Le latéral gauche de l’équipe nationale pense que la meilleure façon d’aborder ce match est d’éviter tout calcul.

- Êtes-vous prêt pour le match de dimanche ?

- Oui, c’est normal qu’on soit prêts pour le match. On s’est bien préparés et on a travaillé très dur depuis qu’on a rejoint la sélection.

 

-Avez-vous récupéré du match du Bénin et surtout du voyage qui a quand même été fatigant

-On savait dès le début ce qui nous attendait. On n’a pas à se plaindre, c’est comme ça et on n’y peur rien y changer et je peux vous dire que tout le monde est prêt physiquement pour ce second match. On a bien récupéré.

- Comment se présente pour vous ce second match ?

- Ça sera un match difficile. Le Rwanda est gonflé à bloc après son match nul à Bamako face au Mali. On peut dire la même chose de nous puisqu’on a gagné à Porto-Novo. On sait que l’adversaire a changé beaucoup de joueurs. Ils ont aussi un nouvel entraîneur. Ça ne sera pas une partie de plaisir.  

- Bien qu’éliminé, le Rwanda a stoppé le Mali, pensez vous que ses joueurs vont jouer avec le même état d’esprit ?

- On ne s’attend pas à ce que les Rwandais nous fassent des cadeaux, bien au contraire, ils seront sans pitié avec nous et on en est bien conscients. Ce qui est sûr, c’est que ce match ne sera pas plus facile que celui de dimanche dernier.

- Avez-vous une idée sur votre adversaire ?

- On a déjà regardé quelques cassettes du Rwanda. On a donc une petite idée sur cette équipe. Il reste encore 2 jours avant le match. On va discuter avec le coach sur la meilleure organisation de jeu contre cette équipe.

- Appréhendez-vous le climat ou l’état de la pelouse ?

- On n’appréhende rien du tout. On sait à quoi nous attendre. On est prêts à tout. Et puis, on ne sait pas encore comment est le terrain, donc on ne peur rien avancer pour le moment.

- Sur le plan personnel, comment vous vous sentez ?

- Je me sens super bien, prêt à jouer ce match.

- Quelle est la meilleure façon d’avoir ce match ?

- Avec le même état d’esprit que face aux Béninois.

- Une victoire pour vous et un faux pas des Maliens vous assurera la qualification au dernier tour…

- On ne se préoccupe pas de ce que feront nos adversaires. Tout ce qui nous intéresse, c’est nous, c’est le Rwanda. D’ailleurs, même le nul du Rwanda au Mali, même s’il nous arrange sur le plan comptable, il n’est pas une référence pour nous. Comme vous le savez, les matchs se suivent mais ne se ressemblent pas. 

A. B.