La réunion d’hier n’était donc pas programmée pour parler de l’avenir d’Aït Djoudi à la tête de la barre technique des Canaris, mais c’était une réunion de travail entre le premier responsable du club et son entraîneur. D’ailleurs, à l’issue de cette réunion, plusieurs décisions ont été prises par les deux parties. Et puis, Hannachi et Aït Djoudi se réuniront quotidiennement à l’avenir afin de faire avancer les choses sur plusieurs plans, mais beaucoup plus sur le recrutement et la liste des joueurs qui seront appelés à défendre les couleurs du club la saison prochaine.
1. Le premier stage en Tunisie
Une fois Aït Djoudi a parlé à son président de son avenir à la JSK, les deux hommes sont passés directement aux choses sérieuses. Les deux parties n’ont pas mis beaucoup de temps pour arrêter le lieu du premier stage. Comme Aït Djoudi ne veut pas rencontrer les Marocains, les deux parties se sont mis d’accord sur la Tunisie, un pays voisin qui arrangera les affaires des Kabyles durant le mois de Ramadhan.
2. Recruter 1 défenseur axial et 2 attaquants africains
En ce qui concerne le recrutement, Hannachi a consulté son entraîneur et les deux hommes ont jugé utile de recruter encore trois joueurs avant de boucler cette opération. Les deux parties se sont mises d’accord sur le recrutement d’un défenseur axial et de deux attaquants africains.
3. Bouaïcha ajouté à la liste des libérés
Certes, les Bouaïcha, Maïza, Bouchouk, Boulaïncer et les autres joueurs libérés ont déjà récupéré leurs lettres de libération de la direction kabyle. Néanmoins, Aït Djoudi et Hannachi ont abordé, hier, le cas de Bouaïcha dont le nom a été ajouté à cette liste.
4. Hamenad, Gaci, Abdelaziz et Karouf confirmés dans le staff technique
Concernant la composition du staff technique, Hannachi a accepté toutes les conditions d’Aït Djoudi. Ainsi donc, Gaci, Karouf, Hamenad et le préparateur physique Abdelaziz ont été confirmés dans le staff, hier, par le président Hannachi.
5. Faire le max pour retenir Chalali
Enfin, après l’échec des négociations avec Gourmi, Aït Djoudi a demandé à Hannachi de faire le maximum afin de retenir Chalali, surtout que cet attaquant a déjà travaillé, par le passé, avec Aït Djoudi. D’ailleurs, Hannachi devait appeler, hier soir, le manager du joueur afin de poursuivre les négociations.
A. H.
La réservation à Hammam Bourguiba ou Aïn Draham se fera aujourd’hui
C’est aujourd’hui que le secrétaire du club fera la réservation pour le stage de préparation qui se déroulera en Tunisie. Le secrétaire Hocine Amiri appellera dans un premier temps le directeur du centre Hammam Bourguiba pour faire une réservation et dans le cas où ce centre sera occupé lors des premiers jours de Ramadhan, les responsables kabyles se rabattront sur le centre d’Aïn Draham qui se trouve à une vingtaine de kilomètres de Hammam Bourguiba. Pour rappel, ce premier stage sera consacré au volet physique.
Une semaine de travail d’abord à Tizi Ouzou avant de partir en Tunisie
La formation du Djurdjura reprendra les entraînements le premier du prochain mois. En outre, les jaune et Vert seront appelés à s’entraîner pendant une semaine à Tizi Ouzou avant de partir effectuer un premier stage de préparation en Tunisie. Il est fort probable qu’Aït Djoudi opte pour la forêt de Harouza lors de la première semaine de travail.
A. H.
Ils superviseront aujourd’hui des CV d’un attaquant camerounais
En plus de l’attaquant malien, Salif Balou qui sera à Tizi Ouzou dans les prochains jours, les Kabyles sont sur les traces d’un attaquant camerounais. D’ailleurs, Aït Djoudi et Hannachi se réuniront aujourd’hui au siège du club afin de superviser les CD du joueur camerounais et dans le cas où son niveau sera bon, les responsables de la formation de la ville des Genêts l’inviteront à venir négocier son contrat dans les prochains jours. L’agent de ce joueur n’a pas hésité à se porter garant concernant son produit, ce qui a motivé d’ailleurs les dirigeants de la JSK d’opter pour cette piste, eux qui ont reçu, ces derniers jours, plusieurs CV de joueurs africains.
A. H.
Le joueur n’a pas encore récupéré sa lettre de libération
Hannachi attend un signe de Berchiche
Hannachi et Aït Djoudi ont jugé utile de recruter un défenseur axial cet été afin de meubler le vide laissé par Khelili, Maïza et Belkalem. Ces derniers ont jeté leur dévolu sur Berchiche, l’ancien joueur de la JSK. D’ailleurs, Hannachi a contacté le joueur tout récemment et a insisté sur son recrutement malgré les hésitations de quelques membres de CA. Toutefois, le joueur n’est pas libre, il lui reste encore une année de contrat à El-Eulma, ce qui a bloqué d’ailleurs ce transfert. De son côté, Hannachi attend toujours un signe de Berchiche, puisque le joueur a promis à son ancien président de ramener sa lettre de libération. Par ailleurs et dans le cas où Berchiche n’arrivera pas à récupérer sa lettre de libération, les responsables de la JSK seront obligés de voir ailleurs et la piste du joueur de la JSS est la plus sérieuse, puisque Merbah a déjà été contacté par les proches de Hannachi.
A. H.
Aït Djoudi à ses proches
«J’ai déjà laissé 450 millions à Fès»
De retour vendredi dernier à Tizi Ouzou, Aït Djoudi a rencontré hier matin plusieurs de ses amis dans la ville des Genêts. Ces derniers n’ont pas hésité à lui poser des questions concernant son avenir au MAS et son retour à la JSK. Le coach des Canaris n’a pas hésité à parler du montant de la somme d’argent qu’il a déjà laissé à Fès afin de leur prouver sa bonne foi d’entraîner la JSK : «Déjà, pour le moment, j’ai laissé 450 millions à Fès et ce chiffre risque d’augmenter dans les prochains jours. C’est bon, j’ai donné ma parole et je suis l’entraîneur de la JSK.»
«Berrefane n’a qu’à ramener sa libération»
Concernant les contacts avec Berrefane, Aït Djoudi a confirmé à ses proches : «On a parlé à Berrefane, un enfant du club qu’on souhaite récupérer dès cet été. Ce joueur n’a qu’à ramener sa lettre de libération pour signer à la JSK.»
A. H.
Les entraîneurs des jeunes attendent toujours leurs salaires
Au moment où le président des Canaris prépare la nouvelle saison avec beaucoup de sérieux, plusieurs entraîneurs de jeunes catégories s’inquiètent quant à leur dû. Ces derniers attendent toujours leurs salaires, eux qui n’ont pas été payés depuis plusieurs mois. La direction du club doit payer ces entraîneurs afin d’assurer un bon début de saison aux jeunes catégories et d’éviter les scandales de l’année passée.
A. H.
Reda Zaïm (secrétaire général du MAS de Fès) annonce
«Aït Djoudi doit rembourser 100 000 €, s’il veut partir»
Par Smaïl M. A.
L’entraîneur Azeddine Aït Djoudi sera-t-il bloqué par la direction du MAS de Fès ? C’est la question que se pose tout un chacun d’autant que les dirigeants marocains ne cessent d’affirmer que c’est lui qui entraînera leur équipe la saison prochain. Lui, en revanche, rétorque que sa décision de quitter le MAS de Fès est irrévocable et qu’il ne reviendra pas sur sa décision d’entraîner la JSK.
Afin de faire la lumière sur cette affaire qui tient en haleine tous les supporters de la JSK, on a joint au téléphone le secretaire général du MAS de Fès, Reda Zaïm, en l’occurrence, pour voir si le président Merouane Bennani finira par accorder un bon de sortie à Azeddine Aït Djoudi. «L’entraîneur Aït Djoudi est sous contrat avec notre club. De ce fait, il ne peut pas partir sans notre accord. Maintenant, s’il veut laisser tomber le MAS de Fès pour aller entraîner l’équipe de la JSK, il doit nous rembourser une année de salaire, c’est-à-dire, 100 millions de centimes en dirhams o uprès de 100 000 en euros», a indiqué le secretaire général du MAS de Fès.
«On ne lui doit qu’un mois de salaire et quelques primes»
Reda Zaïm, le bras droit du président Merouane Bennani, révèle que la direction du MAS de Fès a accordé dernièrement deux mois de salaire à Azeddine Aït Djoudi. «On ne doit qu’un salaire et quelques primes à Aït Djoudi. On le payera jusqu’au dernier centime d’ici la fin de la semaine. Contrairement à ce qui a été rapporté dans la presse algérienne, on ne lui doit pas 6 mois de salaire», précisera le responsable marocain.
«Lorsqu’on l’a rencontré, il ne nous a pas dit qu’il ne reviendra pas»
Alors qu’Aït Djoudi n’arrête pas de dire qu’il a informé le président Merouane Bennani de sa décision de ne plus poursuivre son aventure avec le MAS de Fès, le secretaire général de ce club Reda Zaïm annonce qu’à aucun moment le nouvel entraîneur de la JSK ne leur a parlé de son départ. «Je dois vous signaler qu’on a rencontré à deux reprises l’entraîneur Azeddine Aït Djoudi lors de son déplacement au Maroc. La première fois à Fès et la seconde fois à Casablanca. Mais à aucun moment, il n’a évoqué son départ. Pour nous, il est toujours en poste», ajoutera Reda Zaïm.
«Il aurait dû déposer un préavis de démission»
Comme on l’a rapporté dans notre édition d’hier, la clause sur laquelle se base la direction de MAS de Fès pour bloquer Aït Djoudi est celle relative au dépôt d’un préavis de démission deux mois avant la fin du championnat. «Dans le contrat signé par Aït Djoudi et le MAS de Fès, il est stipulé que si l’entraîneur veut partir, il doit déposer un préavis de démission deux mois avant. Il ne l’a pas fait et jusqu’au moment où je vous parle, il n’a pas déposé sa démission. Je dis et je le répète, Aït Djoudi est toujours l’entraîneur du MAS de Fès», soulignera le responsable marocain.
«Aït Djoudi nous a donné rendez-vous pour ce mercredi à Fès»
Si on se fie aux propos de Reda Zaïm, Azeddine Aït Djoudi retournera ce mercredi à Fès. Notre interlocuteur avance que c’est pour reprendre sa mission avec le MAS de Fès. Mais cette option est peu plausible puisque Aït Djoudi est déterminé à entraîner la JSK quoi qu’il arrive. «Vous dites qu’Aït Djoudi est officiellement à la JSK, mais ce que vous ne savez pas est qu’il nous a donnés rendez-vous pour ce mercredi à Fès. On ne veut pas trop polémiquer pour le moment, d’autant qu’Aït Djoudi nous a donné son accord pour rester», conclura le secretaire général du MAS de Fès.
S. M. A.
Yahia Hamri (manager de Chalali) : «Un salaire de 220 millions ou la libération»
Près d’une semaine après sa rencontre avec le président Hannachi, Yahia Hamri, le manager de Chalali, attend toujours un appel de la direction de la JSK pour négocier le départ de son joueur. «Jusqu’au moment où je vous parle, aucun dirigeant de la JSK ne m’a appelé. Comme je vous l’ai déjà dit dernièrement, le président Hannachi m’a fait savoir qu’il ne peut pas satisfaire les exigences financières de Chalali. Dans le courrier adressé à la direction, le joueur a été clair en réclamant un salaire de 14 000 euros par mois où l’équivalent de 220 millions de centimes en monnaie locale. Maintenant, si les dirigeants de la JSK ne sont pas prêts à lui assurer un tel salaire, ils devront lui remettre sa lettre de libération», a indiqué Yahia Hamri.
«J’attendrai, jusqu’à mardi, avant de saisir la CRL»
Se trouvant en Algérie depuis plusieurs jours pour régler le cas de Chalali, Yahia Hamri compte rentrer chez lui en France avant la fin de la semaine. «Je ne vous cache pas qu’on veut une séparation à l’amiable. Mais si les dirigeants kabyles ne se manifestent pas d’ici mardi, je saisirai la chambre des résolutions de litiges. Chalali n’a pas perçu trois salaires sur lesquels il est prêt à faire l’impasse pour avoir sa lettre de libération», a averti son manager.
«Chalali a beaucoup de touches en France»
Dans le cas où Mohamed Chalali récupère sa lettre de libération, il pourrait retrouver le championnat français plus précisément la Ligue 2 la saison prochaine. «C’est vrai que le joueur a reçu quelques offres ici en Algérie, mais sa priorité est de décrocher un contrat en France. Il y a des touches avec Arles-Avignon, Créteil, Caen et Istres, mais ce qui compte pour le moment c’est de récupérer sa lettre de libération de la direction de la JSK.»
Mohamed A.
Mellouli convoité
Afin de pallier au départ d’Essaïd Belkalem, le président Hannachi est sur la piste de plusieurs défenseurs centraux entre autres Berchiche et Mellouli. Le premier est sous contrat avec le MCEE et le second devra résilier son contrat aujourd’hui. Berchiche que le président Hannachi a contacté en personne, lui a fait comprendre qu’il devra lui-même racheter sa lettre de libération. Mellouli n’a pas été directement contacté par les responsables kabyles, mais ces derniers sont en contact avec l’un de ses proches en attendant que le président Hannachi négocie avec le joueur.
M. A.