Et comme le joueur ne s’exprime que très rarement dans la presse, cela a ouvert la voie à toutes les supputations. L’un de ses proches que nous avons joint hier au téléphone a bien voulu nous éclairer sur les contacts qui ont eu lieu entre les dirigeants de la JSK et Aoudia. «Contrairement à ce qui se dit ça et là, Aoudia n’a pas encore négocié avec la JSK. C’est vrai qu’il est en contact avec le président Hannachi et le président de la section football, Yazid Yarichène, mais jusqu’au moment où je vous parle, il n’y a pas eu de négociation financière. En principe, il négociera incessamment avec les responsables de la JSK», a révélé notre interlocuteur.
«Il a dit à Hannachi et à Yarichène qu’il est prêt à revenir»
L’attaquant Mohamed-Amine Aoudia n’écarte pas son retour à la JSK. Malgré tout ce qui s’est passé avant son départ au Zamalek, l’attaquant de l’ESS a fait savoir au président Hannachi et Yarichène qu’il ne voit pas d’inconvénient à ce qu’il porte de nouveau le maillot de la JSK. Son proche nous l’a confirmé d’ailleurs en nous racontant ce qui s’est dit entre Aoudia et Hannachi. «Il n’a pas donné son accord de principe. Comment voulez-vous qu’il le fasse, alors qu’il n’a pas encore négocié avec les responsables kabyles. Il a juste dit à Hannachi et Yarichène qu’il est prêt à revenir, en leur ajoutant qu’il avait laissé sa place propre. Il est en contact permanent avec Yarichène, mais il n’a rien décidé pour le moment», soulignera notre interlocuteur.
«Il hésite, car il a beaucoup d’offres»
En l’absence d’attaquants racés sur le marché algérien, Aoudia est sollicité de partout. Mais l’ex-attaquant du CRB et de la JSK n’est pas pressé de trancher sur son avenir. «Il a reçu plusieurs offres, mais il veut prendre tout son temps avant de faire son choix. Il sait qu’il n’y a pas beaucoup d’attaquants sur le marché, c’est pour cela qu’il ne veut pas se presser pour choisir sa prochaine destination. Pensez-vous que si les dirigeants avec lesquels il a négocié avaient une solution de rechange, ils allaient attendre Aoudia ? Il attendra le temps nécessaire avant de trancher sur son avenir», ajoutera notre source.
N. Boumali
Aoudia attend des offres des pays du Golfe
L’attaquant Mohamed-Amine Aoudia pourrait rejoindre l’un des championnats des pays du Golfe. Proposé par son manager à plusieurs clubs des pays du Golfe, l’attaquant sétifien attend une offre concrète avant de trancher sur son avenir. C’est ce qui explique son hésitation à rendre sa réponse aux dirigeants du MCA. Il négociera aujourd’hui ou demain avec Yarichène avec lequel il entretient de bons rapports, mais il est fort à parier qu’il ne signera rien de sitôt. Sa priorité est de décrocher un contrat dans l’un des pays du Golfe, mais si ce rêve ne se réalise pas, il optera soit pour l’ESS, le MCA ou la JSK.
N. B.
Aouedj attend sa libération
L’attaquant Sid-Ahmed Aouedj a signé officiellement un contrat de deux saisons au profit de la JSK. Il dément, bien sûr, d’avoir officialisé son transfert. Cependant, un membre de la SSPA/JSK confirme. Il avoue même que l’enfant d’Oran est reparti chez lui avec un chèque représentant la première tranche de la prime de signature. Il est encore sous contrat pour une autre saison, mais, comme il a saisi la chambre des résolutions des litiges de la FAF, il récupérera sa lettre de libération sans débourser le moindre centime. Son équipier Dagoulou lui a déjà emboîté le pas en officialisant hier son transfert avec l’ESS. Mais ce qui reste inexplicable, c’est le fait que le joueur continue à nier avoir signé un contrat au profit de la JSK. Peut-être craint-il une réaction hostile de la part des supporters oranais.
«On ne m’a pas payé depuis 7 mois»
L’attaquant Sid-Ahmed Aouedj, que nous avons eu hier au téléphone pour avoir ses premières impressions après l’officialisation de son transfert à la JSK, a tenté de nier l’évidence, affirmant qu’il n’a rien signé. Il avoue qu’il n’a pas été payé depuis 7 mois. «Je n’ai rien signé, mais je vous confirme que la direction du MCO ne m’a pas payé depuis 7 mois», a-t-il dit. Même s’il a signé un contrat de deux ans au profit de la JSK, les dirigeants de l’ESS font le forcing pour l’enrôler.
N. B.