Il déplore complètement l’absence de candidatures de sociétés nationales sérieuses. «Mais qu’est-ce qui fait fuir ces sociétés ?», se demande t-il. Et de révéler : «Lors de la passation des consignes tout a été notarié chez maître Amar Amirat, notamment la condition principale exigée par la direction partante et acceptée par celle qui la remplace, à savoir que cette dernière prend en charge toutes les dettes du club qui s’élevaient à 10,1 milliards millions de centimes. Malheureusement, nous constatons aujourd’hui que non seulement les dettes n’ont pas été épongées par Boudiaf à la date prévue, mais ont augmenté, ce qui complique davantage la situation du club. Le club est ainsi sous une forte charge et doit revenir maintenant selon la loi à la direction initiale. Une procédure va être menée dans ce sens. Boudiaf qui se croit au-dessus de toutes les lois va être certainement très surpris».
«Boudiaf a nié les accords conclus»
Et d’ajouter : «En aidant Boudiaf à s’installer comme me l’a demandé le DJS à l’époque, j’ai pu estimer pendant le mois et demi que j’ai vécu avec lui les aides importantes reçues par le club dont 1,250 milliard du MJS, 1,60 milliard de Nedjma, 600 millions de la SAA, 400 millions de Fertial, 70 millions du transfert de Kibia au MOC. Par ailleurs, il y avait 430 millions de créances à payer au Mimosa Palace. J’ai aussi demandé aux joueurs Bouharbit, Ouanas, Harbeche et Bouabdallah de se présenter à la banque pour retirer leurs dus, ce qui a été fait». Kechkache qui n’a rien négligé avant de partir enchaîne :
«Il a transféré le compte du club
du CPA vers Arabian Gulf Bank»
«Malgré les accords notariés effectués pourtant en présence du DJS qui m’a tranquillisé à l’époque quant à la bonne marche des choses, Boudiaf a par la suite refusé de payer les joueurs qui pourtant étaient en possession de chèques de garantie comme les 100 millions de Bekrar et Ouadah, 200 millions de Naâmoune, 180 millions de Ali Ghechi et 120 millions de Chebira.
Non seulement Boudiaf n’a pas respecté les accords conclus, mais les a niés complètement, ce qui dénote son caractère malveillant. Il s’est empressé de transférer le compte du club du CPA vers Arabian Gulf Bank pour empêcher tout titulaire d’un chèque de retirer de l’argent en cas de rentrée de subvention. J’ai dû affronter seul ce déluge».
Très touché par ce qui lui était arrivé il s’insurge : «Face à des situations non réglementaires et des accords pourtant notariés bafoués, je ne resterai pas les bras croisés et je vais saisir la justice. Par ailleurs, je lance un appel aux pouvoirs publics, wali et DJS, pour intervenir rapidement afin de sauver ce club».
B. R.