«C’est un beau succès de l’équipe algérienne aujourd’hui. Une équipe jeune et inexpérimentée mais qui a su dernièrement montrer de grosses qualités à la fois dans le jeu et dans l’esprit. Mon sentiment ce soir c’est que je ressens une grande fierté. Nous avons beaucoup travaillé depuis plus de deux ans. Nous avons vécu beaucoup de choses bonnes et moins bonnes. Cela a été l’une des plus dure mission de ma carrière. J’ai failli flancher à plusieurs reprises, mais j’ai poursuivi ma tâche au courage en disant aux joueurs et au staff que ça allait aller mieux et ce soir ça va mieux et il se passe quelque chose avec cette équipe. C’est la consécration du travail et de ce nouvel état d’esprit. Je suis content de cette qualification pour les barrages, mais il ne faudra pas avoir la grosse tête. Souvenez-vous de la CAN où nous avons pris une gifle. Il faudra travailler il n’y a pas de petites équipes. Nous ne sommes pas au Brésil, il faudra travailler encore plus dure. Mon équipe est jeune, renouvelée à 80% et elle est inexpérimenté. Elle a besoin encore de travailler un an ou deux. Je souhaite qu’on passe, mais il faut rester modeste. Notre ennemi, la grosse tête.»
L’entraîneur national se dit satisfait du résultat et de la prestation de ses poulains, il explique son plan qui lui a permis de réaliser son but de ramener deux victoires consécutives de l’extérieur.
- Une seconde sortie, un second succès à l’extérieur, vos impressions ?
- D’abord, je dois féliciter mon équipe pour cette nouvelle victoire à l’extérieur, ça a été difficile quand même mais c’est quasiment une victoire logique et méritée, on a contrôlé le match tout au long de la rencontre, on s’est créés pas mal d’occasions mais je suis satisfait, car c’est très important, je savais que ça allait être plus difficile que contre le Bénin, la qualité du terrain a rendu le match encore plus difficile, sans contestation, ce fut mérité, presque une routine, on n’a pas encore une routine, mais on s’est comportés comme une équipe qui sait quoi faire, peut-être qu’on ne peut pas toujours gagner toujours par 3 à 4 buts d’écart, parfois un petit but peut suffire pour nous faire beaucoup de bien.
- Que pensez-vous de l’équipe rwandaise qui vous a affrontés aujourd’hui ?
- C’est une équipe très généreuse et jeune, on savait qu’il y avait des joueurs talentueux, combatifs, peut-être parfois naïfs, mais ils ont fait un bon match, peut-être ils n’ont pas fait jeu égal, car on a plus de qualité technique dans la construction, mais c’est une équipe qui a donné le maximum, même si ce soir ses joueurs ne pouvaient pas faire grand-chose contre nous, car on était très bien organisés, ils ne se sont pas créé beaucoup d’occasions, sauf quelques ballons aériens qu’ils ont balancés mais nous avons bien préparé tactiquement ce match, c’est pour ça même le 1-0 nous satisfait.
- Il y a eu des changements par rapport au match du Bénin, pouvez-vous nous les expliquer ?
- Le foot est plus compliqué qu’on le pense, ce fut des changements pour contrôler le match, je savais qui d’entre les joueurs étaient bons et ceux qui l’étaient moins, qu’est-ce qui peut marcher dans certains rôles, par rapport à certaines demandes ou obligations défensives, quand vous avez un match à l’extérieur et qu’on mène il faut gérer le résultat, c’est un choix, et je préfère garder le résultat qui est important.
- Il y a possibilité qu’un nul nous suffise contre le Mali, est-ce une pression ou un avantage ?
- On est favoris, on joue à domicile, mais rien n’est fait, il ne faut pas se croire comme la meilleure équipe du monde et se prendre une claque comme à une certaine époque, pour ça, on n’a rien encore fait, il nous reste un match compliqué et difficile, le Mali même quand il joue mal, il peut marquer sur coup de pied arrêté à n’importe quelle équipe du monde, il faudra attendre la rencontre du Bénin (NDLR : le match d’hier soir).
- Peut-on dire que c’est bien parti pour la qualif’ ?
- Rien n’est encore fait, deux victoires c’est une grosse satisfaction, car dans l’histoire jamais l’Algérie n’a gagné deux matches de suite à l’extérieur dans cette compétition, c’est un capital de confiance qu’il faudra concrétiser.
A. H. A.
Raouraoua : «On continuera comme ça droit vers le Mondial»
« C’est un bon résultat, malgré les conditions dans lesquelles a eu lieu ce match dont l’altitude, Kigali comme vous le savez est une ville située à 1400 mètres, c’est pas facile, avec les 30 degrés de température, en plus du terrain impraticable, mais hamdoullah, avec cette équipe jeune qui est en train de se stabiliser, en plus il n’y a qu’un seul joueur seulement, si vous l’avez remarqué, c’est Bougy, qui a fait partie de l’équipe de 2009. Incha Allah on va continuer comme ça sur cette lancée pour exaucer notre rêve d’aller une seconde fois consécutive au mondial. »
A. H. A.