Après que ces 10 joueurs ont rejoint les rangs des Verts pour le début du stage très important précédant les rencontres du mois de juin, c’était au tour du duo Ghilas-Taïder de rallier le centre technique de la fédération.
10h10 : Ghilas arrive en provenance de Marseille
Ainsi, selon les dates écrites noir sur blanc sur les convocations reçues par les joueurs chacun via son club, 4 joueurs étaient appelés à rejoindre le stage le 26, dans un premier temps. Ils devaient être tous là le 24, mais Vahid a accordé du repos à tout le monde. Halliche et Mesbah ont ainsi pu rentrer normalement hier matin à Sidi Moussa après une nuit passée à Alger. C’était autour de Ghilas et de Taïder de poser leurs valises.
Le pensionnaire de Moreirense était d’ailleurs le premier à arriver à l’aéroport d’Alger, en provenance de Marseille via un vol d’Air Algérie, avec quelque 45 minutes de retard. Il n’était visible dans le hall d’arrivée qu’aux environs de 10h10. On a eu juste le temps de le prendre en photo qu’il a été aussitôt conduit au CTN. Il n’a même pas eu à attendre ses bagages étant donné qu’il n’a ramené qu’un petit bagage à main avec lui. Il s’est empressé de quitter les lieux, s’excusant au passage de ne pas pouvoir accorder d’interview pour cause de fatigue…
11h50 : Taïder débarque aussi
Une heure et demie après l’arrivée de Ghilas, c’était au tour de Saphir Taïder de débarquer. Il est arrivé dans un vol en provenance de l’aéroport Paris Charles-de-Gaulle. Il était exactement 11h50.
Comme Ghilas, il a eu le réflexe de refouler les journalistes venus couvrir son arrivée. Il faut dire qu’on s’attendait un peu à ça, car, avec la grise mine qu’il affichait, il donnait l’impression de ne pas être content de rejoindre ce stage, lui qui n’est pourtant qu’à sa 2e visite à Alger en tant que joueur des Verts.
12 joueurs en attendant le reste
Vahid Halilhodzic peut donc commencer le travail technico-tactique. Jusqu’ici, c’était impossible avec le peu de joueurs dont il disposait, mais, avec l’arrivée des locaux, à savoir Belkalem (toujours aux soins), Khedaïria, Koudri, Slimani et le dernier arrivé Berrefane, le gardien du MCEE qui remplace Zemmamouche, ainsi que le quatuor européen hier, le groupe a atteint 12 joueurs, soit pratiquement la moitié du groupe. Les autres arriveront aussi par groupe, la plupart sont attendus demain, alors que les joueurs évoluant en Espagne n’arriveront que le 2 juin, jour du match amical contre les Etalons du Burkina Faso, au lendemain de la dernière journée de Liga, prévue le 1er juin prochain.
S. M. A.
Sur un ton bizarroïde, il a demandé aux journalistes de le laisser tranquille
Quelle mouche a piqué Taïder ?
Drôle de réaction que celle de Taïder hier en arrivant à l’aéroport d’Alger.
Les journalistes, une dizaine, présents à l’aéroport depuis 9h du matin pour couvrir l’arrivée du duo Ghilas-Taïder ont eu la désagréable surprise d’avoir affaire à un jeune homme en très mauvaise humeur. On s’attendait à tout, sauf peut-être à cette phrase, la seule qu’il nous a fait entendre lorsqu’il s’apprêtait à récupérer ses bagages.
On s’est rapprochés de lui pour tenter d’avoir la traditionnelle interview, voire une déclaration, vu le challenge qui l’attend avec l’EN cet été et les nombreux fans des Verts qui attendent les nouvelles du Franco-Algéro-Tunisien, mais Saphir a refusé non sans montrer une certaine gêne, chose qu’on a d’ailleurs remarqué dès son apparition à la salle d’arrivée. On s’est dit alors qu’il a décidé de rejoindre le club des Kadir, Mbolhi, Feghouli et autre Guedioura qui ont choisi de se mettre en mode «mute» dès leur arrivée au pays, mais le très jeune joueur de Bologne s’est même permis de nous lancer ceci : «Laissez-moi tranquille.» Certains ont eu du mal à croire ce qu’ils venaient d’entendre, même les policiers présents sur les lieux étaient étonnés de cette réaction venant d’un joueur professionnel auquel on n’a pourtant pas demandé la Lune. L’un d’entre eux s’est même demandé quelle sera la réaction du Bolognais le jour où il optera pour un club prestigieux lui qui est annoncé à droite et à gauche chez les ténors du Vieux Continent.
Cette réaction venant du néo-international algérien Saphir Sliti est à condamner, comme fut celle de Medjani et Slimani lors de la dernière CAN. Le joueur de Bologne pouvait largement se contenter du «je suis fatigué»’ de Ghilas au lieu de s’aventurer avec de tels propos, lui qui affichait déjà une grise mine à son arrivée, reflétant l’état psychologique avec lequel il est venu rejoindre l’EN alors qu’il a encore la tête en Italie, où son éventuel transfert le préoccupe visiblement à plus d’un titre.
S. M. A.