La meilleure des preuves c’est quatre ans après, l’équipe nationale va devoir jouer l’équipe du Rwanda d’ors et déjà hors course mathématiquement, en éliminatoires de la Coupe du monde- 2014, lors de l’avant-dernier match, et que cette rencontre capitale sera arbitrée par le très sulfureux arbitre guinéen monsieur Yacouba Keita que nous ne connaissons que trop bien. A la seule petite différence, c’est que le poursuivant direct s’appelle Mali et non Egypte et que cette fois le match aura lieu à l’extérieur, pour corser la difficulté.
Un Rwanda curieusement motivé ce soir-là
Alors que les Guêpes rwandaises n’avaient plus aucune carte à jouer dans ce groupe C en 2009, et qu’ils venaient quasiment de « donner » 6 points à l’Egypte, par manque de motivation, en perdant 3 à 0 au Caire et 10 à à Kigali en septembre, c’est un tout autre Rwanda que les Fennecs ont eu à affronter le 11 octobre 2009 au stade Mustapha Tchaker de Blida. Car si le Rwanda, avait décidé de se racheter, après avoir quasiment laissé passer ses deux matchs face aux Pharaons, permettant à Abou Trika and Co de revenir dans une poule que l’Algérie dominait, nous obligeant ensuite à un match d’appui dans les conditions que l’on sait, les Amavubis auraient joué le match à fond pour essayer de l’emporter. Une victoire qui aurait été bonne financièrement pour les joueurs, mais aussi pour le prestige et le classement FIFA. Au lieu de ça, nous avions assisté ce soir-là à un comportement que l’on pourrait qualifier d’étrange.
Y aurait-il eu « mallettas »?
Car ce soir-là, ce jeune groupe rwandais, au lieu de se montrer soit amorphe comme face à l’Egypte ou fringant pour essayer de l’emporter et d’empocher l’argent du gain du match et les primes, a eu une attitude quelque peu bizarre. Les Rwandais ont visé le match nul durant tout le match. Ils se sont comportés comme s’ils étaient les leaders du groupe et qu’ils n’avaient besoin que du point du match nul pour passer et n’ont pas hésité à utiliser tous les stratagèmes pour réussir leur coup. Fausses blessures en série pour stopper le jeu, la civière a dû être utilisée au moins dix fois, perte de temps à chaque touche et à chaque dégagement du gardien et bien sûr volonté d’en découdre avec les Fennecs. Bizarrement, la veille en Zambie, l’Egypte grâce à un surprenant 1 à 0 s’était replacée dans la poule. Un match que le capitaine zambien avait qualifié de douteux. Alors ce soir-là, vu son attitude, le Rwanda avait-il reçu une « mallettas », vous savez ces mallettes d’argent que les grands clubs offrent aux clubs qui n’ont plus rien n’à jouer en cas de victoire, pour les motiver à gagner et ne pas fausser le championnat, pratique complètement illégale, la question mérite d’être posée. Car jouer le match nul 0 à 0 lorsqu’on est dernier du groupe c’est tout de même curieux, surtout lorsque ce score arrange miraculeusement l’Egypte. Les Amavubis ont en plus bénéficié ce soir-là de l’apport, nous allons dire « fortuit », de l’arbitre de la rencontre M. Yacouba Keita, qui a arbitré ce soir de manière surréaliste.
Yacouba Keita, l’arbitre surréaliste
Car sans une équipe nationale expérimentée, et qui a réussi à déjouer sur le terrain ce match piège, grâce à trois buts de Ghezzal, Belhadj et Ziani, les Rwandais, aidés de l’arbitre, ont failli réussir leur coup Car n’oublions pas que le Rwanda a mené 1 à 0 dans ce match. Comment pouvait-il en être autrement ? Lors de ce match, M. Yacouba Keita avait arbitré « naïvement » ou pas en faveur des Rwandais durant tout le match. Chaque fois qu’un Amavubi tombait, il sifflait et arrêtait le jeu, hachant le jeu et annihilant souvent des attaques algériennes. Il faisait appeler systématiquement la civière et entrait dans une colère noire chaque fois que le capitaine de l’Algérie de l’époque lui faisait remarqu erque son arbitrage n’était pas équitable.
Après la JSMB, barrera-t-il la route de l’EN ?
4 ans sont passés depuis ce match et nous avons retrouvé M. Yacouba Keita, au stade de Rades, à Tunis, où il arbitrait le match de Ligue des champions retour de la JSM Béjaïa, face à l’Espérance de Tunis. Un match très indécis entre deux équipes de même niveau qui s’était soldé d’ailleurs par un 0 à 0 à l’aller. Et c’est encore monsieur Yacouba Keita, qui par incompétence ou autre motif dont nous ne parlerons pas car nous n’avons aucune preuve, qui forcera la décision en sifflant un penalty pour Belaïli pour l’Espérance de Tunis, mais en ne sifflant pas un penalty flagrant pour Derrag, quelques minutes plus tard. Malgré la contestation de son arbitrage dans la presse nationale, au lendemain du match face à la JSMB, c’est encore lui qui sera désigné curieusement, pour arbitrer l’équipe nationale dans son match capital face au Rwanda. Yacouba Keita va peut-être, grâce à son arbitrage approximatif, ou au cas par cas, nous barrer la route du Mondial à cause d’une erreur d’arbitrage, dont il a le secret, annihilant par la même des années de travail et des milliards dépensés par le staff de l’EN et de la FAF.
Bougherra et Djebbour devront briefer leurs coéquipiers
Le capitaine des Verts, Madjid Bougherra, et Rafik Djebbour, seuls rescapés de ce sulfureux Algérie-Rwanda, devront briefer leurs coéquipiers en leur expliquant de ne rien espérer de l’arbitrage de M. Yacouba Keita et de ne compter que sur eux-mêmes pour essayer de forcer la décision. Car connaissant le personnage, aucun penalty ou coup franc dangereux ne seront sifflés, pire il n’hésitera pas à se braquer contre les Algériens et à prendre fait et cause inconsciemment ou pas d’ailleurs, pour les coéquipiers de son homonyme, Seydou Keita. Les Verts sont donc prévenus.
Mohamed Bouguerra