Le milieu de terrain international algérien du FC Sochaux Montbéliard, Ryad Boudebouz, était l’invité, hier vers 16h30, de l’émission «Luis Attaque», animé par Luis Fernandez sur la radio française, RMC.

Même si l’interview était en grande partie consacrée à l’opération maintien réussie par Boudebouz et son club qui ont obtenu le droit de rester dans l’élite du football français lors de la 38^e et dernière journée de Ligue 1, l’Algérien n’a pas pu échapper à une question relative à sa non-présence avec les Verts à Sidi Moussa. Lorsque Luis Fernandez lui a demandé s’il allait partir en vacances ou rejoindre la sélection nationale, Ryad Boudebouz a déclaré : «Non, je pars en vacances dès ce soir, je rejoins Marvin (Martin) pour des vacances bien méritées.»

Puis lorsque l’ancien international français, aujourd’hui entraîneur et animateur radio, a surenchéri en lui disant : «Tu es blessé où tu n’as pas été sélectionné ?» celui que ses fans appellent «RB7» lui a répondu sans langue de bois :

«Non je suis en pleine forme, mais je ne suis pas sélectionné. La raison, je ne la connais pas. Tout le monde sait qu’entre Vahid (Halilhodzic) et moi c’est un peu tendu en ce moment…»

Luis Fernandez, ressentant de la tristesse et de la déception dans la voix du Sochalien, lui a dit : «Tu sembles très déçu ?»

Et l’Algérien lui a répondu du tac au tac : «C’est normal que je sois déçu, qui n’aime pas jouer pour son pays. Personne, je pense. Mais je suis un professionnel et je respecte les décisions et les choix du coach. Je souhaite que mes coéquipiers gagnent leurs deux matchs et qu’on se qualifie au prochain tour.»

Enfin, concernant son avenir, Boudebouz n’a pas exclu un départ à l’étranger, bien que sa priorité soit un club français : «Après avoir réussi à maintenir mon club en Ligue 1, pour progresser, je dois partir vers un autre club plus ambitieux et qui a de plus gros objectifs. L’idéal pour un jeune joueur comme moi, qui veut y aller progressivement et monter crescendo en niveau et dans mon plan de carrière, un grand club français serait l’idéal. Toutefois, si je ne reçois aucune offre intéressante de France et qu’à l’étranger on me propose un challenge intéressant, j’irai sans hésiter.»

M. B.