Adlène Guedioura, le milieu récupérateur de Nottingham Forest, estime que la victoire des Verts contre les Guêpes et la défaite du Mali contre le Bénin seront le meilleur scénario qui puisse arriver et qui pourra offrir la qualification à l’EN pour le compte du dernier tour des éliminatoires comptant pour la qualification à la Coupe du monde 2014. Ainsi, il s’est montré confiant et il a affirmé que lui et ses coéquipiers sont des professionnels et qu’ils doivent jouer dans n’importe quelles conditions en Afrique.

- Comment appréhendez-vous le match du Rwanda ?

- Notre match contre les Guêpes est important et il est la clé qui nous manque pour se rapprocher de la qualification. Je dirais aussi que la victoire contre le Rwanda nous permettra de préserver notre place de leader et mettra sans doute de la pression sur le Mali avant le dernier match de cette phase des éliminatoires comptant pour la qualification à la Coupe du monde. L’essentiel pour moi et mes coéquipiers, dimanche prochain (ndlr : entretien réalisé jeudi), est de faire un bon match.

 

- Est-ce que vous et vos coéquipiers allez suivre avec impatience l’autre match du groupe 8 entre le Mali et le Bénin à Bamako ?

- Il ne faut pas se focaliser sur le match Mali-Bénin, car le plus important pour nous sera d’obtenir un très bon résultat face au Rwanda. Quant à l’autre rencontre, elle fait partie du «mektoub». Je pense que l’Algérie dans ce groupe 8 n’aura besoin de l’aide de personne, surtout que notre sort demeure entre nos mains, et ce, grâce à la victoire qu’on a engrangée à Porto-Novo. En tout cas, on doit se concentrer pour décrocher la qualification.

- L’état du terrain qui est impraticable ne vous fait-il pas peur, peut-être qu’il sera un avantage pour l’équipe adverse ?

- Pas du tout, je préfère reporter mon jugement jusqu\'à l’avant-dernière séance d’entraînement où on va découvrir la pelouse du stade qui abritera la rencontre. Mais il faut reconnaître que même la pelouse du stade Charles-de-Gaulle de Porto-Novo n’était pas fameuse. Donc, on doit jouer, et ce, quelles que soient les conditions qu’il y aura et on essayera de s’adapter Incha Allah.

- Ne craignez-vous pas l’altitude, surtout que vous allez jouer à 1800 mètres, ce paramètre n’est pas à négliger par apport au dernier match face au Bénin ?

- L’altitude est une chose normale, on doit faire avec, surtout qu’on est des joueurs professionnels et on a pris l’habitude de jouer dans des conditions plus difficiles que ça. Et on attend le jour du match avec impatience pour passer à l’acte et pourquoi pas engranger la victoire.

- Quel est le meilleur scénario que vous pouvez imaginer pour les deux matches de ce groupe 8 ?

- Le meilleur scénario possible et que tout le monde souhaite, y compris le coach, est de battre les Guêpes et que les Maliens perdent à Bamako. Comme ça, on pourra conclure cette phase des éliminatoires en beauté et on consacrera notre dernier match des éliminatoires contre le Mali durant le mois de septembre pour faire la fête.

- Est-ce que vous vous attendez à une équipe du Rwanda similaire à celle que vous avez affrontée à Tchaker ou bien cet adversaire sera plus motivé dans son petit jardin ?

- Je ne sais pas, mais je pense que n’importe qu’elle équipe qui joue à domicile sera motivée, et c’est le cas de notre prochain adversaire. Mais on doit attendre jusqu’au jour J pour découvrir cette équipe des Guêpes.

- Le public algérien attend beaucoup de vous à Kigali, quel est votre message ?

- Incha Allah, on va essayer de lui faire plaisir et on fera de notre mieux pour battre les Guêpes. En tout cas, on va se donner à fond pour lui et pour l’Algérie afin de revenir avec le meilleur résultat possible de Kigali.

A. D.