Presque trois mois après le départ de Sandjak, la direction kabyle n’a pas encore engagé un entraîneur pour son équipe première alors que la reprise des entraînements est prévue pour le 1er juillet. Justement, c’est à la suite de cette panique des dirigeants que le numéro un du club a pris la décision de contacter Aït Djoudi. Certes, Hannachi n’a pas appelé directement l’entraîneur de Fès, mais, il a chargé Mourad Karouf de lui tâter le terrain avec l’ancien sélectionneur de l’EN olympique. Hannachi et Aït Djoudi ne sont pas de bons amis, néanmoins, ces derniers ont travaillé et à maintes reprises ensemble, cela prouve qu’une autre collaboration entre les deux hommes est possible. D’ailleurs, après le coup de fil de Karouf, Hannachi a été rassuré par les dires de son émissaire, puisque Aït Djoudi n’a pas fermé la porte d’un probable retour au club de son cœur. La mission de Mourad Karouf est donc terminée et Hannachi a pris la décision de prendre les choses en main afin de finaliser les choses avec son futur entraîneur. C’est hier après-midi que les deux hommes devaient se rencontrer pour entamer les pourparlers et les négociations, néanmoins, Hannachi et Aït Djoudi avaient des rendez-vous pour la journée d’hier. Pour cette raison, leur rencontre est prévue pour aujourd’hui. Comme les deux parties se connaissent parfaitement et vu les intentions de chaque côté, les négociations ne seront qu’une simple formalité, puisque Hannachi et Aït Djoudi ont toujours trouvé des accords sur le plan financier.
Il fait l’unanimité au sein des supporters
La nouvelle des contacts avec Aït Djoudi a soulagé les supporters kabyles qui commençaient à s’inquiéter ces derniers jours concernant l’avenir de leur équipe. Néanmoins, la nouvelle de l’arrivée d’Aït Djoudi a fait oublier aux fans les échecs des négociations avec les joueurs ciblés. Les passages d’Aït Djoudi à la JSK ont toujours marqué les supporters, lui qui a gagné un titre de champion d’Algérie haut la main avec la formation du Djurdjura alors que l’équipe kabyle n’avait plus remporté ce titre depuis 2008. Le public kabyle souhaite donc la concrétisation de ces contacts afin de passer à autre chose.
A. H.
Il l’a confié à ses proches
Aït Djoudi : «Je suis prêt à revenir»
Azzeddine Aït Djoudi qu’on a joint hier après-midi au téléphone ne voulait rien déclarer à propos de ce sujet. Le coach du MAS de Fès n’a pas voulu parler sur ce sujet pour le moment, néanmoins, hier soir, Aït Djoudi qui a rencontré des proches à lui à Tizi Ouzou n’a pas hésité à leur dire qu’il est prêt à revenir à son club de toujours. « Je n’ai jamais refusé de revenir à la JSK et je n’ai jamais abandonné l’équipe dans les moments difficiles, contrairement aux dires de quelques personnes malintentionnées à mon égard, moi j’aime vraiment ce club et j’ai été prêt à tout faire pour la JSK. Maintenant, la balle est dans le camp des responsables du club. »
« A chaque fois que je revenais, je perdais plusieurs choses, cela prouve mon amour pour le club »
Aït Djoudi lors de sa discussion avec des amis à lui hier soir à Tizi Ouzou n’a pas hésité aussi de leur faire une confidence très importante à ses yeux. « A chaque fois que je revenais à la JSK je perdais beaucoup de choses et je vais vous expliquer : j’ai été quatrième avec Oujda, à quelques semaines d’entrer dans l’histoire de ce club, sans parler de l’aspect financier, j’ai tout laissé tomber et j’ai accepté de revenir à la JSK. J’ai été premier avec l’USMAn, j’ai tout laissé tomber, y compris les millions de Menadi pour revenir à la JSK et aujourd’hui, c’est la même chose, cela prouve que moi je revenais par amour au club et non pas pour autre chose. »
A.H.
Il avait juré de ne plus engager un entraîneur local
Pourquoi Hannachi a changé d’attitude
Tout le monde se souvient des déclarations de Mohand-Chérif Hannachi au lendemain du limogeage de Sandjak. Ce jour-là, le président kabyle avait juré de ne plus engager un entraîneur local pour son équipe première et que le futur coach de l’équipe sera étranger. Lors de ses négociations avec Denis Lavagne, quelques dirigeants et membres du CA n’ont pas hésité à parler à Hannachi de la piste locale en citant les noms de Charef, Menad, Bouali… et les autres techniciens locaux. Mais Hannachi affichait un refus catégorique et pour lui, seul un entraîneur étranger de renom sera engagé. Néanmoins, après quelques semaines seulement, le numéro un des Jaune et Vert a changé d’attitude puisque mardi dernier, Hannachi a chargé Mourad Karouf de convaincre Aït Djoudi de revenir prendre la barre technique de l’équipe première. A ce qu’on sache, Aït Djoudi est un entraîneur local, peut- être que du fait qu’il travaille au Maroc que Hannachi l’a considéré comme étranger… Bref, pour Hannachi, le temps ne joue pas en sa faveur. A quelques jours de la reprise des entraînements, il doit engager un coach, surtout pour calmer les supporters qui ont commencé à s’inquiéter concernant l’avenir de leur équipe. Voilà pourquoi Hannachi a changé d’attitude.
A.H.