- Comment est l’ambiance au sein du groupe ?
- Familiale, comme toujours. C’est un plaisir d’être là avec mes frères. J’ai hâte aussi de retrouver l’ambiance des stades et de la compétition avec la sélection.
- Peut-on dire que les choses sérieuses ont commencé ?
- Elles ont commencé dès qu’on a franchi la porte du Centre de Sidi Moussa. Comme je viens de vous le dire, tout le monde a hâte de jouer les trois matchs de juin. On a commencé avec un travail physique pour certains et beaucoup de récupération pour d’autres. C’est aujourd’hui, je pense, que commencera la vraie préparation pour le match du Burkina. Il y aura du travail technico-tactique, du visionnage…Nous sommes ici pour bien nous préparer. Et même à ce jour, l’équipe n’est pas toujours au complet mais cela ne nous empêchera pas de travailler sérieusement. C’est une étape très importante pour les échéances à venir. N’oubliez pas que nous sommes en fin de saison, c’est une période très délicate. Il faut donc faire très attention à certaines choses.
- Vous allez jouer le Burkina Faso pour un premier test de préparation avant les déplacements au Bénin et au Rwanda. Comment se présente ce match ?
- C’est un test très important pour nous et pour le coach aussi. Le Burkina Faso est tout de même le dernier finaliste de la CAN. C’est un adversaire sérieux, avec des joueurs de très grand gabarit. Même s’il ne s’agit que d’un match amical, mais il faut jouer cette rencontre avec beaucoup de sérieux.
- Un bon résultat vous fera certainement du bien, n’est-ce pas ?
- C’est toujours important de remporter un match. Personnellement, même les oppositions à l’entraînement, je n’aime pas les perdre. La rencontre se jouera à Blida, devant nos supporters. Comme vous le savez, on a jusque-là remporté tous nos matchs dans ce stade, ça sera dommage de tomber face au Burkina Faso.
- Mais le plus important reste le match du Bénin, n’est-ce pas ?
- Oui, bien sûr. Le Bénin est une équipe coriace, agressive et très forte physiquement. Ils ont prouvé qu’ils sont redoutables à domicile. Ils n’ont perdu, je pense, aucun point sur leur terrain. On a tous vu comment ils nous ont créé quelques problèmes au match aller. Ils seront encore plus forts cette foisc-i parce qu’ils seront menés par un certain Sessegnon qui n’est plus à présenter. Il y a aussi le petit, je ne me rappelle pas de son nom, il joue en Egypte.
- Il existe quand même des signes positifs…
- Heureusement qu’il y en a. On trouvait du mal à gagner à l’extérieur et lors des derniers déplacements, on a fait match nul en Tanzanie, gagné en Gambie et perdu très bêtement au Burkina face au Mali. On n’est donc pas un adversaire facile à battre en Afrique et cela à mon avis est le meilleur des signes positifs.
- Sur le plan personnel, comment vous vous sentez ?
- Je me sens bien, physiquement je suis au top. Je peux vous assurer que ça n’a rien à voir avec la forme que j’avais au mois de mars. Il faut savoir que depuis le mois de février, je joue régulièrement. J’ai enchaîné les matchs de championnat, de coupe et de Champions League asiatique. Aujourd’hui, je peux dire, sans aucune crainte, qu’on peut compter sur moi.
- Vous n’avez pas joué le dernier match face au Bénin, comment avez-vous prit la chose et quelle est la vraie raison de cette mise à l’écart ?
- A cette période-là, je n’étais pas au top de ma forme. Je venais juste de me débarrasser d’une blessure qui m’a éloigné des terrains pendant 6 mois. Il était donc tout à fait normal et logique que le coach préfère d’autres plus aptes et plus en forme que moi à cette époque-là.
- On parle de vous comme solution à droite, êtesv-ous prêt à occuper ce poste, et est-ce que le coach vous en a parlé ?
- Personne ne m’en a parlé, ce n’est qu’une rumeur et moi, je préfère ne pas la croire.
- Accepterez-vous de jouer si le coach vous le demande ?
- J’ai déjà joué comme arrière droit avec les Rangers, donc si je peux, oui, je peux. Mais on n’en est pas encore là. Pour répondre à votre question, je dirais que si le coach a besoin de moi dans ce poste, je répondrai présent. Je suis même prêt à jouer comme attaquant ou gardien de but si cela est nécessaire. Vous savez, on est en équipe nationale, on n’a pas à choisir, à se dégonfler ou à exiger quoi que ce soit. On fait ce qu’on nous demande et c’est tout. Si on est titulaire, c’est bien, remplaçant, c’est bien aussi, dans la tribune, même chose. L’essentiel, c’est le groupe, c’est l’équipe.
- Que pensez-vous des nouveaux sélectionnés ?
- Karim Agouazi est un bon joueur. Yazid Mansouri le connaît bien d’ailleurs. Quant aux nouveaux locaux, c’est toujours des joueurs techniques, très engagés et motivés à 2000%. On a fait en sorte de bien les accueillir. Je pense qu’ils n’ont trouvé aucun mal à s’intégrer.
A. B.
«Moi latéral droit ? Non, c’est une rumeur »
«Il faut battre le Burkina »
«Le coach avait raison de ne pas me faire jouer au match aller»