Il est né le 23 juillet 1985 à Sidi-Aïch, dans la wilaya de Béjaïa, Faouzi Rahal aura déjà bouclé sa deuxième année avec les Vert et Noir du Mouloudia de Béjaïa. Avant d’atterrir dans cette équipe durant la période des transferts de la saison 2011/2012, ce joueur était à la JS Akbou (Régionale) durant deux saisons de suite (de 2009 à 2011). En 2007, il avait joué à la JSM Chéraga deux saisons durant. L’enfant de Sidi Aïch avait connu les jeunes catégories de la JSMB et avait même joué en équipe fanion en 2004/2005, mais les études l’ont empêché de signer ou d’opter pour un autre club jusqu’à la saison 2007/2008. Il était l’un des éléments clés sur lesquels le coach Rahmouni comptait. Dans cet entretien, il déclare que l’accession n’était pas facile mais qu’elle est méritée au bout. Il affirme aussi que les fans sont à remercier de par ce qu’ils ont donné au club comme encouragements et surtout pour avoir été derrière l’équipe dans les bons moments, mais aussi lors des passages à vide, quoique pour le MOB, il n’en existait pas beaucoup cette saison.

- Un ouf de soulagement après cette accession historique, non ?

- Et comment ! Jouer l’accession n’est pas facile comme beaucoup peuvent le croire. Mais dans tout ça, nous avons quand même réalisé un bon parcours dans l’ensemble et l’équipe a su se transcender durant les 30 rencontres jouées. Comme tout le monde a pu le voir, nous avons réussi notre accession haut la main et le MOB évoluera bel et bien en Ligue 1 la saison prochaine. L’accession a été acquise à une journée de la fin… avec les quatre points d’avance que nous avons eu avant le déroulement de la 29^e journée, nous avons gardé le même écart à l’issue des matches de l’avant-dernière journée du championnat, et où le MOB a perdu à Blida et l’ESM a perdu face au NAHD. Et ce de fait, nous avons joué le match de la dernière journée à l’aise, de même que notre adversaire, qui a pour nom le CRB Aïn Fakroune.

- Vous avez récolté 56 points soit 28 pour chaque phase (aller et retour)…

- A partir du moment que nous avons terminé la phase aller à la deuxième place, avec 28 points au compteur, on s’est dit qu’on avait un bon coup à jouer pour la phase retour, que nous avons su gérer comme il se doit. J’avoue que la phase retour était plus difficile que la phase aller, surtout que comme vous le savez, lors de la deuxième moitié du championnat, on a toujours en face des équipes qui jouent pour des objectifs bien précis, qui pour ne pas descendre et d’’autres pour accéder.

- Qu’est-ce qui vous a marqué durant la saison écoulée ?

- Je dirai que tout le monde a mis la main dans la main pour que le MOB atteigne son objectif, à savoir rejoindre la Ligue 1 professionnelle. Que ce soient dirigeants, staff technique ou les joueurs, tout le monde a travaillé de telle sorte que l’objectif tracé au tout début de saison soit atteint.

- Il y a aussi le public, non ?

- Ah, là, je dirais que le MOB peut se targuer et s’estimer heureux d’avoir l’une des meilleures galeries au niveau national, que même les clubs de l’élite n’ont pas. Au MOB, le public est toujours derrière l’équipe et l’encourage à aller de l’avant. C’est vrai que ce dernier nous met parfois de la pression, mais cette dernière était toujours positive pour le groupe. Les joueurs ont souvent réussi à donner de la joie au large public du Mouloudia. Pour vous dire que le public du MOB mérite une bonne note, autrement dit une notre complète. En tous les cas, on ne le remerciera jamais assez.

- Parlez-nous de votre prestation sur l’ensemble de la saison….

- Que dois-je dire sinon que dans les matches où j’ai été incorporé, j’ai donné le meilleur de moi-même. Je pense que le fait d’être sous contrat, pousse chaque joueur à se surpasser pour donner le meilleur de lui-même, mais surtout donner ce que le staff technique attend de lui.

- Des contacts ?

- Il y en a deux, dont l’USMH, mais je me sens bien dans cette équipe du MOB. Pourquoi alors changer d’air. Je suis toujours sous contrat jusqu’à 2014, et que je compte honorer  jusqu’au bout. J’espère seulement que nous effectuerons un bon parcours la saison prochaine.

R. M.

 

 

Fin de contrat pour 5 joueurs

Au niveau du MOB, cinq joueurs ont vu leurs contrats expirer à la fin de l’exercice 2012/2013. Il s’agit de Djebbar Akrour (né le 28/01/1983), Sofiane Baâouali (né le 07/01/1987 à Rouiba), Belaïd Rahim (né le 31/05/1990), Selloum Abdeslam (né le 21/06/1989 à Sétif), Athmane Toual (né le 17/07/1984 à Hussein Dey).

 

Baâouali et Akrour ont renouvelé

Parmi ces derniers, Baâouali et Akrour ont déjà signé leurs contrats au profit des Vert et Noir et seront encore-là pour la saison prochaine.

Mounir Guedjali convoité par l’USOA

Le nouveau promu en division nationale amateur (DNA), l’USOA, qui a effectué une bonne saison dans l’ensemble, semble intéressé par les services de l’arrière gauche des Crabes, Mounir Guedjali, un ancien joueur des jeunes catégories de la JSMB et qui était à l’ESMK. Aujourd’hui âgé de 26 ans (né le 14 juin 1987 à Béni Ourtilane, wilaya de Sétif), ledit joueur a encore une année à honorer avec les Crabes, à moins que la direction ne le libère pour un autre club.

 

Le club invité par la DGSN

La DGSN a invité le MOB à une réception, ce mardi à 18h, et ce sera à l’école d’El-Hamiz, avec remise de trophées pour les champions.

Les Crabes fêtent encore leur accession

Le quartier S’mina honore ses joueurs

 

Par Rahib Medhouche

Le MOB a donc réussi une accession historique en Ligue 1. Cela ne peut passer inaperçu et, jeudi passé, un dîner a été offert par le quartier S’mina suivi d’une fête.

 

D’une décoration finement réfléchie avec des banderoles aux couleurs du club et des fanions signés de messages étudiés, tel est l’impact extérieur du lieu de la fête, une affiche de maître. Tout le mur de la salle est habillé d’une banderole aux couleurs vertes (signifiant la renaissance et le noir indiquant la personnalité des Crabes). Le papier de table d’une simplicité étonnante et d’un chemin de table avec des serviettes toujours aux couleurs des Crabes ont orné les tables convenablement (du jamais vu). D’un style très décontracté, l’embellissement des lieux ne s’est pas arrêté là vu que des ballons vert et noir et des lanternes en papier ont rajouté une touche exceptionnelle à la réception. Poulets, boulettes et abats, dîner gastronomique ont constitué l’essentiel des plats traités de la main du chef Fatah Arab (initiateur de la réception), secondé par son adjoint Mami (architecte). Dans la soirée, ils ont fait appel à un DJ qui, en animateur averti, a su comment répondre aux attentes des invités. Avec un effet de lumière électronique, un système sonore high-tech et en bon maestro qu’il est, sachant dénicher les bons morceaux en les enchaînant avec intelligence pour une soirée et une nuit inoubliables. Dans une ambiance magnifique, les invités ont passé une soirée inoubliable. D’un simple geste, il a déchaîné la piste de danse, et ce, jusqu\'à une heure tardive. Il a su comment mener les danseurs du bout des doigts. Et la surprise générale ! Soudain des craquements, suivis d’une lumière rouge feu, formant une couverture au dessus des danseurs d’où jaillir des points jaunes éblouissants qui pénétraient royalement ce nuage de fumée rouge très épais.
Ce craquage a été rehaussé par un chant en chœur des «grunchios» et de danses qui ont fait trembler la piste… une réussite totale.

 

Un monde fou

Ils étaient presque tous là, du président du CSA, Arab Bennaï, au simple supporter, en passant par Doudine Djilbani, Djelloul Meddas (le coach des U21), Chaouki Mebarki (DTS des jeunes catégories), Salim Allouache (coordinateur des jeunes catégories), ainsi que d’anciens joueurs, tels que les deux Aourir Kamel et Nasser et certains joueurs de la saison écoulée et qui ont pour noms Akrour Djebbar, Bendjenine et Dehouche Nassim.

 

«Ehna Mouloudia, matchi chabiba… eh ! Mamamiya…»

L’ambiance était au rendez-vous et Fatah Arab (délégué du quartier S’mina auprès de l’association des supporters du MOB de la wilaya de Béjaïa) a tenu à sa manière à fêter une accession tant méritée. Ce qui saute aux yeux aussi, ce sont ces refrains qui fusaient parmi les présents, avec le fameux refrain «Ehna Mouloudia, matchi chabiba, Eh ! Mamamiya…». Un refrain qui a donné de la voix à certains et qui aura dominé en l’espace d’une soirée inoubliable dans ce quartier qu’est S’mina. Une manière aussi de taquiner les supporters de l’autre club phare de la ville.

R. M.