Après une semaine très mouvementée, le transfert de l’attaquant algérien n’a toujours pas été réglé. Il faut dire que la complexité de la transaction était un peu prévisible étant donné qu’elle implique le départ à titre de prêt de certains joueurs de l’Inter vers Parme, ce qui ne plaît pas forcément aux intéressés.
Ainsi, l’attaquant Cassano et le défenseur Silvestre, concernés par ce transfert, ont refusé de servir de monnaie d’échange. L’ancien centre-avant de la Squadra Azzura a fait preuve de plus de flexibilité lorsque le coach Donadoni a eu une discussion avec lui, mais malgré ça, il n’a pas encore donné son feu vert définitif.
Silvestre catégorique !
Au même moment, le défenseur interniste, transféré l’année passé après un prêt de Palerme, a, quant à lui, refusé catégoriquement de rejoindre Parme. Malgré ça, les responsables de l’Inter ont programmé plusieurs entrevues avec lui dans l’espoir de trouver un terrain d’entente. C’est à ce moment-là qu’un autre problème a vu le jour, celui de l’opposition farouche qui s’est déclarée à ce transfert par une bande de supporters scandalisés par la décision de leur club d’accepter les conditions et le chantage des Parmesans. Ils sont allés jusqu’à déployer une banderole devant le siège du club à Milan pour contester les 10 millions qui seront déboursés contre la moitié du contrat d’un joueur qui ne les convainc apparemment pas assez. Une donne qui risquait de perturber sérieusement l’opération, mais les mouvements dans les coulisses n’ont pas cessé pour autant, en témoignent les efforts que les dirigeants interistes et parmesans ont continué à faire hier dans le seul but de mener à bien le projet.
Le négociateur de l’Inter tentera de le convaincre aujourd’hui
Ainsi, même si Cassano n’a pas encore entériné sa décision d’accepter le deal, la seule vraie complication vient de l’Argentin Silvestre, qui campe sur sa position. Si Parme semble avoir lâché prise, ce n’est pas le cas des Nerazzuri qui prévoient encore une dernière approche, aujourd’hui, entre le principal négociateur interiste, Marco Branco, et les agents du joueur. Ils vont mettre le paquet pour tenter de le convaincre d’accepter le marché et pouvoir enfin faire signer à Belfodil le contrat qu’ils lui ont proposé. Ces négociations vont être difficiles à mener, mais elles ne seront pas décisives, car un plan B a été improvisé et devrait être actionné en cas d’échec des pourparlers.
Mariga, Longo et Bovo, trois noms, une solution
Parme sera donc à l’écoute de ce qui se dégagera à l’issue de la rencontre d’aujourd’hui. Belfodil aussi, puisqu’il reste suspendu dans l’attente d’une issue heureuse de ce feuilleton. Les dirigeants des deux équipes ont toutefois prévu un plan B, notamment ceux de l’Inter, qui, en cas d’échec des négociations avec Silvestre, ont deux autres noms à proposer à leurs homologues de Parme. Il s’agit du duo McDonald Mariga et Samuele Longo, deux éléments que l’Inter aimerait prêter à nouveau. Ceci dit, ce qui va changer, c’est que ces deux éléments évoluent en attaque et Parme devra chercher un défenseur central comme elle le voulait. Pour ça, les responsables ont déjà un plan en tête, celui de recruter Cesare Bovo,
le défenseur central du Genoa.
En tout cas, les choses vont s’éclaircir davantage dès aujourd’hui. Si Silvestre tombe enfin d’accord avec les dirigeants interiste, il n’est pas à écarter que Belfodil s’engage dans les prochaines heures avec le club lombard.
S. M. A.
Un salaire de 1,4 million l’attend à l’Inter
Ishak Belfodil attend donc son heure. Le futur attaquant de l’équipe nationale algérienne, qui est en vacances actuellement, suit de près l’évolution du dossier de son transfert vers l’Inter Milan qui est quelque peu perturbé à cause du refus de certains joueurs de servir de monnaie d’échange.
Ceci dit, le joueur est prêt à apposer sa signature à tout moment en bas du contrat qui officialise la copropriété entre Parme et l’Inter. Il a tout réglé avec la direction du président Moratti et, d’après des sources italiennes, le natif de Mostaganem percevra un salaire de 1,4 million d’euros par an, un bon pactole surtout lorsqu’on sait que l’ancien attaquant de Lyon est en début de carrière, alors qu’un joueur comme Feghouli, jusqu’à l’hiver dernier, percevait un salaire inferieur à 1 million/an.
S. M. A.