EN : A pied d’œuvre à Kigali pour un autre exploit

Il était exactement 22h30 à Kigali 21h30 (heure algérienne) quand l’appareil un Boeing 737-800 de la compagnie nationale transportant l’équipe nationale algérienne s’est posé sur l’aérodrome de Kigali.

A l’accueil de la sélection, certains responsables de la fédération dépêchés quelques jours avant l’arrivée des Verts et Son Excellence l’ambassadeur d’Algérie à Kampala (Ouganda). Ceux–ci ont tout fait pour faciliter le passage à tous les membres de la délégation algérienne, notamment au niveau des formalités  de la police des frontières et douanières. Mais, contrairement à la semaine dernière à leur arrivée à l’aéroport de Cotonou, les Verts sont restés plusieurs minutes dans le hall de l’aéroport de Kigali, formalités policières oblige, avant de rejoindre le bus qu’il les a menés au Serena Hôtel. Pour les accueillir, il n’y avait pas foule comme ce fut le cas au Bénin la semaine dernière où près de 50 supporters les attendaient, mais il y avait quand même cinq supporters, deux venus d’Algérie, un de France et deux habitant au Rwanda pour les soutenir et leur souhaiter la bienvenue hier soir. Pour ceux qui sont venus d’Alger, le premier d’entre eux un Constantinois, Vert pur, le  second est algérois tout autant accro aux Verts : «Croyez-nous, nous avons traversé toute l’Afrique pour venir soutenir notre équipe nationale. Nous sommes tristes pour les autres supporters qui voulaient tellement faire le déplacement mais qui, malheureusement, n’ont pas les moyens. On souhaite que pour les prochains matchs, les responsables prévoient au moins un avion spécial pour les fans de cette équipe», nous diront les deux fans.

Trois supporters algériens pour les accueillir

Pour rallier leur hôtel, les Verts ont mis un peu plus de 20’. Tout était réglé d’avance. Le rooming étant fait à l’avance pour chaque joueur, ce qui a permis à ces derniers de rejoindre directement leurs chambres pour une bonne nuit de sommeil réparateur.

C’est ainsi que, Bougherra et ses coéquipiers sont à pied d’œuvre à Kigali. Le capitaine de la sélection  nationale qui connaît déjà le Rwanda puisqu’il fait partie des rares joueurs de cette nouvelle équipe à avoir pris part à la rencontre de 2009 et qui s’était soldée sur le score de zéro partout. Halilhodzic n’a pas cessé de répéter au cours de ces derniers jours qu’il voulait rentrer dans l’histoire du football algérien en enregistrant deux succès consécutifs à l’extérieur. Et bien pour cela, sa troupe sait exactement ce qu’elle soit faire : battre les Rwandais après-demain, dimanche.

  1. H. A. 

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