Certes, il n’a rien signé pour le moment, mais le fait d’avoir donné son accord de principe au président Hannachi lors de l’entrevue qu’il a eue avec lui vendredi dernier prouve qu’il est plus proche de la JSK que d’un autre club. Evidemment, il ne lui a pas donné son accord pour ses beaux yeux. Le président Hannachi lui a proposé un salaire de 140 millions de centimes par mois, ce qui n’a pas laissé indifférent le défenseur oranais. En plus de cela, il lui a promis une avance conséquente, s’il accepte de signer son contrat au profit des Canaris. Belkaroui, qui avait toujours affirmé que sa priorité va à l’USMH, n’a pas hésité à dire au président de la JSK qu’il est d’accord pour porter le maillot des Jaune et Vert. La direction du MCA lui a offert un salaire de 100 millions de centimes seulement, alors que le président Hannachi lui en a proposé 140 millions de centimes juste pour le convaincre à rejoindre le club kabyle.
Son recrutement coûtera plus de 2,5 milliards de centimes à la JSK
Hichem Belkararoui sera le défenseur le mieux payé à la JSK. Ni Belkalem ni Rial et encore moins Benlamri n’ont eu droit un aussi alléchant salaire que celui proposé par Hannachi à l’enfant d’Oran. Le défenseur le mieux payé actuellement à la JSK est Adel Maïza et son salaire ne dépasse pas 130 millions de centimes par mois. S’il sera maintenu dans l’effectif kabyle, il risque d’être confronté à la même situation que celle de l’exercice écoulé. Le president Hannachi, qui a offert un salaire de 140 millions de centimes à Belkaroui et qui sera obligé de racheter sa lettre de libération, n’acceptera pas de voir son défenseur sur le banc. La lettre de libération de Belkaroui est fixée à 1 milliard de centimes, mais le président Hannachi pourrait l’avoir pour un prix inferieur à celui proposé par les responsables du Doyen à la direction de l’ASMO. Selon une source proche du dossier, Hannachi pourrait racheter la lettre de libération de Belkaraoui pour 800 millions de centimes. Il entretient de bons rapports avec les responsables de l’ASMO et si Belkaroui signe à la JSK, ce sera grâce à eux. Ils ont conseillé à leur joueur de signer à la JSK et ils seraient prêts à le céder pour moins d’un milliard. Mais quoi qu’il en soit, le recrutement de Belkaroui reviendra cher à la direction de la JSK. Débourser plus de 2,5 milliards de centimes pour un défenseur, c’est un pari risqué. Belkaroui a d’énormes qualités, ce qui lui a valu d’être convoité par plusieurs clubs. On affirme même que le CSC lui aurait proposé un salaire de plus de 140 millions de centimes par mois.
Son manager négociera avec l’USMH aujourd’hui
Même si l’enfant d’Oran aurait déjà fait son choix, celui de rejoindre la JSK, les dirigeants de l’USMH sont déterminés à faire le maximum pour faire changer d’avis à leur défenseur. Vu que ce dernier se trouve en équipe nationale, les responsables harrachis rencontreront son manager pour tenter de trouver un accord avec lui. D’après une source proche de la direction kabyle, Belkaroui signera prochainement son contrat. Même si le president Hannachi affirme qu’il ne dispose pas de gros moyens pour concurrencer le MCA et l’USMA, il débourse plus que les responsables du Mouloudia d’Alger pour recruter un défenseur.
Mohamed A.
Les joueurs ne donnent plus la priorité au club comme par le passé
La JSK perd son standing sur le marché des transferts
Ce fut un temps où les joueurs de notre championnat sautaient sur le premier contact de la JSK. Ce fut un temps aussi où le club phare de la Kabylie recrutait les meilleurs joueurs de notre championnat sans trouver la moindre difficulté ou une rude concurrence de la part des autres clubs de pays. Lors des précédentes saisons, la formation du Djurdjura engageait les meilleurs joueurs de championnat facilement, c\'est-à-dire sans faire un grand bruit ni de grands efforts. Au contraire, ce sont les joueurs qui proposaient leurs services et qui signaient à la JSK les yeux fermés. Les choses ont changé ces derniers temps, et malheureusement pour les Kabyles dans le mauvais sens. La prouve, plusieurs joueurs ont négocié ces derniers jours avec les responsables de la formation de la ville des Genêts et la plupart d’entre eux n’ont pas hésité à déclarer haut et fort que l’offre des Kabyles n’était pas à la hauteur. D’autres joueurs ont préféré aller voir ailleurs que d’attendre de nouvelles propositions des dirigeants de la JSK, à l’image de Karaoui, Aoudia… ou Meftah. Devant les gros moyens du Mouloudia, de l’USMA, du CSC ou même de l’ESS, la JSK a perdu son standing dans le marché des transferts et même cette bonne image qu’avaient les joueurs par le passé de la JSK est partie. Grâce à sa stabilité, aux titres gagnés chaque année, au sérieux dans la gestion du club, à la bonne santé sur le plan financier, la JSK excitait tous les joueurs de championnat. Or, aujourd’hui, la plupart des joueurs préfèrent réfléchir, demandent un temps de réflexion… avant de dire non. La crise financière qui a secoué le club le plus titré du pays cet été est derrière cette situation, puisque les responsables de la JSK ne pouvaient pas faire des offres alléchantes à Karaoui, Aoudia, Meftah, Delhoum… Les hauts décideurs du club ont préféré changer de politique en recrutant des joueurs modestes qui jouaient dans des clubs de divisions inférieures. Mais la question qui se pose d’elle-même : est-ce que la JSK pourra-t-elle jouer les premiers rôles ou gagner des titres en se basant sur des joueurs moyens venus de divisions inférieures ?
- A. H.
La JSK veut récupérer Athmane Zeghdoud
Après avoir passé plus de 13 ans à la JSK en passant par toutes les catégories de l’équipe, le jeune Athmane Zeghdoud (fils de Rachid Zeghdoud, ancien joueur de la JSK) a joué la saison passée à Aïn El-Fakroun, l’heureux promu cet été en Ligue 1. International militaire, le jeune Athmane a reçu ces derniers jours quelques propositions des équipes des Ligue 1 et 2. Défenseur polyvalent, ce jeune joueur a été proposé par des proches du club au président Hannachi qui s’est montré très intéressé par l’idée de récupérer ce jeune joueur qui se trouve actuellement en stage avec l’EN militaire. Certes, à la JSK, on veut coûte que coûte recruter le défenseur international de l’ASMO, Belkaraoui, mais les décideurs du club ne sont pas contre le retour à la maison des jeunes enfants du club.
Hannachi hier chez Nedjma
Le premier responsable du club phare de la Kabylie a passé toute la journée d’hier à Alger. Contrairement aux fois passées où Hannachi faisait la navette Alger-Tizi dans le but de rencontrer les joueurs que sa direction souhaite engager cet été, hier, Hannachi était chez Nedjma, le sponsor major de l’équipe. En cette période très sensible de l’année, Hannachi veut renflouer les caisses de son club afin qu’il puisse régler les mensualités de ses joueurs et recruter aussi quelques joueurs. A la JSK, on comptait beaucoup sur l’apport financier de ce sponsor afin de sortir la tête de l’eau.
Les U20 n’ont trouvé personne à leur accueil
Hier après-midi, les juniors de la JSK, qui ont réalisé un excellent parcours lors du tournoi international que le PAC a organisé, étaient de retour à Tizi Ouzou avec le trophée de ce tournoi dans les bagages. Après leur grande joie à l’issue de cette finale, les lionceaux kabyles ont été très déçus à leur retour au bercail, parce qu’aucun responsable du club n’était à leur accueil. A la JSK, on continue toujours d’ignorer les jeunes catégories, puisque après les grands problèmes rencontrés par ces jeunes au cours de toute la saison, ils n’avaient même pas eu droit à un accueil chaleureux après un tel exploit.
Alors que Barreto attend son billet d’avion
Hannachi insiste sur un entraîneur français
Par Karim A.
Apparemment, le président Hannachi n’est pas chaud pour le recrutement de l’entraîneur portugais Mariano Barreto. En effet, selon une source autorisée, le chairman kabyle insiste pour le recrutement d’un entraîneur français, en dépit du fait que Barretto attend son billet d’avion pour rejoindre Tizi Ouzou. D’ailleurs, le chairman kabyle ne se décourage pas pour enrôler Hubert Velud qui n’a toujours pas rendu sa réponse ou même un autre français. En d’autres termes, le geste de Hannachi d’envoyer une invitation pour Barreto et d’être en contacts avec d’autres entraîneurs mérite plus d’un point d’interrogation. Hannachi veut-il faire pression sur Barreto pour faire des concessions sur le plan financier et de ne pas être gourmand ? C’est possible. D’autres estiment que Hannachi serait en désaccord avec certains membres du conseil d’administration, ce qui explique les négociations avec plusieurs fronts à la fois. Reste à savoir maintenant ce qui arrivera si Barreto viendrait, c’est ce qu’on saura ultérieurement.
Il a peur de fauter cette fois-ci
Sans doute, le président Hannachi a pris en considération qu’il ne peut pas se tremper sur la question de l’entraîneur cette fois-ci. En effet, après trois saisons cauchemardesques, il veut à tout prix réussir la saison prochaine afin d’éviter la colère des supporters. Ce qui explique le fait qu’il n’ait pas encore choisi son entraîneur, et ce, après avoir limogé Sandjak depuis plusieurs semaines. Cependant, les supporters attendent avec impatience de connaître le nom du futur coach qui conduira le groupe après que tous les entraîneurs recrutés ont échoué pour une raison ou une autre, et la meilleure preuve est que le club a joué les seconds rôles en dépit des milliards dépensés chaque saison sans réaliser ses objectifs.
K. A.
Les libérés attendent un appel de la direction
Les joueurs annoncés libérables, à l’instar de Bouaïcha, Khelili et Ziad, attendent avec impatience de récupérer leurs papiers. Pour cause, ces joueurs ne peuvent pas négocier avec d’autres clubs pour un probable recrutement, vu qu’ils n’ont pas leurs papiers en main. Autrement dit, ils attendent avec impatience un appel de leurs dirigeants pour régulariser leur situation et obtenir ainsi leurs lettres de libération. Reste à savoir maintenant ce que décidera la direction. C’est ce qu’on saura dans les tout prochains jours.
K. A.