Toutefois, on ne peut pas dire que le milieu de terrain algérien ait bénéficié de temps d’adaptation de la part de son club. Puisqu’après trois ou quatre matchs moyens, dont deux classico face au grand rival, le Paris SaintG-ermain, il a été mis sur la touche et lancé en pâture aux vrombissants supporters du club phocéen et à la presse régionale. Son niveau avait été ostensiblement mis en cause, sans tenir compte du fait qu’il revenait émoussé d’une CAN 2013 où il faisait 40° et qu’il avait besoin de se réadapter à l’hiver français. Un temps d’adaptation qu’on a permis notamment à Gignac et qui a duré plus d’une saison avant qu’il ne devienne le héros olympien.
Elie Baup dit zig et l’OM dit zag
Il semble qu’en cette période de mercato, le club phocéen continue de se comporter bizarrement avec l’Algérien. Car d’un côté son entraîneur, Elie Baup, claironne à qui veut l’entendre, qu’il a besoin de Kadir cette saison, et que c’est lui qui s’est personnellement engagé dans son recrutement et celui du Togolais Romao. Et d’un autre côté, le club l’a placé dans la liste des joueurs indésirables pour la saison prochaine. On peut s’interroger sur cette cacophonie, car d’un côté, l’entraîneur Baup renouvelait, hier matin, en conférence de presse, sa confiance à Kadir, en annonçant qu’après Payet et Alessandrini, le Rennais, le recrutement et l’effectif seraient bouclés. Dans le même temps, du côté de la direction du club phocéen, on annonce de Crans Montana, là où l’OM fait son stage de préparation, la présence du groupe au complet, pour le 16 après le retour des internationaux, et on précise en « off » dans le même temps que Foued Kadir, Morgan Amalfitano et Souleymane Diawara sont fortement invités à trouver preneurs ailleurs.
Reprise le 16 pour Kadir
Comme la plupart des internationaux africains de l’OM, Foued Kadir, qui a disputé les éliminatoires de la Coupe du monde de sa zone, a été autorisé à reprendre avec l’Olympique de Marseille qu’à partir du 16 juillet. Une reprise dans un endroit cher à l’Algérien puisque c’est le lieu où il a fait ses premiers pas en tant qu’international, les montagnes suisses de Crans Montana.
Mohamed Bouguerra