Pour rappel, l’ancien fer de lance du Zamalek est revenu sur son transfert de la JSK vers le club égyptien du Zamalek. «Je suis parti en Egypte après une période à la JSK. Comme vous le savez, c’est le manager Hossam Hassan qui a insisté pour me recruter malgré la présence de deux attaquants et non des moindres, Mido et Amr Zaki. Et comme le contexte était difficile au vu de ce qui s’était passé, il y avait une certaine animosité, mais lui n’a pas vu cela et m’a fait venir jouer dans son équipe.» Par la suite, le destin a mené l’ancien du CR Belouizdad vers l’Entente de Sétif, club avec le quel il a connu beaucoup de succès, notamment avec deux titres de champion d’Algérie et une coupe d’Algérie. A présent, Aoudia se trouve dans une situation peu confortable, puisque son club a saisi la chambre des résolutions des litiges pour faire valoir ses droits. Mais qu’en pense le joueur lui-même ? Sur ce point bien précis, il dira : «Vous me donnez l’occasion de m’expliquer. Il y a eu trop de spéculations, les gens doivent savoir la vérité. En plus, avec la presse qui écrit tous les jours sur ça, ce n’est pas commode. Alors, je commencerai par dire que j’ai signé mon contrat avec l’Entente de Sétif en juin 2011. Un engagement de deux ans. Serrar a racheté ma libération pour 125 000 dollars en m’offrant un salaire de 125 millions par mois. Je ne pouvais exiger plus vu que le club a investi de l’argent sur moi. Figurez-vous que le club n’a pas déposé mon contrat à la Ligue. Je n’ai été qualifié qu’en août 2011. Automatiquement, mon contrat se termine le 4 août. Le règlement dit que l’année se termine au dernier match du championnat. Donc, le 19 mai, c’était fini. J’étais le premier à recourir à la CRL. J’ai été trompé par les responsables de l’ESS.»
«J’ai signé un avenant pour mon augmentation qui n’a jamais été déposé à la Ligue»
Revenant sur l’histoire de son salaire avec le champion d’Algérie qui a fait beaucoup de bruit, Mohamed-Amine Aoudia, visiblement très à l’aise dans l’émission Le Grand Sbitar, avouera : «Serrar m’a dit si tu accomplis une bonne saison tu seras augmenté. Alors j’ai réussi ma saison avec un titre de champion et une coupe d’Algérie. J’avais un salaire de 125 millions par mois. Je n’ai perçu aucun salaire de décembre à juin. Je n’ai rien dit parce que je faisais passer les intérêts de l’équipe avant tout car je sentais que j’appartenais à la famille de ce grand club. Cependant, j’ai refusé de reprendre les entraînements, car je n’avais pas perçu mon du. Ce n’est que durant le mois d’août que j’ai repris les entraînements. On a négocié et on s’est entendus pour faire passer mon salaire à 250 millions par mois. Par la suite, j’ai signé un avenant de cinq pages. Figurez-vous qu’il n’a jamais été déposé à la Ligue. J’ai fait une erreur en ne prenant pas une copie chez moi. Le secrétaire Djaroudi a été limogé parce qu’il m’a envoyé des fiches de paye dans lesquelles mon salaire était de 250 millions. Toute cette histoire, c’est parce qu’à la fin de la saison Hamar est venu me voir pour négocier à propos de la nouvelle saison. Il savait que le club me devait 1 milliard et demi. Il me dit laisse tomber les 500 millions, je te donne un milliard et on parle de la nouvelle saison. C’est inadmissible. Moi, à présent, je vais rejoindre mon nouveau club en Allemagne. Ils m’ont dit tu viens le 4 août pour entamer la préparation de la nouvelle saison. Les dirigeants de l’ESS veulent me garder encore une année ils s’agitent pour le faire, ils ne réussiront pas. Pour ma part, tout le monde sait que j’ai tout donné pour l’Entente. J’ai même frôlé le pire en contractant un traumatisme crânien de grade 3.» Aoudia n’a pas hésité ensuite à traiter les dirigeants de l’Entente de «maffiosi», «d’escrocs»
«Regardez ce qu’ils ont fait à Belkaïd»
Pour clore son intervention, le nouvel attaquant du Dynamo Dresde visiblement très remonté a mis en exergue la mésaventure de Belkaïd. «Il suffit juste de regarder comment ces dirigeants ont agi avec l’un des meilleurs joueurs du club, Farouk Belkaïd. Un joueur qui a fait toutes ses preuves en étant un des artisans du sacre. Il se retrouve libéré et l’apprend à travers la presse. Les responsables de Sétif n’ont pas été corrects avec lui, allez-y et appelez Velud et il vous dira si c’est pour des raisons techniques qu’il a été libéré. Pour ma part, j’ai été trompé par les responsables de l’ESS. Je les laisse à leur conscience, s’ils en ont une.» A voir absolument ce soir sur Nessma Khadra à 23h00.