Les joueurs du CRB semblent déterminés, cette fois-ci, à ne pas lâcher prise jusqu’à ce qu’ils touchent leurs salaires de la saison passée. Devant le refus de la direction de leur octroyer leur argent, en raison du manque de liquidité, les camarades du gardien Ousserir auraient décidé de boycotter la reprise des entraînements prévue pour la semaine prochaine. Ils menacent de mettre leur menace à exécution si leurs responsables ne bougent pas rapidement afin de les régulariser. En effet, depuis la fin du championnat, les joueurs ne cessent de réclamer leur argent. A chaque fois, ils tombent sur des promesses de la direction qui n’ont jamais été tenues. Le président Gana leur avait promis le lendemain du baisser de rideau sur le championnat de les régulariser au plus tard une semaine après. Cependant, rien n’a été fait. Le blocage du compte bancaire était pour les responsables belouizdadis la raison du non-paiement des salaires des joueurs, mais une fois le compte a été débloqué, les dirigeants refusent toujours de les payer. Dépités par cette situation, les joueurs n’avaient pas d’autre choix que de décider de recourir à la grève au cas où ils ne seraient pas régularisés à fin de cette semaine.
Les responsables devant le fait accompli
Par cette menace de recourir à la grève, les joueurs du Chabab ont mis leurs responsables devant le fait accompli. Ces derniers sont dans l’obligation de les régulariser à temps pour éviter un autre scandale. De son côté, la direction du président Azzeddine Gana estime que cette option envisagée par les joueurs du club ne ferait qu’empirer les choses. La direction souhaite qu’ils reviennent sur leur décision et de se présenter le 22 juin prochain au stade afin d’entamer la préparation de la saison prochaine.
Vers le report de la date de la reprise
On croit savoir, de sources proches de la direction belouizdadie, que cette dernière envisage le report de la reprise des entraînements à une date ultérieure. Les dirigeants, qui courent à droite et à gauche pour ramasser de l’argent pour payer les joueurs, savent pertinemment que ces derniers sont capables effectivement de boycotter le début des préparatifs de la saison prochaine, comme ce fut le cas d’ailleurs auparavant. Du coup, ils comptent décaler la reprise en attendant de trouver l’argent pour régulariser l’ensemble des joueurs.
H. A. B.
Kherbache sera fixé sur son avenir demain
Smaïl Kherbache a rencontré récemment ses responsables. Le joueur avait vraiment de l’espoir afin de s’entendre avec ces derniers et rester encore deux saisons au CRB. Mais finalement, il n’a pas réussi à se mettre d’accord avec eux, d’où il était dans l’obligation de quitter la réunion sans arriver au moindre compromis. Kherbache a exigé à ce qu’on l’estime à sa juste valeur et à ce qu’on augmente son salaire mensuel la saison prochaine. Une chose que les responsables ont refusée. Alors, le joueur en question n’avait pas d’autre choix que de quitter la réunion et fixer un dernier ultimatum à ses responsables pour demain et de lui faire part de leur décision. Si ses interlocuteurs répondent favorablement à sa demande, il est bien parti pour renouveler son contrat, autrement il pourrait quitter le club.
Le scénario de Boukria pourrait se répéter
Comme tout le monde le sait, Lyès Boukria a signé à l’ESS, et ce, après que les responsables du CRB auxquels il avait fixé un dernier rendez-vous ne l’ont pas appelé. Kherbache pourrait aussi lui emboîter le pas si ces mêmes responsables ne l’appellent pas aujourd’hui afin de renégocier avec lui. Le joueur a pourtant affiché une réelle intention de rester chez les Rouge et Blanc, et poursuivre le long chemin qu’il a fait jusqu’à maintenant. Mais il semble que ses responsables n’ont pas tiré de leçon du départ de Boukria.
«La balle est dans le camp des dirigeants»
Kherbache estime qu’il a fait de son mieux et, désormais, la balle est dans le camp des dirigeants belouizdadis. «J’ai rencontré les responsables de la cellule de recrutement. Je leur ai dit que je comprends parfaitement la situation du club et je suis prêt à faire des concessions à propos de mes arriérés. Mais pour que je rempile, j’ai demandé à ce que mon salaire soit revu à la hausse. Une chose qu’ils ont refusée. Je joue depuis plusieurs années au CRB et je veux vraiment rester. Maintenant la balle est dans le camp des dirigeants, je vais attendre jusqu’à dimanche et si on ne me contacte pas, je serai dans l’obligation de prendre une autre décision», a-t-il déclaré.
H. A. B.
Sameur et Tiza toujours d’actualité
Les pistes des deux joueurs du WAT, en l’occurrence, Sameur et Tiza, est toujours d’actualité au CRB. Les dirigeants belouizdadis avaient par le passé contacté le duo. Mais sans suite. A présent, ces mêmes responsables désirent renouer le contact avec eux et faire de leur mieux afin de les convaincre de vêtir le maillot rouge et blanc du Chabab. Il est utile de signaler que l’entraîneur Bouali est impressionné par le profil des deux éléments et a recommandé aux dirigeants du CRB de prendre attache avec eux.
H. A. B.
Afin de les convaincre de rester
Les dirigeants ont appelé les cadres à une réunion
Trois joueurs, et non des moindres, ont quitté déjà le CRB. Du côté de la direction, on craint encore d’autres départs et, du coup, une saignée de l’effectif. A cet effet, les responsables du club se sont réunis, hier dans l’après-midi, avec les cadres du club dans le but de les convaincre de rester.
Les jours passent et se ressemblent au CRB. Depuis la fin du championnat, la situation du club ne cesse d’empirer. En raison de la crise financière sans précédent qui frappe l’équipe, tout est dans le flou. Trois joueurs ont déjà quitté le club, il s’agit d’Angan, M. Benaldjia, et, enfin, Boukria. Les éléments en fin de contrat refusent de rempiler et le recrutement est en stand-by. Rien ne rassure dans le club phare de Belouizdad et tout porte à croire qu’il se dirige droit à la dérive. Afin d’essayer de sauver les meubles, les responsables des Rouge et Blanc ont convoqué hier, en urgence, les joueurs du club, notamment les cadres, afin d’essayer de les convaincre de rester. Au départ, les dirigeants ont tenu à expliquer à tout le monde que le club traverse des moments très difficiles, au plan financier bien sûr, en raison du manque de liquidité et des rentrées. Alors, ils les ont appelés à comprendre cette situation et essayer de faire des concessions en espérant par la même occasion de quitter la zone de turbulences.
Ils les ont rassurés quant à leurs salaires
Les responsables ont tenu à rassurer les cadres que les caisses ont été renflouées par une somme d’argent qui avoisine les 4 milliards de centimes. De l’argent qui sera utilisé dans la régularisation de leurs arriérés. Mais le problème qui se pose est que cette somme est vraiment infime pour satisfaire les exigences de l’ensemble des joueurs. Pis encore, l’attaquant du club Islam Slimani qui réclame, à lui seul, une somme faramineuse, aurait déposé un chèque de plus de 500 millions qu’il devrait empocher très prochainement. Ceci dit, l’argent qui reste dans les caisses ne pourra jamais répondre aux exigences des joueurs. Toutefois, les responsables ont tenu à apaiser la tension en rassurant les présents à la réunion qu’ils auront droit à leurs salaires.
Les joueurs toujours inquiets
Bien que leurs responsables leur ont donné des assurances, il n’en demeure pas moins que les joueurs belouizdadis demeurent toujours inquiets quant à la question de leurs arriérés. Ils estiment que leurs dirigeants pourraient encore une fois faillir à leur engagement et renvoyer du coup le paiement de leurs salaires aux calendes grecques. En tout cas, si les responsables n’honorent pas effectivement leurs engagements, il se pourrait que d’autres éléments emboîtent le pas à ceux qui ont déjà quitté le club et que la reprise des entraînements sera aussi perturbée.
H. A. B.