeants du club semblent oublier qu’il y a des joueurs en fin de contrat auxquels il faut signifier quelque chose. Du coup, ces derniers s’impatientent et désirent rencontrer un responsable dans les plus brefs délais pour discuter avec lui de leur situation.
Ils craignent le chantage
Ces joueurs veulent rencontrer un responsable dans les tout prochains jours pour la simple raison qu’ils craignent que la direction use de la méthode du chantage avec eux. Autrement dit, ils appréhendent que leurs dirigeants attendent les derniers jours du mercato pour leur dire qu’ils sont libérés. Du coup, ils seront dans l’obligation de céder une partie de leurs arriérés pour rester dans l’équipe ou à défaut rester sans club.
H. A. B.
CSC 
USMA 
OA 
ASO 
ESS 
ESM 
USB 
PAC 