Il a suffi d’une réunion qui a été tenue en début d’après-midi d’hier pour tout régler. Les deux parties ont trouvé la bonne formule pour racheter sa lettre de libération. Il devrait partir en France samedi afin de ramener sa lettre de libération et puis officialiser sa venue au Mouloudia d’Alger. Il était aux anges de voir les Mouloudéens faire un effort.
Le feuilleton Yahia Cherif n’a pas encore connu son épilogue
- Vous êtes rentré à Alger sans vos papiers…
- Effectivement, je n’ai pas pu avoir mes papiers, car comme vous le savez, la direction d’Istres a exigé un contact officiel des Mouloudéens pour négocier ma libération, chose que le manager général a refusée catégoriquement. J’ai été donc contraint de revenir sur Alger pour tenter de trouver une solution à mon problème.
- Pourtant, vous avez assuré que la récupération de votre lettre de libération n’était qu’une formalité, qu’en dites-vous maintenant ?
- Avant que je négocie avec les Mouloudéens, les dirigeants istriens savaient que je voulais rentrer au pays et m’avaient assuré qu’ils ne me mettront pas des bâtons dans les roues, et c’est pour cela que j’avais dit que c’était une formalité, car comme j’avais la parole de mes dirigeants, je me suis dis que c’était donc très facile de récupérer ma lettre de libération, mais quand je suis parti en France, j’ai été très surpris.
- Votre lettre de libération n’est pas une formalité en fin de compte…
- Dès mon arrivé en France, j’ai demandé de voir le président Collado et le chargé des transferts Fred Arpignon, qui m’ont reçu dans la matinée. Je leur ai fai tsavoir que j’ai trouvé un club à Alger et que j’avais envie de récupérer ma lettre de libération comme convenu, pour aller signer mon contrat avec le MCA. Le président me surprend en disant que ma lettre de libération n’est pas gratuite et si les dirigeants du club qui veulent m’avoir doivent l’appeler pour négocier mon transfert. Pour éviter des tensions, j’ai demandé de revoir le président dans la soirée. Et là, il me fait savoir qu’il a décidé de me libérer, mais je dois payer le double de ce qu’il m’a exigé dans la matinée plus un contact direct avec les Mouloudéens.
- Chose que Kaoua a refusée…
- Effectivement, le manager général du Mouloudia d’Alger a refusé d’appeler le président d’Istres. Je me suis trouvé contraint d’aller demander de l’aide à un ancien international algérien qui avait porté les couleurs du club Istrien pour me venir en aide. Mais, au final, je suis rentré sur Alger pour discuter avec les Mouloudéens afin de trouver un accord.
- Si on comprend bien, vous voulez que les Mouloudéens rachètent votre libération, n’est-ce pas ?
- Non, j’ai fait savoir aux Mouloudéens que c’est moi qui rachèterai ma libération, mais qu’ils contactent seulement les Istriens afin que le contact devienne officiel. J’ai demandé aussi aux Mouloudéens de m’aider pour payer les 40.000 euros en enlevant 20 millions du salaire que je vais percevoir au MCA afin de récupérer l’argent qu’ils vont me prêter pour réunir tout l’argent qu’exige le président Collado.
- Et encore une fois, vous avez été confronté à un niet des Mouloudéens…
- Effectivement, les Mouloudéens ne voulaient pas s’immiscer dans cette affaire de rachat de ma libération, ce qui m’a vraiment très affecté, car les Mouloudéens n’ont rien fait pour me faire comprendre qu’ils tiennent à moi. Et pourtant, j’ai tout fais pour leur faire comprendre que l’aventure mouloudéenne m’intéresse. Je ne voyais plus le bout du tunnel, jusqu’à mercredi soir.
- Que s’est-il passé ce soir-là ?
- J’arrive de France et je n’avais plus de solution au problème. Mais je reçois un appel de Rafik Hadj Ahmed qui me demande de le rencontrer dans la soirée et il a trouvé les mots justes. Ça m’a fait plaisir, car j’ai senti quelque part que les Mouloudéens veulent me recruter et c’est ce que je voulais savoir, car de mon côté j’ai envie de défendre les couleurs du Mouloudia d’Alger et je n’ai jamais voulu faire de la surenchère, car c’est ce qui s’est dit, mais ce qu’il faut savoir, c’est que j’ai tout mis en œuvre pour endosser le maillot mouloudéen et j’espère que j’atteindrai mon but.
- Et vous avez rencontré Hadj Ahmed et Kaoua hier à El-Achour, n’est-ce pas ?
- Exact. C’est Rafik qui m’a appelé pour me demander de venir à El-Achour afin de discuter pour trouver la bonne formule qui m’assurera de racheter mes papiers pour signer enfin mon contrat avec les Mouloudéens, puis partir en vacances avant de revenir à temps pour entamer la préparation.
- Entre-temps, les Constantinois faisaient le forcing pour vous convaincre à accepter leur aventure…
- Même si leur proposition a été très intéressante et malgré qu’ils ont montré l’intérêt qu’ils me portent, je dirais que le fait que j’ai donné ma parole aux Mouloudéens, je ne pouvais revenir sur ça. J’ai dit que j’ai envie de défendre les couleurs du Mouloudia d’Alger, il y a un moment. Et en toute sincérité, j’ai envie vraiment de le faire et de jouer devant les Chnaoua.
- Mais en début d’après-midi, vous avez rencontré Kaoua et Hadj Ahmed. Peut-on savoir l’issue de cette rencontre ?
- On peut dire qu’on a trouvé la bonne formule pour régler mon problème de ma lettre de libération et ça devrait se régler très prochainement. On s’est entendus sur tout et je peux maintenant vous dire que c’est en bonne voie, car Kaoua a discuté avec Collado et ont décidé de se contacter par e-mail. Ce qui veut dire que tout se réglera prochainement et je suis très confiant.
- A. Z.