- Vous avez remplacé le gardien Farnolle après son expulsion au match aller, et vous serez le gardien titulaire ce dimanche (NDLR : aujourd’hui), c’est une pression supplémentaire ou pas du tout ?
- La pression est moins grande que la dernière fois puisque je suis rentré à la fin du match, j’aurai le temps de me préparer, ça sera beaucoup plus facile de jouer, même si l’équipe sait que ça sera trop dur, on a vu la qualité de jeu de l’Algérie au match aller, on s’attend au même type de match à Porto-Novo, donc ça va être très difficile mais on se prépare au mieux.
- Quand on est gardien et qu’on encaisse plusieurs buts au match aller, qu’est-ce qu’on appréhende au match retour ?
- Rien, puisque c’est un tout autre match, mais on rentre sur la pelouse toujours pour faire de notre mieux, on a des principes de jeu que le coach nous a donnés pour ce match-là, on va tenter de les respecter pour remporter les 3 points.
- Vous êtes sans club, et chez nous on a eu des joueurs comme vous, comment-on fait pour gérer cette situation ?
- On s’entraîne très sérieusement, et on essaye de mettre aux entraînements les même conditions que dans un match, notamment en ce qui est de la concentration, parce que au haut niveau, c’est vraiment ça qui fait la différence, sur les petits détails, on essaye d’être au mieux préparés pour se genre de match.
- On ressent que vous au Benin, vous y croyez toujours en cette qualification, vous y croyez vraiment que vous êtes capables de créer la surprise...
- Bien sûr qu’on y croit, on a battu le Mali, on sait que si on gagne l’Algérie on passera devant, sachant que le dernier match, on recevra encore, ça reste ouvert, ce match sera décisif, on pourra confirmer ce qu’on prétend jouer, à la fin du match, sinon tout sera fini, en tout cas avant ce match on y croit dur comme fer.
- Vous jouiez à Grenoble, vous connaissez certains joueurs algériens, n’est-ce pas ?
- Je connais Sofiane Feghouli, on a été formés au même club, on a des amis communs Taïder et moi, il était au centre de formation avec des joueurs que j’ai côtoyés, et Rafik Djebbour qui est de Grenoble aussi, on a des amis en commun, mais, lui et Djebbour je ne les connais pas personnellement, par contre Feghouli, lui c’est un ami oui.
- On comprend par là que vous avez une idée sur les joueurs algériens, où ils jouent dans les différents championnats européens…
- Plus au moins oui, on essaye de suivre un peu, puisqu’on sait qu’on va jouer contre eux.
- Etre en stage depuis le 29, est-ce un avantage pour vous ?
- Je ne pense pas, car on voit que votre équipe a déjà une bonne cohésion, donc même avec le retard qu’on eut certains de vos joueurs, ça ne va pas jouer en leur défaveur.
- On sait que votre femme est constantinoise, elle sera plutôt pour le Bénin ou pour l’Algérie ?
- (Rire) Non, pour ça je ne suis pas inquiet, elle sera avec moi.
A. H. A.
- «L’Algérie a une bonne cohésion»
- «Feghouli est un ami»