Voulant à tout prix Gharbi dans son effectif, le président Hannachi s’est déplacé jusqu’à Relizane vendredi dernier afin de le convaincre d’opter pour la JSK.

Il lui a clairement dit qu’il fait partie de ses priorités en cette intersaison. C’est le président de la section football, Yazid Yarichène, qui l’a contacté en premier avant que Hannachi ne négocie avec lui. Selon une source proche de la direction, le président Hannachi lui a proposé un salaire de 160 millions de centimes par mois. Même si l’offre du président de la JSK ne l’a pas laissé indifférent, le milieu chélifien s’est accordé un temps de réflexion en déclarant à son interlocuteur qu’il lui rendra sa réponse dans 3 ou 4 jours. Jusqu’à hier, il ne l’a pas fait. Il a négocié avec le Mouloudia d’Alger, mais il semble toujours indécis concernant son avenir.   

 

Il lui a promis une avance de 1,2 milliard à la signature

Pour convaincre Gharbi, le président Hannachi lui a promis une avance de 8 mois de salaire. Autrement dit, il lui accordera 1,2 milliard de centimes à la signature de son contrat. Sachant que les autres clubs ne lui proposeront jamais une avance de 8 mois de salaire, le président joue sur cette donne pour convaincre Gharbi de rejoindre la JSK. Le Mouloudia d’Alger lui aurait proposé un salaire plus intéressant que celui de la JSK, mais Kaoua lui a fait savoir qu’il est strictement interdit de lui accorder une avance de plusieurs mensualités. Auteur d’une belle saison avec l’ASO, Gharbi est convoité par plusieurs formations de l’élite. Chaque président tente de conclure avec lui, mais le joueur ne veut toujours pas se précipiter dans son choix. 

 

Le joueur négociera avec le CSC avant de rendre sa réponse à la JSK   

Le milieu de l’ASO, Sabri Gharbi, ne tranchera sur son avenir qu’une fois qu’il aura négocié avec les responsables du CSC. Il n’a pas encore fait le choix entre la JSK et le MCA, les deux clubs avec lesquels il a négocié jusqu’à maintenant, mais il ne tardera pas à prendre une décision quant à sa prochaine destination. Il a déclaré au dirigeant mouloudéen que le salaire qu’il lui a proposé est supérieur à celui de la JSK, mais il lui a ajouté que le président Hannachi lui a promis une avance de 8 mois de salaire.

Il ne lui reste maintenant qu’à négocier avec les dirigeants du CSC avant de faire son choix. Le président Hannachi attend sa réponse pour aujourd’hui ou au plus tard demain. Il tient à lui et il est disposé même à revoir son offre à la hausse pour le convaincre de signer.

Mohamed A.   

 

 

Hannachi réunit son conseil d’administration

Pris à partie par certains supporters au siège du club, le président Hannachi a appelé immédiatement les membres de son conseil d’administration pour les inviter à une réunion à Alger. La réunion a eu lieu dans l’après-midi d’hier. Ça a été une occasion pour Hannachi et Yarichène de se réconcilier. Le président de la SSPA/JSK a demandé aux membres du CA d’activer dans le recrutement et de faire le maximum pour que la JSK réussisse son recrutement.

Sarramagna, l’entraîneur que veut Hannachi

Selon une source autorisée, Christian Sarramagna pourrait être le futur entraîneur de la JSK. Proposé dernièrement à la direction kabyle, cet entraîneur intéresse sérieusement le président Hannachi. D’ailleurs, depuis qu’il a reçu le CV de cet entraîneur, il a ordonné à ses responsables de ne pas négocier avec Mariano Barreto. Le président Hannachi connaît bien Sarramagna puisqu’il a déjà négocié avec lui en 2009. Mais il a été contraint d’abandonner sa piste en raison des prétentions financières du coach français. Toutefois, les données ne sont plus les mêmes. On croit savoir que Sarramagna est disposé à travailler en Algérie pour un salaire de 12 000 euros au moins.

Le CV de cet entraîneur fait l’unanimité au sein de la direction. Il a entraîné des clubs huppés en France entre autres Saint Etienne et Sedan. Il a également drivé la sélection malienne à deux reprises. Au moment où nous mettons sous presse, on ne sait pas si la direction a pris attache avec lui ou pas, mais ce qui est certain est qu’il est en pole position pour succéder à Nacer Sandjak. Il a roulé sa bosse un peu partout et le président Hannachi, dès qu’il aurait vu son CV, aurait confié à ses proches que Sarramagna répond parfaitement au profil qu’il recherche. Il a de l’expérience et il est disposé à exercer en Algérie pour un salaire de moins de 12 000 euros. S’il n’y aura pas de rebondissements dans les jours à venir, Sarramagna devrait être le futur coach de la JSK.

Wallemme, toujours comme une roue de secours

Alors que la direction avait laissé entendre que si elle ne recrute pas Barreto, elle se rabattra sur Jean-Guy Wallemme, un responsable nous a confié hier que c’est Sarramagna qui a les faveurs du président Hannachi pour le moment bien sûr. Wallemme se retrouve donc toujours en deuxième position et cela malgré l’abandon de la piste du coach portugais. L’ancien coach d’Auxerre est comme une roue de secours. A chaque fois que les dirigeants annoncent un nom, ils n’oublient jamais de dire que Wallemme est en deuxième position.

Mohamed A

Des supporters chez Hannachi hier à son bureau     

Mécontents du recrutement opéré par la direction, quelques supporters se sont déplacés hier au siège du club afin de demander des explications au président Hannachi. Ce dernier a refusé de les recevoir dans son bureau. C’est ce que nous a confié une source proche du club. Les supporters mécontents ont fait savoir à Hannachi qu’ils veulent voir de grands joueurs à la JSK. Même le secrétaire du club n’a pas échappé aux insultes.

Mohamed A